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Le terme Economie Politique

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Par   •  14 Octobre 2014  •  9 685 Mots (39 Pages)  •  974 Vues

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Economie Politique

Intro :

(08.09.08) La première cause de l’augmentation du crime est la prohibition de la drogue, car le prix est trop élevé et on remarque que dans tous les pays du monde la consommation de drogue à augmenter. Et tous les ans la lutte anti-drogue accroît son budget ce qui fait encore plus augmenter la violence.

Comme la demande est plus importante que l’offre, les prix s’envolent alors la violence augmente car les individus sont obliger de voler, tuer pour avoir leurs drogues. Donc les dealers rendent en quelque sorte un service à la société, car ils font augmenter l’offre et donc baisser la violence. Mais les politiques ne peuvent enlever cette idée de leur campagne car ils abandonneraient les enfants des citoyens.

Le positivisme est le fait d’accepter que le droit positif soit le droit pour tous et soit indiscutable. Que les individus n’aient pas d’opinion. Différent du droit naturel, qui est donner à l’homme.

Les propositions économiques sont des explications, elles ne doivent pas être pris comme une vérité absolue.

Praxéologie, est une discipline qui étudie l’action humaine, les réactions des hommes.

Pourquoi l’homme serait rationnel dans ses actions marchandes et irrationnelles dans ses actions non-marchandes ? De plus se sont les actions non-marchandes qui enrichissent le capital humain.

Le socialisme est une économie planifiée (communisme), les socio-économiques n’existent pas. Aujourd’hui presque tous les économistes sont pour le « free-market », les Keynésiens ont pratiquement disparus.

¤ G. BECKER ¤ BARRO ¤ BLOCK, Défendre les indéfendables

¤ JOURDAN

A.E.D = Analyse économique du droit

Public Choice = Discipline de l’économie qui décrit le rôle de l’état et le comportement des électeurs, fonctionnaires et hommes politique.

I - Economie Politique, pourquoi et comment ?

Chapitre 1 _ Définitions

Les termes ‘Economie Politique’ peuvent surprendre car le second terme affaiblit la crédibilité scientifique de la discipline. Si les économistes contemporains ont souvent remplacé ce mot par ‘Science Economique’, ce n’est que part stratégie de crédibilité mais encore aujourd’hui beaucoup de manuels sont intitulés ‘Economie Politique’. Le terme, en effet présente l’intérêt de rappeler ce qu’est de façon originel l’économie.

‘Economie’ vient du grec « oikos nohos », c'est-à-dire ‘gérer sa maison’ (la règle, la gestion) mais en référence à un individu qui vit en un lieu et à une époque. Autrement dit, nous gérons notre maison dans le cadre de la cité (« polis »), d’où le terme ‘Economie Politique’.

Cette définition ancienne, mais pas obsolète à le mérite de ne point tout focaliser dans l’espace de l’économie sur l’action de l’état et/ou de ne pas raisonner seulement au niveau de la nation ou même d’espace plus grand, comme l’Europe.

La définition rappelle que l’acte économique élémentaire est l’acte au niveau le plus microscopique et que se sont bien des individus qui consomment, qui épargnent, qui achètent, qui vendent …

On veut signifier que se rappeler que l’économie se vit au niveau le plus décentraliser évite de très grave erreurs conceptuelles qui finiraient par nous dissuader qu’en dehors des individus, des choses agrégées existeraient et auraient des comportements autonomes différents des actions de chacun des être humains.

Utiliser des commodités pédagogiques ne suffit pas qu’on tombe dans l’erreur voir peut-être dans le piège intellectuel, qui consisterait à croire que certaines entités collectives existent réellement.

On postule habituellement que seul sont capable d’actions les individus et que le reste n’est que commodités pédagogiques.

Le collectif agit sur le comportement individuel, mais c’est quand même l’individu qui agit seul. Nous ne sommes pas des êtres abstraits dans le cadre de la cité. La cellule irréductibles est l’individu, elles s’assemblent et deviennent alors forment une famille. La première cellule de redistribution est la famille, la production d’enfant est l’acte le plus important car c’est le capital humain qui est renouvelé et 100% des richesses sont produites par le capital humain.

L’état a le monopole de la violence, de la production de lois, de la fiscalité. On dit qu’il est le centre de l’économie mais les décisions sont prises à 98% par les entreprises privées, cependant le ménage est une unité de consommation et non de décision.

L’économie est pour produire les richesses, elle n’est pas aux services des hommes d’état. L’état est-il omnipotent ? A tout focaliser, on peut croire qu’on peut gouverner l’économie et le monde. Les économistes ont cru qu’ils étaient des ingénieurs social, mais est-ce possible d’étudier la société ?

Les économistes ont un péché orgueilleux, tout prévoir et tout décider n’est pas réalisable. (cf. Adam et Eve, Planification). L’économiste ne peut tout savoir et ne peut étudier l’individu.

Nul n’a le droit d’atteindre la propriété d’autrui, même pour l’intérêt général (guerre). Aujourd’hui il faut laisser les gens s’occuper de leurs affaires, les laisser se prendre en charge et revenir a l’humilité.

Cette première définition doit se compléter par la compréhension du but de l’économie. L’acte économique est celui qui en produisant des biens et services permet de réduire l’écart, les ressources rares, les besoins illimités.

Les besoin illimités sont particulièrement malheureux car ils peuvent laisser croire que les productions créé en nous des nouveaux besoins pour qu’on consomme toujours plus pour accroître leurs profits, et qui serait la finalité des entreprises sur le marché.

Les besoins ni nouveaux, ni en augmentation mais que les moyens de satisfaire les besoins sont sans cesse plus sophistiqué et performant sinon nous resterions fidèle à la proposition précédente (c’est on suffisamment qu’un peu plus de 50% de toutes les nouvelles propositions sont rejetées par les consommateurs en moins d’un an. Sait on aussi qu’en dehors de l’alimentaire, que 95% de tous ce que nous consommons, n’existaient pas en 1950).

Les besoins éternels des êtres humains n’ont pas changé depuis les grottes.

Ces derniers voulaient se nourrir, se loger, se vêtir, se transporter, se chauffer, connaître, comprendre, être en bonne santé …

Entre aller à pied, l’invention de la sandale, le char, le carrosse, la diligence, la voiture, le train et l’avion, le besoin s’appelle quelque soit la raison de se déplacer d’un endroit à un autre. Du reste rien ne vous interdit de venir à pied, c’est juste plus commode et rapide de prendre les transports. La seule denrée incompressible est le temps.

(09.09.08) L’économie est un acte qui réduit l’écart entre richesses et besoins. Plus d’une proposition sur deux des entrepreneurs sont rejetées sur 12 mois par les consommateurs. L’individu n’est pas obligé de consommer de nouvelles propositions, la publicité est-elle vraiment une propagande ? Celle-ci n’oblige pas les consommateurs à acheter car un consommateur n’est pas manipulable. Beaucoup de grandes marques prestigieuses ont présentées des films, produits, aliments avec un élan médiatique énormes et cela n’a pas fait un succès car les consommateurs n’en voulaient pas.

La grille de préférence d’un individu est intrinsèquement subjective, pourvu qu’elle n’atteigne pas la propriété d’autrui.

La consommation créée des appareillements, c'est-à-dire des rencontres entre l’offre et la demande, ce qui créé des externalités positives ou négatives.

Les externalités procurent à un autre individu une satisfactions, une utilité ou au contraire une désutilité, des problèmes. Utilité et désutilité sont des problèmes de nature économique.

Une autre façon de qualifier le fonctionnement de l’économie et de comprendre que l’économie est tout entière, contenue dans le mot ‘échange’. A quoi sert-il de produire si on n’a pas la possibilité d’échanger ?

Proposer son travail ou les biens et services qu’on a imagé est se qui concrétise l’espace de la vie économique.

Une autre façon de définir l’économie est l’ancienne définition, à la JB. SAY, qui est toujours valide, qui consiste à dire que l’économie étudie la façon dont les hommes font pour produire et distribuer leurs richesses. C’est une définition plus classique, elle reste juste mais elle atrophie le champs couvert pas l’économie contemporaine. Cette définition n’a pas été remise en cause jusqu’à la compréhension que le champ couvert par l’économie était en réalité d’étudier l’homme en train d’agir, c'est-à-dire en action, ce qui introduit une notion dynamique, et à partir de MISES les économistes vont confondre, fusionner l’économie et la praxéologie.

Une société libre est où les actes des hommes sont totalement imprévisibles.

La richesse des nations est faites par les incitations et les décinsitations à l’effort et non par les ressources naturelles. Quand les taxes sont trop hautes, les entreprises, les consommateurs s’échappent, procédure de « l’Exit », système étatique.

Dans l’économie rien n’est absolu, tout est relatif et rien n’est jamais acquis.

Dans les années 1950, l’Afrique n’était pas le continent le plus pauvre, mais après avoir mise en place un protectionnisme et une autarcie pour suivre un modèle Néo Marxiste car selon Aristote, l’échange peut aller que dans un sens (stérilité de l’échange, un perdant et un gagnant), mais la valeur n’est pas objective, l’échange va dans les deux sens, selon ses besoins.

Aujourd’hui on voit alors que l’Afrique est le continent le plus pauvre du monde et que l’Asie s’est réellement sortie de la pauvreté, en choisissant le libre-échange. Grâce à cette ouverture, les pays ont su trouver leurs points faibles par rapport aux puissances et ont pu s’améliorer pour parvenir à leur hauteur, et les dépasse même aujourd’hui.

L’échange est productif car il est l’occasion de la concurrence, de la comparaison. En échangeant on accède aux connaissances de ceux qui on produit à côté de nous des biens et services plus performants, et dans ce cas on les imite.

Etudier l’action de l’homme, c’est évidemment très vite se demander comment il perçoit le monde autour de lui et comment il s’y prend pour prendre ses décisions avant d’agir. Les deux enfants de la praxéologie vont alors naître d’une part de la théorie de la perception et d’autre part de la théorie de la décision. Ce sont deux branches récentes de l’analyse économique.

Chacun voit le monde à sa manière, personne ne voit le monde pareil, cela remet en cause l’économie objectiviste.

Passer d’une définition à la JB. SAY, à la praxéologie représente évidemment déjà un premier élargissement qui a changé l’allure, le territoire de la discipline.

Pari audacieux réussi, dont l’auteur MISES n’a pas cependant tiré toutes les conséquences et va appartenir à BECKER de logiquement pousser jusqu’au bout cette percée méthodologique en ne cantonnant plus l’étude de l’action de l’homme dans la seule sphère marchande mais en décidant d’étudier l’homme en train d’agir dans sa sphère non marchande, non monétaire ; encore lui fallait-il disposer d’une boite à outil performante, c'est-à-dire d’une grille d’explication suffisamment performante pour expliquer l’action humaine, et BECKER va la trouver dans le modèle BRUNNER MEKLING. C'est-à-dire le modèle IEIM (= Individu Evaluateur Inventif Maximisateur). Cet ultime élargissement provisoire en terme de définition révèle quand même une dynamique qui consiste depuis deux siècles pour l’économie à étudier un champ de plus en plus large de l’économie marchande à l’économie non marchande. Cet élargissement continu, fait espérer ici à certain que l’analyse économique va unifier toutes les sciences humaine à l’aide d’un modèle universel (IEIM), la crainte au contraire à d’autre impérialisme de la science économique et ces derniers voient dans l’application d’un modèle universel à toutes les action de l’homme un véritable révolutionnisme, qui consisterait à mesurer toutes actions de l’homme à l’aune de l’action économique. Ils en déduisent ou font semblant de croire que les économistes ramènent tout à l’argent. Ce procès est faux, les économistes non seulement n’ignorent pas que les hommes ne sont pas un porte-monnaie mais parmi les percées des plus notables des dernières années, l’étude des émotions ou des passions fait parti des analyses économiques (simplement là encore au lieu de se contenter de dire que la passion est irrationnel et donc qu’elle n’est pas étudiable, l’économie passe au tamis de son modèle des passions et des émotions pour tenter de discerner ce que même dans les passions et dans les émotions il y a de rationnel et de Maximisateur).

Si tout se vaut, alors rien ne vaut.

¤ PERROUX ¤ R. COASE

Dol = Contrat sous la menace d’un individu

Passer au Tamis = examiner sévèrement

A l’aune = en prenant pour élément de mesure, de comparaison.

IEIM = Individu Evaluateur Inventif Maximisateur

(10.09.08) L’économie politique étudie donc la façon dont les être humain s’y prennent pour effectuer leur choix. Même l’individu dont les revenus sont les plus élevés dans le monde est obligé de façon ultime de sacrifier entre des consommations marginales. Dire que l’économie est la science des choix c’est rappeler une évidence dont les conséquences sont capitales dès qu’il y a le choix, il y a éviction (ceux qui font de la discrimination un thème de bataille politique sont « à coté de la plaque ». Car la vie étant une suite de choix nous ne cessons par nos actes de discriminer à toute instant. Si vous décidez d’acheter une Renault vous avez discriminer en défaveur de toutes les autres marques, si vous choisissez un boulanger les autres sont fondé à se plaindre d’une discrimination, si vous choisissez un petit ami les autres jeune homme sont fondé à se plaindre d’une discrimination scandaleuse), bref choisir c’est discriminer. Le thème de l’amour est la fondation de la discrimination.

Mais au faite pourquoi faut-il effectuer des choix ? Et au-delà pourquoi faut-il pratiquer l’économie ? Il faut pratiquer l’économie car il faut lutter contre un phénomène qui est la base même de ce combat, c'est-à-dire le phénomène de la rareté.

Si tout était disponible dans les quantités souhaitées, dans les qualités espérées, au bon endroit et au bon moment nous n’aurions pas à lutter contre la rareté. Nous serions dans la société d’abondance, thème évoqué de façon récurrente dans les trente glorieuses ou certains ont émis l’idée (GALBRAITH, Affluent society) qu’un jour nous serions si riche qu’il n’y aurait plus à pratiquer l’économie, c'est-à-dire à faire un effort qui est de lutter contre la rareté.

Double grossière erreur, la crise des années 70 est venu rappeler que dans ce domaine rien n’est jamais gagné définitivement, mais surtout GALBRAITH commets une erreur conceptuel majeure car le phénomène de rareté se renouvelle de lui-même dans la mesure ou nous cherchons toujours à faire mieux et que l’idée d’une satisfaction finale et définitive dans l’histoire des hommes à propos de la lutte contre la rareté, celle-ci est une idée fausse car elle signifierait la fin de l’histoire. Si un jour l’homme ne cherche pas à trouver une solution encore plus satisfaisante alors l’histoire de l’être humain s’arrêterait. L’enseignement permet de former des hommes libres pour éviter que celui-ci tombe dans des pièges.

S. JEVONS dit que se sera la fin du monde quand on aura plus de ressources naturelles, c’est faux puisque l’homme trouvera un substitut, les ressources ne s’épuisent pas elles se remplacent par l’évolution des techniques. Les lois économiques sont inévitables, imaginer qu’il n’y est plus besoin d’économie est une idée erronée, car l’homme veut toujours faire mieux, faire de plus en plus de choses et accumuler de plus en plus d’utilité pour être toujours plus heureux.

G. STIGLER, « des goûts et des couleurs, cela ne se discute pas », la subjectivité est un danger.

Personne ne perçoit de la même façon l’information par rapport à notre grille de préférence, nous sommes radicalement subjectivisme, c’est le subjectivisme réaliste.

Cette lutte contre la rareté sera d’autant plus efficace quelle ne sera pas désordonnée. Si au lieu chacun de lutter dans son coin et de tenter de produire tous les biens et services que nous avons besoin pour subsister, pourquoi ne pas s’organiser et pourquoi encore ne pas être solidaire ? Voila qui justifie, et la division du travail et l’échange et l’apparition de la monnaie.

La division du travail : plutôt que d’être simultanément au four et au moulin pourquoi certains d’entre nous ne pourrait-il pas se spécialiser dans le domaine dans lequel il se sente relativement le plus apte par exemple la boulangerie. Qui plus est, plus ils feront ce métier et plus ils seront habile dans ce m étier, c'est-à-dire que leur courbe d’apprentissage va augmenter notablement leur productivité et donc va abaisser les coûts.

Evidemment si la division du travail se généralise notre boulanger va avoir de quoi manger mais il ne pourra se transporter d’un coin à un autre, mais comme d’autres se sont spécialisé dans les moyens de transport, le premier va acheter à l’autre des vélos permettant en retour au second d’acheter la production de ce dernier. A son tour ayant reçu du pouvoir d’achat et des moyens de paiement, notre boulanger pourra acheter des téléphones et ainsi de suite…

Le résultat irréductible de la division du travail, c’est le progrès et l’échange.

Mais concernant les modalités de l’échange, on peut imaginer (et cela c’est produit pendant des millénaires) d’échanger des vélos contre des croissants et de même pour tous les biens, exemple : un vélo s’échangera contre 300 croissants. Mais n’est-il pas plus commode d’isoler un bien de le nommer « monnaie » et de calculer la valeur de tous les biens et services par exemple en mouton. Cela simplifie de façon fantastique les calculs dans la vie économique, puisqu’il y’aura désormais un bien qui sera « unité de compte ». Bien sur c’est un progrès mais payer en mouton n’est peut-être pas très pratique. Aussi au fil des millénaires, la monnaie c’est dématérialisé devenant légère, plus pratique, plus maniable et surtout plus sécurisée.

Etre une unité de compte est la première fonction de la monnaie. Mais simultanément nous avons constaté que c’était aussi un moyen de paiement, deuxième fonction de la monnaie.

Mais à fin d’anticiper des accidents possibles dans l’avenir (l’être humain a une très grande inversion pour le risque) on peut vouloir garder une partie de sa richesse par de vers soi, sous forme monétaire, sous forme liquide ou des produits bancaires ou encore sous forme iliquide. La monnaie a une troisième fonction, elle est réserve de valeur.

Mais quand la monnaie se fait crédit, elle permet d’anticiper des valeurs à naître qui ne serait jamais apparue sans le fait de financer en prenant des paries des individus, des entrepreneurs qui ont des idées, qui vont ajouter des biens et services au stock existant mais qu’ils ne pourraient pas faire apparaître c’est biens et services faute de financement pour faire l’acquisition de facteur de production qui combiné entre eux va permettre de faire surgir la nouvelle proposition.

Les quatre fonctions de la monnaie sont donc : unité de compte, moyen de paiement, réserve de valeur, anticipation des valeur à naître.

Tant que je lutte tout seul contre la rareté je me disperse. Avant l’individu faisait toutes les taches lui-même pour son confort, puis il y a environ deux siècles on a commencé à se spécialiser. Car si chacun se spécialisait dans l’activité ou il était le plus apte, il gagnerait en habiliter et en productivité, c’est la courbe d’apprentissage, la courbe de Right. Chaque opération est calculée par un temps (divisé en 10 fois 6 minutes). Dans une entreprise la gestion de la production est l’opération la plus importante. Plus le temps passe plus je suis habile donc la courbe est décroissante de gauche à droite. (Temps en verticale, unité en horizontale). Dans la lutte contre la rareté, je vais m’organiser, lutte organiser contre la rareté. Lutte contre la rareté nous fait nous organiser mais nous oblige également à une solidarité. Chacun dépens de l’autre dans l’économie, personne d’entre nous, ne peut se passer de l’autre, il faut compter sur les autres pour pouvoir avoir tout ce que j’ai besoin et que je ne peut produite moi-même. L’entrepreneur est là pour satisfaire nos besoins. Cette solidarité pousse à l’harmonie entre les hommes. F. BASTIAT, Les harmonies économiques

On trouve notre place dans l’économie petit à petit par le regard des autres. On ne peut pas savoir qui je suis, où je suis, je trouve mon chemin, ce pourquoi j’ai fait petit à petit en proposant mes services aux autres, et cela me renvoie ce que je dois vraiment faire.

Je ne peut donner aux autres dans le système marchand et non marchand sans être sur de mes capacités.

SMITH, Théorie des sentiments nouveaux

La richesse des nations vient de la qualité des institutions, l’être humain doit pratiquer l’amour de soi-même, cela est la condition nécessaire pour aller vers les autres. La monnaie repose sur la confidence d’un groupe social. La monnaie a une communauté de paiement dans l’espace et dans le temps. Le pacte social repose sur l’acceptation de tous dans une communauté dans le temps et dans l’espace.

Le franc Suisse n’a pas été dévalué depuis 150 ans, aucune inflation.

Le dollar est accepté partout car sa communauté de paiement est mondiale, repose sur la confiance.

La monnaie ne coûte rien en terme de fabrication mais nous acceptons de lui donner une valeur dans notre communauté. Il faut toujours laisser planer la concurrence, car elle pousse à la perfection.

Le chèque va disparaître, la monnaie scripturale va laisser place à la monnaie électronique. Toute l’histoire de la monnaie peut se résumer dans sa dématérialisation et sa lutte contre le vole. Choisir c’est évincé, et évincer c’est discriminé. Tout nos choix sont discriminatoire.

¤ GALBRAITH, Affluent society ¤ SMITH ¤ S. JEVON ¤ G. STIGLER ¤ F. BASTIAT

Subjectivité = se dit de ce qui est individuel et susceptible de varier en fonction de la personnaChapitre 2 _ L’économie Politique, Comment ?

Section 1 : Les trois questions de SAMUELSON

(11.09.08) On sais désormais la raison d’être et la justification de pratiquer l’économie (si nous n’avions pas pratiquer l’économie nous serions déjà tous mort). Il faut se demander maintenant comment nous nous y prenons et à quelles conditions ont peu réellement parler de système économique.

Un système économique, c’est un assemblage d’éléments qui combiné les uns aux autres permettent de répondre de façon cohérente et ordonné à trois questions, appelé questions de SAMUELSON :

Comment, et pour qui produire ?

La première que produire, fait allusion aux problèmes de la révélation des préférences.

Puisque simultanément nous ne pouvons pas tout produire à toute instant il faut un mécanisme qui va permettre de révéler l’intensité des préférences des individus.

En système planifié, c’est le planificateur, par exemple le gosplan, qui décide de ce que l’on va produire, il va donc ordonner par ordre décroissant la liste des biens et services à produire. Evidemment il est souhaitable que le planificateur connaisse bien l’intensivité des préférences de la demande dans la société (comment connaît-il les préférences et par quel miracle, personne ne le sait).

En économie de marché la réponse est toute différente : les entrepreneurs nous proposent leurs biens et services, soit nous plébiscitons l’offre en question et cela encourage le producteur à continuer mais vu le succès de cette proposition bien d’autres vont en faire une identique. A d’autre moment le consommateur rejette la proposition. Un mécanisme impersonnel d’itération entre l’offre et la demande révèle ici des préférences, là les indifférences. C’est le mécanisme du marché par la rencontre entre l’offre et la demande qui révèle l’intensité des préférences et le prix que le consommateur est prêt à accepter de payer.

Pour les biens marchands habituels négociable sur le marché non seulement ce mécanisme est efficace mais il donne toute satisfaction aux uns et aux autres (moins la question de ceux dont la demande est faible, mais c’est ici une confusion entre que produire et pour qui produire ?)

S’agissant des biens privés la procédure d’écrite semble donc donner satisfaction.

Mais s’agissant des biens publics (police, défense…) c'est-à-dire des biens non marchands qui ne peuvent obéir à une procédure d’offre et de demande, une très redoutable question se pose : Comment les entrepreneurs s’y prennent pour déterminer la dose de justice ou de police ou de défense que souhaite les citoyens-consommateurs ?

En démocratie la réponse semble facile et aisée, les producteurs de biens publics (entrepreneur politique) proposent des programmes différents, les citoyens-consommateurs votent et le programme qui l’emporte est appliqué déterminant entre deux élections les quantités de biens publics offerts, l’élection est ce qui révèle les préférences collectives en ce qui concerne les biens publics.

Malheureusement, le paradoxe de Condorcet démontre que de la procédure électoral il peut sortir des résultat proprement aberrant puisque la transité des choix n’est pas respecté.

Le paradoxe de Condorcet démontre que le programme A peut être préféré par une majorité d’électeurs à B, B peut être préféré à C mais que C peut être préféré à A.

Le théorème de ARAUT a essayé de prouver que cette thèse est fausse mais il n’a pas réussi, alors selon le paradoxe de Condorcet, la démocratie est le pire des systèmes puisqu’elle montre une forme d’irrationalité.

En imaginant la question précédente résolue de façon satisfaisante, on sait désormais que produire, mais faut-il encore le produire. C’est la question de l’affectation des ressources, c'est-à-dire les facteurs de production, à mettre en œuvre afin de produire les biens et services précédemment identifiés comme souhaités par les consommateurs.

C’est la question comment produire, elle concerne l’affectation des ressources productives et se décline par des fonctions de production dont l’intensité capitalistique dépend évidemment des doses instillé dans la fonction de production. Celui qui choisit de mettre plus ou moins de travail et/ou plus ou moins de capital dans la fonction de production est évidemment l’entrepreneur.

Dans une forme élémentaire la production est donc fonction du travail et du capital, donc est une fonction de P = fonction (W, K)

En imaginant une substituabilité parfaite entre les facteurs de production, je peux remplacer du capital par du travail et du travail par du capital.

P = fonction (3W, 3K) (1) intensité capitalistique est de 1

P = fonction (4W, 2K) (2) intensité capitalistique est de ½

Donc la fonction de production (1) est plus intense en capital.

On peut se demander ce qui détermine l’allure de la fonction de production, c'est-à-dire la raison pour laquelle elle est plus intense en capital ou en travail.

La réponse évidemment provient du prix respectif des facteurs de productions, le travail n’a pas de prix mais il a un coût, le taux de travail est le coût des salaires.

Le capital, soit l’autofinancement a aussi un prix puisqu’il a fallu emprunter aux banquiers, le prix du capital c’est le taux de l’intérêt.

Si durablement le taux de salaire s’écarte du taux de l’intérêt, que le travail coûte plus cher que le capital, l’entrepreneur va substituer le travail au capital. Autrement dit le prix respectif des facteurs déterminent l’allure de la fonction de production (sont évidemment des démagogues ceux qui disent qu’il faut augmenter indéfiniment et sans conséquence les salaires sans que s’opère à terme dans ce cas là une substitution en faveur du capital et au détriment du travail. Il y a des lois en économie qu’on ne peut pas éternellement ignorer sans le payer par des conséquences).

Evidemment en économie planifié c’est le planificateur qui décide de l’affectation des ressources (voila qui explique l’instauration du passeport intérieur, parce que si chacun décide comme il le veut de travailler où il veut, les résultats et les objectifs du planificateur ne seront jamais atteint).

¤ SAMUELSON

Itération = Action de répéter, de faire de nouveau

Instillé = Action d’introduire quelque chose lentement

Démagogue = Attitude consistant à flatter autrui pour accroître sa popularité.

Paradoxe de Condorcet, théorème de ARRAUT

Rente de situation = revenu sans effort productif, en fonction du placement (exemple : le restaurant qui vend ses croissants plus cher qu’un autre car il est devant la tour Effel).

Le ministère de la défense est la variable du déficit public.

(15.09.08) Pour qui produire ?

C’est la question de la répartition des revenus. Une fois qu’on a produit, il s’agit de répartir les fruits de la production puisqu’il a fallu embaucher des facteurs de production pour produire ce qui a été précédemment révélé.

Techniquement, la résolution de ce problème est aisée. C’est en fonction de la productivité marginale, c'est-à-dire de la valeur ajoutée que les différents facteurs sont rémunérés. Le dire est peut-être plus facile que de le calculer, car déjà dans une combinaison productive, faut-il imputer à chacun de qui lui revient ? Plus la tache est complexe plus on est nombreux et moins l’imputation est aisée. Plus la tache est collective, intellectuelle et immatérielle et moins elle est facile à imputer. L’intensité a laquelle le produit est demandé, la rareté relative et la productivité marginale.

On s’aperçoit que techniquement la question de la répartition des résultats n’est pas très difficile en économie de marché (en économie de plan c’est la planificateur qui décide de la rémunération en fonction de l’idée qu’il se fait de l’utilité d’une tache). Au-delà de la réponse technique, l’enjeu de la répartition des résultats pour qui produire est politiquement explosif.

Ce n’est en rien un hasard c’est déjà Platon et Aristote qui débattaient de cette question en laissant du reste des formules immortelles. Pour Platon et les platoniciens « à chacun selon ses besoins » c'est-à-dire encore, la justice distributive, c'est-à-dire encore la répartition personnelle des revenus. Ce sont ces idées qui justifie les transferts sociaux, prendre à ceux dont les revenus sont les plus importants, sont les plus élevés pour redistribuer à d’autres. Les autres, s’est par exemple ceux qui ne peuvent pas participer à la production (et même la question se pose pour ceux qui ne veulent pas participer à la production ; doit-on les laisser mourir de faim ?). Ici on reçoit des revenus parce qu’on a beaucoup d’enfants (allocation familiale) ou parce qu’on a eu des malheurs, parce que on reprend un emploi ou parce que on est fille/mère. C’est le statut de la personne qui justifie les transferts des uns vers les autres.

Aristote s’oppose totalement à Platon dans tous les domaines. Il va répondre « à chacun selon ses mérites », c'est-à-dire la justice commutative, c'est-à-dire la répartition fonctionnelle des revenus. Il y a une minorité oppresser en France, c’est les riches. Être libre c’est s’informer.

Le débat depuis Aristote et Platon n’a guerre évolué quand au fond et même le débat a rebondit violement dans la controverse entre deux très grands penseurs J. RAWLS (justice distributive) et F. HAYEK (justice commutative).

Dit encore autrement, évidemment les libéraux authentiques sont du côté d’Aristote et de HAYEK, alors que la famille sociale démocrate est évidemment du côté de RAWLS (c’est désormais du reste pratiquement au-delà des controverses la seule chose qui différencie désormais en France par exemple le PS et l’UMP. Les transferts sociaux sont un moyen d’apporter une justice sociale. A la question comment produire ils vont être d’accord mais à la question pour qui produire ils vont s’étriper).

RAWLS = une société est juste quand avec l’accord de tous, un maximum possible de redistribution va des uns vers les autres, que les riches payent pour les pauvres. Si tel est le cas, le débat serait sans doute vite clos et chacun s’accorderait soit sur le plan humain, soit sur le plan religieux, soit sur le plan moral à trouver qu’il est bon que les fortunés aident les démunis. Encore faut-il savoir quel est le mécanisme de dépossession et de transfert. Evidemment RAWLS est l’inspirateur de tous les socio démocrate actuels (Théorie de la justice).

HAYEK = si pour R. la justice est un résultat, pour H. et les libéraux, elle est une procédure. On ne peut jamais qualifier un résultat de juste ou d’injuste pourvu que la procédure d’acquisition des résultats soit le fruit simultanément d’un choix libre du consommateur et ce dernier est libre que si il y a concurrence. H. se situe dans une tradition classique et chrétienne suivant laquelle la justice n’est pas collective mais individuelle. Le terme justice sociale est apparue au 20e siècle et selon H. l’étendard de la justice sociale sert à tous les groupes de pression pour essayer de capturer un maximum de prélèvements obligatoires, c'est-à-dire de revenus sans efforts productif particuliers (rent senking).

Les deux thèses du moins dans leur fondement sont parfaitement antagonistes et réconciliable. Si au lieux de s’arc-bouter sur des doctrines voir même des postures idéologiques, on essaye d’introduire l’équité peut-être peut on proposer un sentier juste qui consiste en la proposition suivante : si sur le plan des principes on a le droit de refuser toute répartition, sur le plan pratique il existe une énorme majorité d’individus pour considérer dans nos société contemporaines qu’un groupe social s’honore de prendre en charge les plus petits, les plus humbles, les plus faibles.

En se domaine il en faut cependant de beaucoup qu’à partir d’un certain seuil il n’y est pas de conséquences. On peut postuler raisonnablement qu’à partir d’un certain seuil de P.O des mécanismes de décinsitations commence à opérer et si le gâteau se réduit ou augmente de moins en moins, tous sont perdants y compris les plus humbles. Il n’est pas si banal de rappeler qu’avant de distribuer il faut produire.

En imaginant que cette solution médiane reçoive l’appuis du plus grand nombre, il faut encore déterminer trois points : d’une part jusqu’à quel seuil faut-il prélever et répartir, d’autre part la ponction répartition est optimal si elle est faite par les hommes de l’état ou par la charité privé, enfin faut-il s’assurer que les bénéficiaires de la répartition sont bien ceux qui en ont les plus besoin (ainsi par exemple en imaginant que tout le monde s’est accordé sur la proposition suivante « nul ne doit mourir de faim ou de froid », quand dans un pays près de 50% de tout le PIB est pris aux uns pour être distribué aux autres c’est depuis très longtemps qu’il ne devrait plus y avoir un pauvre). On veut dire qu’il est d’une importance vitale d’identifier les destinataires et que la manne publique ou privée aille bien vers eux.

En imaginant cependant tout cela résolu, on peut ultimement s’interroger sur un dernier plan sur le plan moral ; est-ce que la solidarité privée ne pèse pas d’un poids plus grand que l’intervention de l’état en ces domaines ? Via la violence légale de l’impôt on peut se retrouver dans la situation suivante : quelqu’un qui est un monstre d’inhumanité peut être emmener malgré lui à soulager bien des misères. C’est immoral et son action peut être récusée. Peut importe répondrons d’autres c’est le résultat qui compte et soulager les misères humaine.

C’est tout le débat entre intentionnaliste et les conséquentalismes, une action doit être jugé à l’aune de ces intentions, pour d’autres une action doit être jugée à ces conséquences (à l’aune encore de ce critère un chrétien conséquent est évidemment du côté des libéraux et de H. c'est-à-dire intentionnaliste).

Le libéralisme gagnera toujours car il prend l’homme comme il est.

R. la justice est un résultat, un contrat social, contractualise.

H. la justice est une procédure.

A qui profite la redistribution ?

¤ J. RAWLS ¤ F. HAYEK ¤ ARISTOTE ¤ PLATON

Arc-bouter = Se pencher, croire.

La manne = une ressource.

(17.09.08) Le prix du marché, selon qu’il monte ou qu’il descend, donne la production que doit faire les entrepreneurs, c’est un signal. Il y a une demande sociale, de compassion envers ceux qui souffre. La demande sociale est forte.

La demande sociale pour la justice sociale étant forte, les transferts sociaux sont réclamés massivement d’autant plus que les gains sont dispersés alors que les perdants sont concentrés.

Il faut évidemment prendre en compte cet aspiration mais l’économiste est obligé de faire remarquer deux choses : d’une part, à partir de quel seuil les transferts massifs découragent les plus productifs ? ; D’autre part, est ce bien les plus nécessiteux qui sont les bénéficiaires de la répartition ? [Les PO sont un assez bon indice synthétique de la socialisation de la richesse. Il s’agit de l’ensemble de ce qui est prit aux uns et va être redistribuer aux autres. Le point de rupture et d’infliction en ce domaine fut « évidemment » le fait de la droite. Les chiffres sont éloquents si nous repartons de la 5e république, quand le général de Gaulle arrive au pouvoir, les PO sont de 34,9% du PIB (de 58 à 74), à partir de Giscard ils passent à 42,1 (de 74 à 81), Mitterrand 44,5, Chirac 45,7]

Il n’y a pas un groupe, une profession depuis 1928 qui a bénéficié d’un avantage propre.

L’économiste essaye de comprendre la logique du comportement humain, individuel, et c’est à partir des conclusions de ce constat que BECKER va réaliser l’une des plus remarquable percée méthodologique de toute l’analyse économique.

Section 2 : Au-delà de l’économie marchande, l’économie non-marchande.

Nous étions déjà passé à l’économie de la définition à la « JB SAY », à une définition à la « MISES », l’économie étudie l’homme en train d’agir, c'est-à-dire l’homme en train de faire ses choix. La praxéologie a déjà été une révolution dans les territoires couverts par l’économiste. Le grand mérite de BECKER a été détendre la méthode de l’économiste à l’ensemble des actions humaines. Sur le plan méthodologique, il faut écarter les fausses querelles sur l’impérialisme de l’économique où l’idée de territoire réservé à jamais. De deux choses l’une, ou pour expliquer la façon dont les hommes se conduisent, la méthode de l’économiste est plus féconde, plus robuste et il faut adopter la méthode de l’économiste ou elle est moins explicative et il faut que l’économie revienne à son domaine habituel. Autrement dit le seul critère discriminant pour une théorie est sa fécondité explicative.

Introduction :

BECKER est donc le pionnier de l’élargissement de la Science Economique, le mérite de cet auteur aurait été de soumettre à l’analyse économique une série de problème qui jusqu’à lui échappait et relever d’autres disciplines. Il a ainsi proposé une analyse économique du mariage, de la famille, de la criminalité, des partis politique et des groupes de pressions (MOLSON), de l’enseignement, de la santé, de l’immigration. Tout ces sujets étaient jusque là chasse garder des juristes, politologues, sociologues, psychologues : voila que l’économiste fait éruption et fait éclater les frontières entre les sciences sociales. On a pas manqué de crier à l’impérialisme des économistes et on a fait à BECKER un procès en sorcellerie, celui de tout ramener à l’économie c'est-à-dire de pratiquer le réductionnisme (réduire à) bref de dire que l’homme ne serait qu’un tiroir caisse.

Ce procès est inique (scandaleux) car ceux qui ignorent les adversaires de l’économie non marchande c’est que les débordements de BECKER ne se réduisent pas à l’idée stupide que tout s’achète et tout se vend. Pour les économistes Béckériens, l’économie n’est plus la science de la richesse mais la science de la décision humaine.

Ce qui justifie sa démarche, c’est qu’il place les décisions individuelles au cœur de toutes explications théoriques. L’homme rationnel applique son aptitude au calcul à tous les choix qu’il doit effectuer. Voila déjà qui créer une convergence entre les choix quelque soit la sphère de décision. D’autre part on observe que deux variables pèsent lourdement dans tous les choix humains, d’une part le temps et d’autre l’information. Le temps c’est ce qui fait le lien entre les diverses activités de l’homme : nous sommes au départ doté d’une dotation globale de temps (espérance de vie) et on doit la distribuer le mieux possible entre le travail et le loisir, entre l’usage de plusieurs biens (on cherchera ceux qui nous font gagner du temps) et entre les différentes formes d’organisations de la vie privé (le mariage gain de temps ?). Quand à l’information elle est lié au temps (a-t-on mesurer l’information imparfaite, l’homo économicus cherche de l’information tant que le gain attendu de la recherche d’information supplémentaire lui rapporte plus, que les opportunités qu’il ratte en continuant à chercher de l’information. Quand là recherche de l’information marginal excède le gain attendu par cette nouvelle information l’individu rationnel arrête de chercher et d’acquérir de l’information). Pour BECKER c’est donc bien le même individu qui produit, se marie, à des enfants, qui vote. L’individu est donc un véritable capital que lui et sa famille constitue, développe, entretienne (moyennent des coûts). Le capital humain est évidemment le plus décisif pour expliquer le progrès économique.

1 : La supériorité espérée du modèle de l’économiste

A) Quelques traits du modèle de l’économiste

Toutes théories consistent à élaborer un modèle simplifié. La théorie micro économique propose donc un modèle simplifié du comportement humain. Ce modèle n’a de valeur que si d’une part il est cohérent et d’autre part si il peut être confronté à la réalité et peut faire l’objet de vérification et possiblement d’infirmation (on rappelle ici qu’une théorie n’est pas une proposition valide si ces hypothèses de départ sont insusceptible de vérification).

L’intérêt du modèle de l’homme formulé par les économistes est qu’il explique beaucoup de phénomènes avec peu d’hypothèses de départs. Ce modèle est dit BRUNNER. MECKLING, c'est-à-dire le modèle IEIM.

I = la première lettre signifie que seul des individus sont capables d’actions et que le seul objet pertinent est étudié son comportement, la quasi-totalité des économistes rejettent le holisme c'est-à-dire l’idée que l’explication de la réalité est plus robuste, si j’étudie les classes, les groupes, les catégories socio professionnel, les cohortes.

E = l’individu est capable de classer ses préférences et donc d’évaluer. Il est évidemment transitif, ce qui signifie que si un individu préfère Mozart > Mitchell, Mitchell > Manson donc Mozart > Manson.

L’ordre de nos préférence ne cesse de changer, loin d’invalider la rationalité, cela la renforce puisqu’il signifie que le temps qui passe qui charrie avec lui de l’information et des expériences bonnes ou mauvaises, nous amène à tirer des conclusions et à réviser nos choix évinçant se qui nous plait moins, répétant se qui nous satisfait plus.

I = comme inventif. Les individus à tout instant se projètent dans demain. Pour réaliser leurs fins, ils adaptent à tout instant les moyens qui leur permettent d’arriver à leurs fins.

M = comme Maximisateur : l’individu préfère toujours dans tout ses actes, dans toute sa vie et toutes les occurrences plus à moins. Dès que quelque chose lui procure moins de satisfaction que plus de satisfaction il tente de l’évincer. Il est capable de se projeter dans l’avenir, il acceptera de passer par des actes qui lui procure des insatisfactions afin demain d’encore plus maximiser. Exemple : il est assez peu probable que tous les cours vous apporte des satisfactions. Pourtant vous le faite car vous en espérer à travers l’acquisition d’un diplôme et donc des situations intéressantes, à responsabilité… Nous sommes des machines à calculer.

(01.11.08)

La planification est impossible car demain est toujours un autre jour. L’avenir est imprévisible, nous ne sommes pas dans un monde déterminé. Déterminisme, futur sans humanité, le libre arbitre n’existe pas (SCHACKLE). On ne peut pas prévoir ce qui se passera demain mais il faut que je me l’imagine pour ne pas être complètement désordonné, on ne peut pas prendre les moyens de mes fins. L’irrationalité n’est pas quelque chose qu’on a prévu qui ne se passe pas, chacune de nos actions nous apportent des utilités. De plus l’environnement change et je ne le connais pas, donc je ne peux pas prévoir mais ce n’est pas pour ça que je ne suis pas rationnel. Cependant les économistes peuvent prévoir.

L’avantage comparatif n’est jamais persistant.

Le pari de BECKER est de transposer un modèle reconnu fécond, opératoire dans la sphère marchande à toutes les activités de l’être humain.

Spéculant sur une unité de l’être humain, il va poser l’hypothèse que c’est le même être humain qui consomme, épargne, produit, investit… mais aussi que c’est le même qui décide dans un sens ou dans un autre pour tous les actes de sa vie, et c’est ainsi que BECKER et ses disciples vont tester la fécondité opératoire du modèle IEIM, étendu à toutes nos actions. Ainsi par exemple dans son très célèbre article sur l’analyse économique du crime, BECKER ne va pas postuler comme la criminologie contemporaine, comme la majorité des criminologues que le criminel n’est pas malade mais un décideur rationnel. Autrement dit investir dans la délinquance consiste à comparer les récompenses et avantages tiré de l’activité criminelle, par rapport à un travail légal (fatiguant et mal rémunéré). En intégrant dans le modèle la probabilité d’être appréhendé, la sévérité de la peine, l’état des prisons ou les remises de peines… Le criminel est un calculateur rationnel

Le modèle de l’économiste est évidemment en concurrence avec d’autres modèles dont il faut reconnaître que ces modèle l’ont largement emporté jusqu’il y a peu d’année, ainsi le modèle sociologique (BOURDIEU) est il encore très répandu. Il définit l’homme comme un être conformiste et conventionnel, dont le comportement est un pur produit de l’environnement culturel. Il s’en suit que les choix les fins propres, l’adaptation consciente au contexte n’existe pas ou de façon marginale, négligeable. L’individu n’est ni inventif, ni évaluateur, il peut être à la rigueur être maximisateur mais sa préférence incontestable pour le plus plutôt que pour le moins fait l’objet d’une manipulation subtile et inconsciente.

Cette vision de l’individu et de la société conduit au structuralisme pour lequel des valeurs et normes sociales exogènes (hors de nous) déterminent un ordre au dessus des individus et hors de leur participation. Tout est déterminé et joué à la naissance. Nous sommes ce que nous sommes et nous ne pouvons y échapper (exemple fournit par le livre culte des 68 signé BOURDIEU PASSERON en 1966, Les Héritiers, qui tente d’expliquer et de vérifier la thèse de la reproduction sociale qui postule qu’on ne peut pas échapper au déterministe de classe et que les enfants de bourgeois seront des bourgeois et inversement. L’explication principale que notre système scolaire favorise outrageusement la culture générale. Se fait avantage évidemment les enfants de classe aisé et culturellement élevé. Les auteurs cependant se tirent une balle dans le pied à ce jeu là car se sont les enfants d’enseignant qui sont le plus favorisé, classe qui théoriquement ne font pas parti des exploiteurs).

Sur le même sujet, pour comparer entre ce qui est une analyse idéologique dont les résultats sont connu d’avance, c'est-à-dire un travail dont les résultats sont supposé d’avance et évidemment vérifie ce qu’on avait vérifié au départ et un travail scientifique on comparera avec sur le même sujet le travail de BOUDON, L’Inégalité des chances.

(B) Quelques traits du modèle psychologique

Dans le modèle du psychologue l’individu est caractérisé par des valeur absolu structuré en une hiérarchie qui n’admet pas de substitution entre satisfaction. Le modèle psychologique classe les besoins par ordre d’urgence décroissant, c’est la pyramide de MASLOW, qui postule qu’ils seront toujours mit dans cet ordre. Indépendamment des raretés et des ressources qui peuvent servir à les satisfaire qui a quelque nuance près sont de toute façon largement semblable depuis les besoins de type animal jusqu’aux interrogations spirituelles.

Ce modèle exclut évidemment l’évaluation, l’invention, quant à la maximisation elle est uniquement de nature mécanique.

Ce modèle présente tout son intérêt à condition d’admettre que l’ordre de nos préférences non seulement est semblable pour nous tous mais que le temps qui passe qui charrie des expériences bonnes ou mauvaises ne changent rien à l’ordre de nos préférences, là encore il s’agit d’une vision mécaniciste bien pauvre et bien atrophiée de l’extraordinaire diversité des êtres humains.

L’échange est l’occasion de la concurrence.

(C) Quelques traits du modèle politique

Dans le modèle politique, l’individu est capable d’être un évaluateur et un maximisateur mais pas pour son propre compte. Son seul objectif est le bien public et non la satisfaction de ses préférences personnelles quelles soit charitables ou égoïstes. Ainsi les analyses politiques des comportements individuels font constamment référence à la bonne volonté et au souci du service public pour expliquer les actions des entrepreneurs politiques et dès qu’ils sont par les fonctionnaires qui techniquement assistent les entrepreneurs politiques dans la production de biens publics.

Cette conception est adossée évidemment sur ROUSSEAU et l’onction du suffrage universel permet à certains de représenter la volonté générale de tous, il est donc bien naturel que servant l’intérêt de tous on procure aux entrepreneurs politiques les moyens de servir l’intérêt de tous. Il est donc naturel de leur donner le monopole de la production et les moyens de produire des biens publics indispensables au groupe par le moyen de l’impôt.

Cette vision de HOBBES, constate que l’homme est un loup pour l’homme. Le seul moyen de ne pas nous entredévorer est évidemment d’aliéner une partie de notre liberté que nous acceptons en démocratie de remettre à d’autres (hommes de l’état) afin qu’ils mettent en place les moyens de coercitions qui nous empêche justement de nous entretuer. Ainsi et justifié non seulement l’existence de l’état, mais encore les moyens nécessaire à son action. Il est donc normal que le droit des hommes de l’état ne soit pas le même, et qu’il puisse être pour l’intérêt général exorbitant du droit commun. Si l’homme de l’état juge que l’intérêt général est de faire arriver un TGV jusqu’à la Roche sur Yon, là ou personne par la force n’a le droit d’obliger quelqu’un à vendre son terrain, les hommes de l’état on cette possibilité, c’est l’expropriation. Si l’homme de l’état juge que l’intérêt général est que tout le monde est accès aux soins il va prendre par la force aux uns des revenus pour permettre aux autres d’avoir accès aux soins.

Evidemment c’est l’homme de l’état qui décide de l’intérêt général.

On conviendra qu’en démocratie cela non seulement est possible mais tout à fait démocratique puisque ces tout le peuple qui participant au mécanisme d’élection décide du programme gagnant qui sera alors appliqué par les entrepreneurs politiques spécialisé dans les fournitures de biens publics.

Comment peut on trouver plus démocratique que le fait pour le peuple est de décider ce qui est bon pour lui ? Nul ne sait mieux que les citoyens votant en une journée, quel est l’intérêt général d’un pays.

Analyse critique : ce n’est même pas tant qu’il est plus qu’aisé de démontrer que l’addition des préférences individuel peut donner des résultats aberrants, mais le vrai problème est sans doute de se demander pourquoi l’intérêt général si il est général ne cesse d’évoluer au gré d’une majorité qui en un soir et d’une voie peut renverser totalement la vision de l’intérêt général qui prévalait précédemment. Si l’intérêt général est général il doit être stable au cours du temps ; d’autre part il est aisé de montrer que les entrepreneurs politiques ne cesse de servir des intérêts particuliers. Par quel miracle se fait il qu’à peu près tous les parlementaires se passionnent pour des activités qui sont celles de leur circonscriptions, il est plus fréquent aux élus ruraux de se passionner pour l’agriculture plutôt que pour la défense national de même, qu’il est facile de démontrer que comme par hasard le député de salon de Provence se passionne pour l’armée de l’air plutôt que pour l’armée de terre, de même qu’il est traditionnel que les députés de Brest montent au créneaux violemment pour défendre le budget de la marine. Si l’intérêt général est général personne ne devrait d’abord défendre sa circonscription. Il y a quelques semaines des dizaines de parlementaires ont assiégé le ministère de la défense pour que ne disparaisse pas ici un bataillon ou je ne sais quoi.

Sur cette question on lira l’article distribué et qui porte sur la théorie de public choice (décision publique), théorie dans laquelle les économistes marquent non seulement leur extrême scepticisme devant le fonctionnement du marché politique mais plus fondamentalement se demandent par quel miracle l’onction du suffrage universel permet de dégager l’intérêt général. Bien sur le vivre ensemble impose des procédures de décisions collectives mais s’imaginer que la seule procédure est de passer par des élus pour déterminer ce qui est bon pour un ensemble d’individu est une chose que conteste radicalement la SE.

La démonstration mathématique de l’impossibilité d’une révélation incontestable de l’intérêt de tous par la procédure du vote est démontrée et par le paradoxe de Condorcet, confirmé 2 siècles par le théorème de Arrow.

Il reste alors à se demander comment s’y prennent les entrepreneurs politiques pour décider de la dose de défense, de justice, de police… La théorie économique évidemment répond et démontre que c’est en fonction du poids électoral de chacun que chacun est soit arrosé soit évincé de la manne public, encore plus précisément, la capacité de nuisance de chaque groupe va lui donner plus ou moins d’efficacité sur le marché politique.

Qu’il soit entendu que l’entrepreneur politique n’est en rien plus méchant que la moyenne des individus. Par contre la théorie économique refuse de dire que l’entrepreneur politique sacrifie sa vie au service des autres. Plus exactement l’analyse économique se demande quel est le profit de l’entrepreneur politique. La réponse est que c’est un maximisateur de bulletins de vote et que pour se faire afin d’obtenir la majorité des voix plus une, il va et distribuer au clientèle nécessaire à sa réélection les biens publics et remettre à tous à chacun ce que le consommateur-citoyen souhaite entendre. Cela résout au passage le paradoxe, quand dehors des formations politiques extrêmes, tous les partis qui ont vocations au pouvoir vont avoir peu ou prou le même programme à peu de chose près. Si je distribue trop de biens publics, le surcoût fiscal associé à cette distribution va provoquer un fort mécontentement. Un programme libéral qui irait jusqu’au bout du retrait de l’état évidemment à la faveur de ceux qui payent beaucoup d’impôt. Mais tout ceux qui vivent en parti ou totalement de la distribution des biens publics et des transferts sociaux vont voter et se mobiliser contre ce programme. Or dans toutes nos démocraties depuis les années 30’ et en particulier en France l’effort fiscal a été concentré avec une extrême progressivité sur un petit nombre alors que les bénéficiaires des biens publics, des allocations familiales jusqu’au retraites, de la CMU à la gratuité apparente de l’école, en passant par les plusieurs milliers d’aides et de subventions fait comprendre qu’un programme minceur pour l’état ne peut recueillir qu’un petit nombre de voix. Qui plus est il y a peu de chance que les hommes de l’état si la branche sur laquelle ils sont assis.

Synthèse, Annexe : Un bref aperçut en histoire de la pensée Economique

On date souvent les débuts d’une analyse économique qui ressemblerait à quelque chose de contemporain, Adam SMITH et aux économistes classiques tous auteurs se situant à cheval entre le 18e et 19e, c’est évidemment l’erreur traditionnelle de notre monde contemporain qui pense avoir en tout domaines, tout inventé sous le nom ridicule de modernité.

Il s’en faut de beaucoup quand économie comme dans tous les domaines, on est tout inventé ces deux derniers siècles (le nombre de doctrine erronées est sanglantes, se sont particulièrement développé ces deux derniers siècles malgré ou peut être à cause de leur extrême désir de faire le bonheur des gens malgré eux. Tout ces constructivisme on un palmarès éloquent en nombre de milliers de morts), on trouve donc chez les grecs déjà des débats économiques de haute lignée.

On doit à Aristote et Platon d’avoir posé sinon résolu, les débats majeurs et les grandes hésitations de l’analyse économique.

Platon inaugure la tradition du constructivisme. Il sait se qu’est la bonne société, il décrit la hiérarchie des agencements institutionnels, bref, il est capable d’imaginer l’ordre social (voila pourquoi dans tous les manuels de philosophie il y a un paragraphe intitulé toujours « le communisme Platonicien ». Ce n’est pas que Platon soit collectiviste, mais par sa connaissance ex ante, par avance de la bonne organisation sociale, il commence un sillon qui va s’achever provisoirement par le siècle le plus désastreux, toutes choses = par ailleurs, le 20e siècle, celui de toutes les tyrannies, est celui des états totalitaires. Evidemment on ne sera pas étonné du rôle cruciale que Platon accorde à la cité pourvu qu’elle soit réduite à quelque édites les plus pures possible).

Aristote malgré quelques erreurs colossales inaugure une autre tradition, celle de l’ordre spontané. Pour lui l’ordre social est le résultat de l’action des hommes, des individus, et non d’un dessein pré établit par quelques uns. Il ne c’est pas ce qu’est la cité idéale pas plus dans l’ordre de la politique que dans l’ordre de l’économique. Il estime qu’il faut laisser les individus gérer leurs propres affaires. Il inaugure donc un sillon qui mène au libéralisme, alors que Platon inaugurait le sillon qui mène au socialisme.

Evidemment, ces deux auteurs sont aussi connus pour leurs débats acharnés, entre les partisans de la justice distributive, « à chacun selon ses besoins », et les partisans de la justice commutative, « à chacun selon ses mérites ».

Au regard de ce qu’ils ont posés, les erreurs des uns et des autres ne compte guère, elles devraient cependant permettre de les éviter à l’avenir. Ainsi de deux erreurs Aristotélicienne majeures :

La première attrait à la stérilité de l’échange et postule : dans l’échange ce que l’un gagne, l’autre le perd. Evidemment on se demande pourquoi celui qui perd accepte quand même d’échanger. Cette erreur se perpétue quand on dit par exemple que dans l’échange international ce que le pays riche gagne, le pays pauvre le perd. La théorie erronée dite Néo-marxiste de l’échange inégal, qui conclut donc à l’autarcie et au protectionnisme, puisque le pauvre serait lésé dans l’échange, trouve sa source dans l’erreur intellectuelle de la stérilité de l’échange.

La deuxième erreur enfante encore aujourd’hui de fausse réflexion et sa célèbre formule « l’argent ne fait pas de petit ». Par cette phrase Aristote condamne le prêt à intérêt (l’argent ne devrait pas produire d’argent).

Gagnons plusieurs siècles, et puisque Saint Thomas va ressusciter la pensée aristotélicienne, on ne sera pas étonné que lui aussi est des pages célèbres et fermes sur les différents motifs pour condamner le prêt à intérêt (en ce domaine, règne pourtant ignorance et désinformation car pragmatique comme toujours, l’église catholique va nuancer de beaucoup le propos directeur, de base. L’église distingue les œuvres nobles et les œuvres serviles, celles-ci qui rapportent un profit, si l’argent est distingué pour la magnificence des souverains les dépenses somptuaires sont même conseiller, d’où l’incroyable richesse de nos églises).

Concernant même le luxe, c'est-à-dire la chose privée ou la magnificence est chose publique quand au profit, l’église ne le condamne pas pourvu qu’il soit purifié et la meilleure façon est de le restituer à d’autre, c'est-à-dire de pratiquer l’aumône. D’autres causes de tendance plus austère en attendant ce carmélitaine considère que le superflus, c'est-à-dire tout ce qui n’est pas nécessaire à la vie quotidienne doit être redonné, il ouvre la porte aux prélèvements et à la restitution mais la différence c’est qu’il s’agit ici de donner aux pauvres et non à l’état.

Sur le prêt intérêt, les thomistes on des positions plus partagées que l’on ne croit. Ainsi le prêt intérêt est autorisé pour les expéditions marines, car la possibilité de retrouver la mise de fond était faible donc le risque était grand. Petit à petit, on admet ici et là, la possibilité du prêt à intérêt, non condamné par l’église.

Les ensembles catholiques avec pragmatisme autorise le prêt à intérêt, le saint Empire romain germanique, la moitié Sud de la France.

Gagnons encore deux ou trois siècles, pour rencontrer la première école qui va fonder toute l’économie, c'est-à-dire les économistes classiques. Ce sont des anglais et des français, certains optimistes (SMITH, RICARDO, SAY, BASTIAT…), et d’autres sont pessimistes (MALTUS). C’est qu’ils prennent l’homme tel qui l’est et vont essayer n’ont pas d’inventer mais de repérer les institutions qui rendent vertueux malgré nous, si l’on évacue du message classique la pre

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