Le chômage, et s'ils avaient tous tords ?
Étude de cas : Le chômage, et s'ils avaient tous tords ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lowell Gatt • 6 Mars 2018 • Étude de cas • 1 509 Mots (7 Pages) • 437 Vues
GATT
Lowell
Groupe 1
Commentaire de texte
L'étude porte sur un article paru dans Libération, article écrit par Olivier Blanchard, un économiste du XXe siècle. O. Blanchard exprime son point de vue sur le chômage et contredit Charles Wyplosz, ainsi que la majorité des économistes et des organisations internationales. En effet Blanchard tente de prouver ou du moins de donner des éléments qui peuvent faire réfléchir sur la question qu'il se pose et qui est d'ailleurs le titre de cet article « Le chômage, et s'ils avaient tous tort ? ».
Le chômage peut être expliqué par diverses facteurs et représente l'inactivité d'une personne souhaitant travailler. Son concept a toujours donné lieu à des controverses.
Dans une première partie il est question d'étudier les points de vue des deux économistes que sont Wyplosz et Blanchard. La seconde partie est consacrée à la thèse que défend l'auteur de cet article. Quant à la troisième partie elle concerne les faits empiriques qui confirment cette précédente thèse.
Selon Charles Wyplosz, la cause de la montée du chômage est due aux rigidités du marché du travail. La rigidité du marché du travail se définit par plusieurs facteurs caractérisant le marché du travail comme par exemple les assurances chômage ou encore les coûts de licenciement, la flexibilité des entreprises quant à elle représente la réactivité d'une entreprise à agir sur ses facteurs travail et capital afin de réagir à des fluctuations économiques. D'après Wyplosz : « Seule une redéfinition du difficile équilibre entre protection sociale et flexibilité des entreprises peut amener à une diminution durable du chômage. » En effet d'après les principes économiques fondamentaux et les apports de bon nombres d'économistes récents, il y a corrélation entre les protections sociales et la flexibilité des entreprises et la montée du chômage. Ici l'auteur prétend qu'une modification de ces instruments permettraient une diminution du taux de chômage. « Wyplosz se fait l’écho d'un large consensus, qui de l'OCDE au FMI, en passant par la Banque de France et la plupart des candidats à l'élection présidentielle »Tous sont d'accord avec Wyplosz. C'est pourquoi l'auteur de cet article se demande donc « Et s'ils avaient tous tort ? »
Le point de vue d'Olivier Blanchard contredit totalement celui des entités économiques précédemment citées. Il exprime tout au long du texte qu'il est fort possible que « le chômage pouvait être largement résorbé par les politiques macroéconomiques traditionnelles, telles que la relance de la demande ». D'après lui ces politiques dites traditionnelles devraient peut être être remises au goût du jour. Blanchard assure que la demande joue un rôle primordial sur le chômage et que celle ci pourrait être la cause principale : « Qu'une demande insuffisante puisse être à l'origine d'une longue période de sous-activité est presque une évidence. ». Dans cet article l'auteur apportera des exemples qui permettront de mettre en avant ses idées et donc en partie, via les politique de relance : la théorie Keynésienne.
Il convient de présenter la vision économique de l'auteur. Olivier Blanchard fait référence à la théorie Keynésienne. Elle se définit comme suit :Le niveau de l'emploi est déterminé par la demande effective. Le niveau d'emploi dépend du niveau de production qui dépend lui même de la demande effective que l'on nomme aujourd'hui demande anticipée. La demande anticipée représente la la demande globale attendue par les entreprises afin de déterminé leur niveau de production, d'investissement et d'embauche. Ces derniers dépendent de la demande de biens de consommation des ménages et de la demande de biens de production des entreprises d'où la définition de Keynes qui décrit le plein emploi lorsque l'égalité consommation et investissement est vérifiée. Cependant la demande peut être insuffisante pour assurer le plein emploi car l'offre globale peut égaler la demande globale. Ce qui créera un déséquilibre et donc un « chômage involontaire » puisque les personnes sont prêtes à travailler pour un salaire donné mais les entreprises n'embauchent pas. Les néoclassiques appellent ce chômage « chômage volontaire ». En effet pour eux, la courbe de demande et d'offre se croisent à l'équilibre et il y a de ce fait une quantité de travail et un salaire d'équilibre qui sont maximales et donc il ne devrait pas y avoir de chômage. Ils estiment que s'il y a chômage c'est que les individus refusent de travailler pour un salaire trop faible. Pour Keynes ce chômage vient du fait que les entreprises n'ont pas anticipé la demande. Le niveau d'emploi dépend donc selon Keynes principalement de la demande.
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