Le Plan Nord
Étude de cas : Le Plan Nord. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 3 Juin 2013 • Étude de cas • 2 059 Mots (9 Pages) • 545 Vues
INTRODUCTION
Il y a de cela un peu plus d’un an, en mai 2011, le gouvernement québécois propose l’idée de développer et d’exploiter les régions nordiques du Québec. C’est à ce moment qu’est né le Plan Nord, un projet économique d’une génération entière, qui se déploiera sur 25 ans. Tenant très à cœur à notre ancien premier ministre libéral Jean Charest, ce projet a pour but d’exploiter le riche sol québécois par ses mines, sa forêt, son énergie et plusieurs autres ressources tels que l’agriculture et la pêche, au nord du 49e parallèle, soit de la côte-Nord du Québec jusqu’au Saguenay lac Saint-Jean. Mis de l’avant pour contrer le réchauffement climatique, le Plan Nord représente l’expression même d’une vision du développement durable, mais surtout un des plus grands chantiers de développement économique, social et environnemental de notre époque, qui comprends l’ouverture de mines, le déploiement de plans d’énergies renouvelables et la construction d’infrastructures de transport. Des investissements s’élevant à près de 80 milliards de dollars représentent un financement public et privé substantiel, qui dépend essentiellement des exportations du Québec, ou plus précisément de la vente de ses ressources naturelles à l’étranger. Grâce aux besoins en main-d’œuvre que le Plan Nord engendrera ainsi que son besoin en connaissances et en expertises, ses effets positifs se répercuteront à la grandeur du Québec et même à la grandeur de la planète. D’ailleurs, il est à se demander si la situation économique mondiale actuelle est favorable au Plan Nord. Suite à quelques recherches, il est possible de constater qu’elle est effectivement présentement propice à long terme au plan Nord principalement en raison du manque global en ressources naturelles dans le monde, de l’émergence de plusieurs pays comme la Chine et de la pénurie d’emploi.
DÉVELOPPEMENT
Enjeux 1
Pour commencer, de multiples études amènent madame Sandra Besson d’actualité environnement à conclure que le monde ne pourra pas continuer de subvenir aux besoins de la population globale sans changer les modèles de développement actuel. En effet, les réserves de ressources naturelles ne seront pas assez suffisantes pour répondre à la croissance de la demande en ressources prévue suite à l’augmentation de la population mondiale pressentie d’ici 2040. Alors que les recherches dévoilent une croissance allant près des 9 milliards d’individus sans compter les 7 milliards d’humains déjà présent sur la planète, nous sommes rendu déjà à l’importante somme de 16 millions d’individus avec une augmentation élevée de près de 3 milliards de consommateurs de la classe moyenne, d’ici les 20 prochaines années. Il est inévitable que la demande en ressources naturelles augmentera par le fait même et ce, de façon exponentielle pour répondre aux besoins de la population croissante. D’après les estimations de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, pour répondre à la demande alimentaire générée d’ici les années 2050, les pays en développement devront doubler leur production agricole, sans oublier que la planète aura besoin de plus de 45% de plus d’énergie et 30% de plus d’eau potable. Malheureusement, compte tenu du fait que l’étendu des terres cultivables demeurent limité ainsi qu’un besoin d’eau douce soit vital pour l’agriculture, les quotas de récoltes agricoles devant être atteint pour satisfaire la demande élevée devront être obtenus en maintenant principalement une utilisation intensive des ressources foncières et hydriques actuelles ce qui mènera progressivement et sans aucun doute à l’extermination de celles-ci. Pour continuer sur le problème d’approvisionnement en eau potable, la pénurie touche déjà présentement plus de 40% de la population mondiale en plus des problèmes futures envisagés ci-dessus. En résumé, la planète doit trouver dans les délais les plus brefs, une source d’approvisionnement en ressources naturelles. D’ailleurs, le graphique ci-dessous présente de façon approximative le temps restant à plusieurs ressources naturelles avant de s’épuiser :
Notons, que les dates présentant l’épuisement des richesses exploitables de notre planète ci-haut sont données à titre indicatif. Elles peuvent différer en fonction de l'évolution, de la consommation et la conscience de notre civilisation. Les sources proviennent essentiellement de L'USGS, soit le service géologique des États-Unis mais encore de Science et Vie : construire un monde durable.
Cette situation alarmante favorise le développement des terres nordiques du Québec qui, selon Statistique Canada, dispose d’importantes réserves de ressources naturelles. Voici un graphique présenté par Statistique Canada, qui démontre la valeur des actifs non financiers dont disposent le Canada, c’est-à-dire la valeur de ses énergies en milliards de dollars, de l’année 2000 à 2010 :
http://www.statcan.gc.ca/pub/16-002-x/2011003/part-partie4-fra.htm
La province de Québec se place dans une position très avantageuse sur le plan mondiale en raison de son abondance en ressources naturelles. Les pays extérieurs convoitent notamment son secteur minier dans lequel il se classe parmi les 10 meilleurs producteurs mondiaux de charbon. L’exploitation des ressources forestières du Québec fait aussi en sorte de le placer dans cette si favorable position. Présentement, 60% du papier utilisé pour imprimer les journaux dans le Nord-Est des États-Unis y est acheminé directement des usines de pâtes et papiers du Québec. Sans parler de son réservoir énorme d’eau potable, le territoire québécois est recouvert d’eau potable à environ 10%. C’est avec cette ressource qui est l’eau que l’on peut produire de l’électricité pour de faible coût principalement grâce au barrage hydroélectrique, développé de façon durable au Québec. On utilise aussi beaucoup le vent au Québec pour produire de l’énergie par l’implantation d’éoliennes. Cette technique représente une des voies écologiques de l’avenir énergétique de la province, compte tenu de la présence nombreuse d’éoliennes sur le territoire québécois. Compte tenu de ce qui précède, on constate que le Canada est prêt à intervenir à ce manque actuel de ressource naturelles dans le monde, car il dispose d’importantes réserves juste en pensant aux ressources minérales et énergétiques qui se retrouve dans le sol, mais aussi
...