Le Marché Avicole
Dissertation : Le Marché Avicole. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar uyuy14 • 9 Octobre 2014 • 1 192 Mots (5 Pages) • 1 029 Vues
Suite à votre demande, je vous adresse cette note de synthèse qui porte sur le marché avicole dans le contexte de crise actuelle.
Le marché avicole est le lieu de rencontre des éleveurs de poules pondeuses (offreurs) et les consommateurs c’est-à-dire les ménages et les industriels. Sur ce marché très concurrentiel à l’échelle planétaire l’offre et la demande évoluent sans cesse ce qui entraîne des conséquences sur le prix et la concurrence
.Pour se diversifier voire se démarquer de la concurrence mondiale, il faut proposer des produits différents qui plaisent à la clientèle. Ainsi, la commercialisation et l’augmentation de la demande d’œufs bio impacte inévitablement le marché de l’œuf bio.
Cependant cette filière très secouée par la crise, les normes sanitaires, la réglementation nationale et européenne et la chute des prix créent de sérieuses difficultés de trésorerie des producteurs, contraint le gouvernement à proposer des solutions pour sortir de la crise
I/ évolution de l’offre et de la demande sur le marché l’œuf et les conséquences sur les prix et concurrence
L’offre sur le marché de l’œuf, marché concurrentiel et mondialisé ce qui signifie qu’il existe un nombre important d’offreurs mais aussi de demandeurs. Cette offre est en augmentation en 2013 après l’amélioration des installations avicoles exigées par l’union Européenne au travers d’une directive européenne sensible au « bien-être animal » quelques années auparavant. L’offre est supérieure à la demande ce qui entraîne une baisse des prix, en effet, Il y a un déséquilibre sur ce marché en 2013 ce qui provoque un prix en baisse (– 11,8 % pour l’œuf calibré et – 26 % pour l’œuf tout-venant) . En 2014, la situation s’est améliorée, la production et la consommation ont progressé…
Ainsi selon la loi de l’offre et de la demande, les variations de l’offre et de la demande modifient les cours donc les prix ce qui est le cas pour l’œuf. Ce produit ne permet pas une grande différenciation en l’état ce qui fait que les producteurs d’œufs de consommation subissent de plein fouet les variations de conjoncture par ex une surproduction ou à l’inverse une situation de pénurie.
Dans le cas de situation d’excédent, pour un produit alimentaire, la compétitivité se joue sur les prix face aux concurrents mondiaux et la France manque de compétitivité à l’exportation. Des coûts de production (travail, capital) faibles sont incontestablement un avantage pour les pays émergents. La stratégie est simple, il faut absolument baisser les coûts de production pour vendre sur les marchés ou innover dans ce secteur. Les Producteurs français redoublent d’imagination et proposent des produits à plus forte valeur ajoutée que les produits bruts : par ex les ovoproduits : Ce sont des produits obtenus à partir de tout ou partie de l’œuf, après élimination de la coquille et des membranes. Cette transformation se fait selon des normes très strictes d’hygiène et de sécurité. Ils sont destinés aux professionnels ayant besoin de grandes quantités d’œufs (ex: industriels de l’agro-alimentaire).Ainsi, sont vendus Une large gamme d’ovoproduits dans des conditionnements adaptés aux besoins de chaque client: blanc, jaune, entier, produits élaborés (sucrés, salés,…), dans des conditionnements au choix. Autre piste, proposer des œufs de qualité et respectueux de l’environnement : les œufs de poules élevées en plein air, bio…car les consommateurs sont sensibles à cet argument dans les pays développés.
Pour la demande d’œufs, elle est stable voire en diminution car la crise économique crée une baisse de besoins en ovoproduits. De plus, les industriels anticipent la baisse des prix et retardent la consommation… ce qui ne stimule pas la filière avicole. La demande est fortement élastique donc sensible au prix. En effet, la technique de l’élasticité-prix permet de mesurer la variation de la demande
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