Le Gabon peut-il durablement vaincre le problème du chômage ?
Compte Rendu : Le Gabon peut-il durablement vaincre le problème du chômage ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar audrey2313 • 29 Mars 2013 • 1 503 Mots (7 Pages) • 4 176 Vues
L’homme doit travailler, et c’est le travail qui fait l’homme. Mais quand le travail vient à manquer, survient pour l’homme désœuvré le drame du chômage. Ce phénomène ayant à la fois une dimension individuelle et une dimension macro-économique est apparu dans les années 1970 et est devenu massif dans les années 1980.
Avec la politique de l’Émergence, le chômage est une des préoccupations majeures de la société Gabonaise. Le chômage est la situation d'une personne qui, souhaitant travailler et ayant la capacité de le faire, se trouve sans emploi malgré ses recherches.
L'absence d'emploi peut résulter d'une entrée dans la vie active, du désir de retrouver un emploi après une période d'inactivité, d'un licenciement, d'une démission volontaire ou d'un désir de changer d'activité. Le Gabon connaît un fort taux de chômage depuis les années 2000 ; bien que les chiffres du chômage aient commencé à augmenter dès les années 2005 mais aujourd’hui le taux du chômage au Gabon, se situe autour de 30% alors qu'il avoisine 20% sur l'ensemble de la population active. Le chômage existait auparavant, mais son faible niveau n’en faisait pas un élément important des débats de société et de la vie économique du pays. Le Gabon peut-il durablement vaincre le problème du chômage ? Est-ce que les mesures prises en comptent sont adaptées à l’économie du pays? La flexibilité du travail serrait- elle une solution au chômage ?
Pour les libéraux, la flexibilité du travail serait une solution au chômage des jeunes car ces derniers seraient mal adaptes au marche du travail. Les jeunes actifs sont plus touchés par le chômage que les adultes: près d’un jeune actif sur quatre (23,7%) est au chômage en 2009 contre moins d’un actif sur dix (8,2%) pour les actifs de 25-49 ans. Pour certains économistes libéraux, cette situation spécifique des jeunes sur le marché du travail doit être attribuée aux jeunes eux-mêmes qui ne seraient pas adaptés à un marché du travail devenu plus sélectif pour faire face à la compétition internationale.Tout d’abord ; les jeunes n'auraient pas la qualification et l'expérience requises pour occuper les emplois complexes du XXIème siècle. En conséquence, leur productivité serait relativement faible au moment de l’embauche. Les entreprises ont donc privilégié les salariés déjà embauchés(les «insiders») qu'elles forment en interne pour accroître leur productivité. Ensuite les jeunes donc à l’embaucher, son coût étant supérieur à ce qu'il rapporte. Face à ce coût du travail trop élevé, les entreprises ont préféré soit substituer le capital au travail soit délocaliser une partie de leur production privant ainsi les jeunes d’emplois. Enfin les jeunes seraient devenus "allergiques au travail". Ils en refuseraient les contraintes mais non la rémunération et les consommations qui lui sont attachées.
D'où l'acceptation de l’intérim, des contrats aidés et des CDD qui offrent plus de liberté et leur permettent d’acquérir une expérience professionnelle. En France, 18% des jeunes actifs de 15-24 ans avaient un emploi précaire en 1982. En 2008, c’était le cas pour 48% des jeunes actifs. Les jeunes auraient donc choisi ce type d’emploi pour vivre leur jeunesse avant de s’établir définitivement
Comment peut-on réduire le coût d’embauche et d’emploi des jeunes pour qu’ils puissent s’insérer définitivement dans l’emploi? En quoi la flexibilité du travail peut-elle être une solution
CE QUI EXPLIQUERAIT LES POLITIQUES DE FLEXIBILISATION DU TRAVAIL
Phrase introductive
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Au cours des années 1970, les entreprises ont été confrontées à une demande fluctuante qui les a obligées à ajuster en permanence la quantité de travail et les salaires aux variations de la production. Pour ce faire, ellesont mis en place, avec l’aide de l’Etat, plusieurs types de flexibilité qui ont touchés tous particulièrement les derniers arrivés sur le marché du travail, c’est-à-dire les jeunes:Tout d’abord,les libéraux privilégient
la flexibilité externe. La flexibilité quantitative externe, qui fait varier les effectifs en fonction des variations de la demande, et l’externalisation, qui fait varier les contrats de sous-traitance ou d’intérim en fonction des besoins, ont l’avantage d’ajuster le nombre de salarié aux besoins de la production, ce qui permet aux firmes d’améliorer leur productivité (plus de production avec moins de travailleurs triés sur le volet et incités à être le plus efficace possible s’ils veulent décrocher un CDI) et de réduire leurs coûts unitaires.
Pour les jeunes, cette flexibilité externe présenterait plusieurs avantages:•Ils vont être embauchés lorsque la conjoncture redémarre car l’entrepreneur a besoin d’une main
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