La theorie de l'agence : ses implications
Cours : La theorie de l'agence : ses implications. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Décembre 2013 • Cours • 249 Mots (1 Pages) • 1 018 Vues
LA THEORIE DE L’AGENCE : SES IMPLICATIONS
La relation d’agence pose problème dès lors :
• que les intérêts des deux parties divergent (ce qui est le cas lorsque l’on
considère que chacun cherche à maximiser son intérêt personnel) ;
• que l’information est imparfaite et notamment qu’il existe une asymétrie
d’information entre les parties (ce qui est également le cas général).
Dans ce contexte, le principal (ou mandant) est confronté à deux types de risques
dus au comportement de l’agent (ou mandataire) :
• un opportunisme ex ante. L’agent dispose généralement de plus d’informations
que le principal, ainsi un directeur général est mieux informé sur l’entreprise que l’actionnaire. L’agent va profiter de cette information pour effectuer une sélection adverse, notamment en aménageant le contrat qui le lie au principal à son avantage ;
• un opportunisme ex post. L’agent va, dans ce cas, profiter de sa meilleure information ou de ses pouvoirs pour contourner le contrat ou mandat. C’est le risque (ou aléa) moral (moral hazard).
Il n’est pas toujours facile de distinguer dans la pratique ce qui relève de la sélection adverse du risque moral, mais ces comportements sont fréquents et bien connus. Ainsi le dirigeant-agent risque de sélectionner et orienter l’information dispensée au principal (problème fondamental dans la qualité de l’information comptable dispensée par les sociétés cotées) pour dissimuler les problèmes de l’entreprise, améliorer les résultats et obtenir en contrepartie des primes (bonus) élevées. De même, le directeur général va céder ses actions de l’entreprise avant l’annonce publique d’un évènement défavorable à l’entreprise (risque de délit d’initié).
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