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La situation de l’emploi en 2018 en France.

Étude de cas : La situation de l’emploi en 2018 en France.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2022  •  Étude de cas  •  675 Mots (3 Pages)  •  277 Vues

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Q1 : Faire une ou plusieurs phrases établissant la situation de l’emploi en 2018 en France.

D’après l’Insee, en 2018, en France, sur 100 personnes en emploi, 85 étaient en CDI, 10 occupaient un emploi en CDD, 3 étaient en intérim et 2 en apprentissage. D’après le Centre d’Observation de la société, en France, en 2019, 18 % des personnes en emplois étaient à temps partiel.

Q2 : A l’aide des documents et de vos connaissances, montrez que l’évolution des formes d’emploi vient brouiller les frontières entre emploi, chômage et inactivité.

 On constate que depuis 1982, les emplois en CDI sont de moins en moins nombreux même s'ils restent majoritaires. Ils sont ainsi passé de 94 à 85% des emplois salariés. Aujourd'hui, la majorité des contrats signés sont des contrats atypiques, représentés d’abord par les formes particulières d’emploi (FPE), c'est-à-dire en CDD ou en intérim. En effet, En trente ans, le poids des FPE dans le total des emplois a été multiplié par deux. D'après l'Insee, en 1982, en France, sur 100 emplois, 5 étaient des CDD, 0,5 étaient des contrats en intérim et 1 était un contrat d'apprentissage.

 En 2018 sur 100 emplois, 10 étaient des CDD, 3 étaient des contrats en intérim et 2 étaient des apprentissages. Ces emplois se caractérisent par une forte instabilité et insécurité pour le salarié : il est donc en situation de précarité du fait d'une impossibilité de se projeter à long terme dans le cadre professionnel. Le développement de ces contrats de courte durée a aussi tendance à rendre moins nette la frontière entre emploi et chômage : le travailleur précaire enchaîne périodes de contrat de travail court et périodes de chômage.

 De plus, une précarité trop forte, une difficulté à retrouver un emploi peut décourager certains chômeurs de rechercher activement un emploi, rendant plus poreuse la frontière entre chômage et inactivité. Ces chômeurs découragés sont comptabilisés comme inactifs alors qu’ils pourraient se considérer comme des chômeurs car ils souhaiteraient avoir un emploi dans un avenir plus ou moins proche.

 Pour qu’un individu soit défini comme chômeur, quel que soit l’indicateur utilisé, il existe deux éléments à conjuguer : ne pas avoir d’emploi et chercher activement un emploi. On comprend donc que certains individus peuvent se situer dans une zone grise entre chômage et emploi car leur situation ne correspond pas exactement à la définition de cet indicateur. Une personne travaillant involontairement à temps partiel (=temps partiel subi) peut considérer qu’elle est partiellement au chômage (critère subjectif) car elle souhaiterait travailler davantage, mais officiellement elle ne fait pas partie des personnes au chômage puisqu’elle possède un emploi (critère objectif). Comme le travail à temps partiel a tendance à augmenter, cette frontière entre emploi et chômage a tendance à se brouiller.

 En effet, les temps partiels progressent, et en particulier les temps partiels subis. D’après le Centre d’Observation de la Société, la part des emplois à temps partiels dans le total des emplois a été multipliée par 2.25, passant de 8 à 10% des emploi, soit une progression de 10 points de pourcentage.

Par ailleurs, une personne travaillant volontairement à temps partiel (temps partiel choisi) pourrait considérer qu’elle est partiellement inactive (le temps partiel choisi lui permet d’effectuer du travail bénévole, des tâches domestiques) alors qu’elle est comptabilisée parmi la population active. Ici, c’est la frontière entre emploi et inactivité qui est moins nette.

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