La relation entre la masse monétaire et l'économie
Analyse sectorielle : La relation entre la masse monétaire et l'économie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lylou • 8 Mars 2015 • Analyse sectorielle • 1 369 Mots (6 Pages) • 801 Vues
Economie
Introduction
La monnaie est un intermédiaire qui a pour fonction principale de permettre aux agents économiques d’effectuer des échanges sur un marché. Les agents économiques détiennent et utilisent de la monnaie qui est gérée et diffusée par les banques en tant qu’institutions financières monetaire. Une certaine quantité de monnaie est nécessaire pour le fonctionnement d’une économie. Toute fois, un excès de quantité de monnaie va entrainer de l’inflation qui est une augmentation générale et durable des prix qui provoque un affaiblissement de pouvoir d’achat des agents économiques. La masse monétaire correspond à la quantité de monnaie possédée par les agents économiques. La masse monétaire est mesurée par les trois agrégats monétaires nommés M1, M2, M3. L’économie est l’ensemble des activités d'une collectivité humaine relatives à la production, à la distribution et à la consommation des richesses. Dans quelle mesure, la monnaie a-t-elle de l’influence sur l’économie. Dans un premier temps nous présenterons la monnaie et la masse monétaire et dans un second temps nous étudierons le lien entre la masse monétaire et l’économie.
I- Présentation de la monnaie et de la masse monétaire
Les qualités qui font la « bonne monnaie », son extrême dépouillement peuvent être les défauts de l’instrument d’accumulation. Des trois fonctions de la monnaie, la troisième requiert des dispositifs de confiance plus robustes, parce qu’elle s’inscrit dans le temps et s’expose au risque. Les métaux précieux offrent un bon compromis : ils circulent assez aisément tout en recélant une valeur élevée sous un volume réduit. Quand l’instrument monétaire est la pièce d’or, elle assume tout à la fois la garantie (l’or), la circulation (la pièce) et l’accumulation (la pièce d’or). C’est pourquoi la confiance s’est longtemps fondée sur la valeur substantielle de l’instrument monétaire ou tout au moins la convertibilité en métal de la monnaie fiduciaire de papier. Cette garantie matérielle se conjugue avec une garantie institutionnelle, la frappe des monnaies de métal, qui ne doit pas dissimuler la dimension symbolique, imaginaire, voire fétichiste dans le cas de l’or. Mais le compromis, peut viser d’autres arbitrages entre ces deux attributs peu compatibles de la monnaie : fluidité et fiabilité. Quatre dispositifs de confiance fondent en définitive le crédit de la monnaie : confiance sociale résultant d’une longue pratique au sein d’une communauté ; confiance « matérielle » accordée à la valeur en quelque sorte embarquée dans l’instrument monétaire, comme on vient de le voir à propos des métaux précieux ; confiance institutionnelle et politique qui attache une autorité souveraine, un « tiers de confiance », à un support, billet de banque et autres monnaies fiduciaires ; confiance technique enfin , désormais fondée sur la neutralité et l’infaillibilité présumées des ordinateurs qui exécutent les algorithmes de traitement de l’argent numérique et sur l’expertise de ceux qui les servent et s’en servent. Chacun de ces dispositifs a ses limites, voire son vice caché. Le métal précieux pâtit d’une fluidité limitée par sa matérialité .La communauté et même le corps politique semble bien étriqué à l’heure de la mondialisation, où les hommes ne se délient de leur prochain que pour se lier à leur lointain. La fiabilité monétaire du Prince devenue douteuse, on a cru nécessaire d’émanciper la Banque centrale. Et l’on connaît aussi les failles de la technique, quand les experts se révèlent faillibles ou intéressés, que les ordinateurs s’emballent et que le rationnel divorce d’avec le raisonnable… Il en va des techniques financières comme des techniques nucléaires de fusion et fission. Il est à un peu arbitraire de discerner rigoureusement les quatre sources du crédit qui interagissent. Chacune requiert une certaine confiance sociale, mobilise des techniques plus ou moins sophistiquées et met en œuvre un avatar du symbole : l’or, l’image, le bit d’information. La force symbolique de l’or, accrue par des usages non monétaires se trouve elle-même réaffirmée par l’usage monétaire : comme toujours, les relations entre le médium et les relations qu’il médiatise vont à double sens. Même la technique jouit d’une espèce de neutralité supposée par rapport aux affaires humaines trop humaines ; son fonctionnement à la fois efficace et mystérieux aux yeux des usagers, lui confère une espèce de transcendance. Il faut encore distinguer confiance publique et confiance privée (monnaie publique, argent privé).
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