La prise de décision éthique par l’acteur
Mémoire : La prise de décision éthique par l’acteur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azzan • 27 Janvier 2015 • 2 143 Mots (9 Pages) • 728 Vues
Cause première : la prise de décision éthique par l’acteur
Processus de décision éthique (savoir s’il y a présence d’un dilemme éthique)
4 étapes :
Sensibilité éthique
Jugement éthique
Intention éthique
Action éthique
1. Sensibilité éthique
L’acteur doit reconnaitre la présence d’un dilemme
Au moins une des options risque de nuire à au moins une personne
Pour enclencher une prise de décision éthique ça implique une prise de conscience de cette dimension.
L’acteur doit reconnaitre qu’il doit faire un choix entre plusieurs options et il est conscient que l’une d’entre elles pourra léser une personne ou un groupe de personnes.
La capacité de reconnaitre qu’une option puisse pénaliser des individus implique pour l’acteur d’avoir la capacité d’interpréter la réaction et les sentiments d’autrui…il doit être en mesure de se mettre dans sa peau.
Enfin on ne peut pas reconnaitre la dimension éthique d’une situation si on ne perçoit pas la chaine des causes et de conséquences.
En effet l’acteur peut limiter les impacts de son choix à l’analyse des conséquences premières et ne pas considérer celles qui en découleront.
Le manque de sensibilité n’est pas volontaire. S’il l’était on parlerait plutôt de mauvaise foi. Une personne qui fait un impair par manque de sensibilité. Le fait inconsciemment.
Pour qualifier quelqu’un de non éthique, il faut qu’il agisse intentionnellement, à l’encontre de ce que lui dicte son devoir.
On ne peut qualifier de non éthique pour avoir adopté un écart de conduite, simplement on peut dénoter un manque de sensibilité éthique de sa part.
Analyse psychologique de l’individu, lors du processus décisionnel
Caractéristique qui favorise la réussite ou l’échec du processus de prise de décision éthique.
Pourquoi certaines personnes peuvent faillir en matière de sensibilité éthique
Intensité du dilemme et prise de décision éthique
(Enjeux éthique qui influencent la capacité des individu à réussir le processus)
1) La magnitude des conséquences
L’ampleur des conséquences que pourrait engendrer le choix d’une option. (Grande magnitude= option a plusieurs impact négatifs)
2) Le niveau de consensus social
Il renvoi au degré d’accord au sein des parties prenantes à l’égard d’une valeur en particulier et des comportements qui devrait en découler.
3) La probabilité de l’impact
La probabilité est proportionnelle aux possibilités qu’il y ait des conséquences négatives.
4) La temporalité de l’impact
Elle représente le temps qui s’écoulera entre le début de l’action et les conséquences
5) La proximité des victimes
Elle situe la relation entre l’acteur et la victime
6) La concentration des effets
Elle se calcule en divisant la magnitude des conséquences par le nombre de victimes.
Donc : + il y aura une forte magnitude, + il y aura consensus, + la probabilité de l’impact sera grande, + il sera immédiat, + les victimes seront proches, + les conséquences seront concentrées sur un nombre limité de personnes, + les individus auront la chance de réussir leur démarche de décision éthique.
On dira alors, qu’il s’agit d’un enjeu d’une grande intensité.6
2. Jugement éthique
L’acteur doit être en mesure de déterminer l’option qui respecte le plus les valeurs des parties prenantes.
Être en mesure de déterminer laquelle des options seront perçue par les parties prenantes comme la plus conforme à leur système de valeurs.
Il doit être apte à porter un jugement éthique sur ces options afin de choisir celle qui correspond au système de valeurs des personnes avec lesquelles il veut maintenir de bonnes relations ou entrer en contact.
Pour favoriser un jugement éthique, l’acteur doit se donner des outils et des moyens pour bien évaluer la situation. Il analysera soigneusement les tenants et aboutissants de chacune des options.
L’acteur doit également connaitre et comprendre les conventions qui prévalent dans le milieu où il évolue.
L’acteur doit surtout être en mesure de comprendre l’opinion des parties prenantes en cause, car c’est avec elles qu’il doit établir une relation harmonieuse.
Le fait de ne pas avoir été apte a déterminer la meilleur option pour les parties prenantes ne permet pas de qualifier l’acteur de non éthique.
A défaut de le qualifier de non éthique, on peut souligner son manque de jugement éthique.
Les stades cognitifs du jugement éthique selon Kohlberg
Comprendre comment un individu en vient à porter un jugement éthique
Niveau Préconventionnel
Distingue ce qui est bien de ce qui est mal, en fonction des plaisirs et souffrance qu’il éprouve, conséquences. L’option sera éthique si elle lui procure du plaisir et à l’inverse non éthique si elle lui procure de la souffrance.
-Stade 1
L’individu est centré Sur lui-même et ne fait pas encore la distinction entre sa personne et le reste du monde.
-Stade 2
L’individu prend conscience qu’il existe d’autres personne en dehors de lui et qu’il doit en tenir compte pour parvenir à ses fins. Cette décentralisation de sa personne ne l’amène toutefois pas encore à prendre en
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