La marche au hasard
Dissertation : La marche au hasard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 8 Mars 2014 • 615 Mots (3 Pages) • 543 Vues
Puisque cette nouvelle information est aléatoire et indépendante des informations
passées, les variations des cours qui en résultent sont totalement aléatoires et indépendantes
des variations passées. C’est ce que Fama (1991) appelle la marche au hasard.
b. Forme semi-forte de l’efficience
La forme semi-forte de l’efficience du marché suggère que le prix des actifs financiers
incorpore toutes les informations publiques disponibles concernant ces actifs. Ces
informations ne sont pas constituées, uniquement, d’historique des prix passés, mais aussi les
publications financières des sociétés, les annonces des bénéfices, des dividendes, les études
réalisées par les analystes financiers..etc.
Dans un marché efficient au sens semi-fort, l’information publique disponible ne peut
pas servir à prévoir les fluctuations des prix futurs puisqu’il n’y a aucun décalage temporel
entre le moment où l’information est devenue publique et le moment où celle-ci est intégrée
dans les cours.
c. Forme forte de l’efficience
L’hypothèse de marché efficient à la forme forte suggère que le prix actuel sur le
marché intègre entièrement l’information connue, publique et privée diffusée à l’ensemble du
public.
Par conséquence, sur un marché efficient au sens fort, aucun investisseur, y compris
les initiés, ne peut battre le marché et réaliser des gains anormaux. Selon la forme forte
d'efficience, quand les personnes disposant d'informations privées effectuent certaines
opérations qui sont repérables par les autres opérateurs, elles agissent comme un signal
informant tout le marché qu'un événement particulier est attendu.
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CHAPITRE I : Biais de comportements chez les investisseurs le cas tunisien
Pour plus de trente ans, cette hypothèse d’efficience des marchés (EMH) a été la base
des différents travaux en finance de marché. Ses hypothèses ont fait l’objet de plusieurs
travaux théoriques et empiriques permettant ainsi d’augmenter sa pertinence et robustesse.
D’ailleurs, Jensen (1978) a affirmé de manière catégorique qu’« aucune des propositions
énoncées par la science économique n’a trouvé un support empirique aussi massif ».
La théorie de l’efficience demeure valide
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