La défaite en Coupe à Boulazac.

La défaite en Coupe à Boulazac a confirmé les limites de l’effectif limougeaud où Alex Acker continue à sérieusement agacer.

Le présent du CSP est morose et son avenir désormais incertain. Limoges a pris un énorme coup sur la tête mardi soir à Boulazac. Un coup de massue dont on se demande comment les Limougeauds vont bien pouvoir se relever.

Il suffisait de voir Jean-Marc Dupraz assis sur son banc, le regard dans le vague dans un Palio vide et plongé dans la pénombre, pour se convaincre de la férocité du mal dont souffre le groupe limougeaud.

Touché pour ne pas dire abattu par les quinze dernières minutes de sa troupe d'intermittents du spectacle, le coach du CSP tira un terrible mais implacable constat : « On se désunit et on ne ressemble plus à une équipe dès que ça devient dur pour nous. On ne se serre pas les coudes. On n'est plus capable de se passer la balle et on tombe dans des comportements individualistes. On perd complètement nos moyens et notamment les joueurs majeurs. Ça, c'est un gros problème. »

Acker dans le viseur

Face au BBD, 11 e de ProB, les Limougeauds ont de nouveau étalé une indécente suffisance lors d'une deuxième période abandonnée sur le score de 61-42. Fort de cette "énorme" avance de 12 points au repos (24-36), le CSP s'est arrêté de défendre. Il a aussi basculé dans un hourra basket digne du playground du Val de l'Aurence à donner une syncope à n'importe quel coach. Alex Acker en a été la parfaite illustration en multipliant les shoots forcés. « Il fait partie des joueurs qui devraient apporter du sang-froid, du calme, de l'assurance et de la création mais ce n'est pas le cas », reconnut Jean-Marc Dupraz. Acker se trouve à des années lumière de ce que tout le monde attend de lui.

Mais le problème vient surtout de son comportement loin des parquets. Malgré un niveau de jeu beaucoup plus proche d'un ancien joueur de Boulazac que de NBA, l'arrière US bénéficie d'une énorme influence sur le groupe limougeaud et notamment sur les Américains… Cela n'a rien de rassurant. Il serait même étonnant de voir le CSP laisser Alex Acker continuer à gangrener son effectif toute la saison surtout que le joueur a préféré signer au dernier moment un an de contrat au lieu des deux proposés. Bonne nouvelle par les temps qui courent…

Jean-Marc Dupraz a déjà avoué avoir scruté le marché lors de la trêve de fin d'année. Depuis le club limougeaud aurait encore intensifié ses recherches. Acker n'est pas le seul visé. Si Williams a bien effectué un bon passage à Boulazac – de loin son meilleur de la saison – le coach du CSP ne s'est pas montré franchement impressionné : « Oui, il a été mieux mais en même temps, il part de tellement loin… » Ça, c'est fait ! Aujourd'hui, le poste de meneur pose aussi des soucis… Une fois dans le dur, le CSP n'a pas proposé le moindre système.

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