La communication
Note de Recherches : La communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar camcam01 • 10 Février 2013 • 1 335 Mots (6 Pages) • 967 Vues
L’approche historique de la communication est nécessaire car il faut se repérer par rapport au passé. Il y a des références à l’histoire notamment concernant la communication interne qui ont forcément un rapport avec le présent et ce que l’on connait.
1.1 De la manufacture à l’usine Taylorisée : « Communiquer pour ordonner »
Il s’agissait à l’époque de la révolution industrielle de « communiquer » pour ordonner au sein de l’entreprise, contribuer à l’institution d’un ordre, afin de clarifier l’acte de travail. On donne un certains nombres d’infos pour décliner le désordre. A l’époque, le patron doit trancher dans le fusionnel, et transfert dans le relationnel. On divise pour régner. On privilégie l’opérationnel. Cela veut dire réduire les différentes formes de communications sociales, on cherche à améliorer les mécanismes d’informations en interne. On réduit également les occasions de contact à l’externe, on empêche cette fusion des ouvriers en dehors du travail. Cela se traduit par le court-circuitage volontaire des réseaux de sociabilité ouvrière. Intégration du salarié à un système de transmission technique. On l’intègre donc dans une chaine de production (Fin du 19e). On a dans ce contexte, le fordisme et le taylorisme qui démarrent avec le début du 20e dans les années 30, où Ford dans ses mémoires se moque des vertus de la communication : « Nous avons peu de contacts personnels avec nos ouvriers. Ils font leur travail et rentrent chez eux : une usine n’est pas un salon. Il n’y a pas chez nous de « serreurs » de mains de profession » 1905. Quand on a les armes et la connaissance du passé, on peut luter contre pour un meilleur présent et avenir. On se prépare pour que certaines choses ne se reproduisent pas. Il ne faut pas refaire les mêmes aberrations, les mêmes erreurs.
« Communiquer pour commander »
Il faut exécuter les ordres, faire ce qu’on nous dit, ne pas réfléchir, ne pas penser. L’ouvrier était comparaît à un singe. Ford a créé son modèle sur cette idée même, que l’ouvrier était un automate. On peut citer « Les temps modernes ». Bonne illustration de la communication pour commander. Ford dira dans « Ma vie, mon œuvre » : « Il n’est pas nécessaire que des hommes s’aident les uns et les autres pour travailler ensemble. » A ce moment là, il n’y avait aucune communication à proprement parlé au sein des entreprises. On s’intéresse aux techniques de commandement issues de l’armée. L’organisation scientifique du travail avec les règles de productions qui sont attenantes à ce dirigisme. On est alors dans la surveillance et dans le contrôle de l’ouvrier sur sa chaine de production. Taylor dira : « Un ouvrier bien apprécié fait exactement ce qu’on lui dit de faire et ne discute pas les ordres ». Voilà l’esprit de la communication du commandement. On n’en tirera aucune motivation. Progressivement on passe de cet été d’esprit à quelque chose qui est de l’ordre du progret. On va passer aux tables de la toi aux tables rondes…
1.2 Des tables de la loi aux tables rondes : « Communiquer pour humaniser »
Cela signifie humaniser la communication et c’est dans les années 30, par réaction et par un certains contre pied au taylorisme et au fordisme qu’il y aura une prise en compte, par une équipe d’étudiants qui étudieront les usines Hawthorne. Ils ont alors découvert qu’il y avait une logique, les ouvriers n’étaient pas des machines. Ils étaient dans la logique des sentiments. On s’intéresse à l’humain. On s’est alors intéressé aux conditions humaines et à la communication interpersonnelle. La fonction de chef d’entreprise n’est plus de donner des ordres mais il motive. Il doit remédier à la solitude de ses salariés. Il faut aussi penser aux adhésions des salariés. Il faut humaniser pour remédier à l’autorité aveugle. L’exploitation de l’homme par l’homme a ses limites même si aujourd’hui on vit encore certains des symptômes de cette exploitation. Il y a partir de la logique des sentiments, une prise de conscience, qui fait que ce qu’on a découvert aux USA a été adaptable et à envahis l’Europe avec le plan Marshall après la guerre. Si on parle de déclic, on pense évidemment au mythe de la caverne, on reste dans l’ignorance. Il faut des révolutions pour sortir de l’enfermement de la pensée. La lutte est importante, et tout en est question pour
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