La classification générale des sciences
Recherche de Documents : La classification générale des sciences. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alllegre • 1 Décembre 2014 • 9 937 Mots (40 Pages) • 1 190 Vues
Initiation aux sciences-sociales
30.09.13
Plan du cours :
Partie 1 : La classification générale des sciences
Problème important par lequel il faut commencer car ce que l'on appelle sciences, connaissance scientifique ne recouvrent pas un ensemble de disciplines parfaitement homogènes nous auront l'occasion de voir par exemple qu'entre la science physique et la sociologique il y a des différentes considérables même si ces deux spécialités prétendent au nom de science. Deux modes différents permettant de classer les sciences : le premier c'est ce que l'on appelle la classification positiviste traditionnelle des sciences (1), classification que l'on doit pour l'essentiel à un auteur français Auguste Comte qui est l'un des fondateurs de la sociologie qualifiée aussi de sciences-sociales par excellence. Le terme de positiviste renvoi à une conception des sciences-sociales qui sera combattue plus tard et qui sera notamment profondément modifié par ce que l'on appelle la classification moderne des sciences (2). Cette classification moderne des sciences est celle qui est aujourd'hui reconnue. La classification positiviste date du XIX° siècle et la classification moderne du XIX° mais malgré ce petit écart les deux sont très différentes. Cette classification des sciences prendre place bien sur au sein de ce que l'on appelle des notions d'épistémologie = ce terme est important.
Partie 2 : La formation d'une science sociale
La science sociale choisie ici sera la sociologie. Dans cette deuxième partie on va effectué un travail plus approfondie avec la sociologie en tant que sciences-sociales. Cette deuxième partie sera divisée en trois chapitres:
1) La fondation de la sociologie = comment est-elle apparue, à quelle période, pour quelles raisons?
2) Les critiques opposables à la sociologie = l'idée c'est qu'il ne peut pas y avoir d'épistémologie c'est à dire de réflexion sur les sciences s'il n'y a pas en même temps une critique des sciences, la sociologie n'est pas une science parfaite d'ailleurs la notion même de science parfaite n'existe pas. Ce qui importe c'est de connaître les apports de la science sociale mais aussi d'en connaître les limites et les insuffisances = avoir toujours à l'esprit cette notion de critique qui fait aujourd'hui autant de débat dans la société dans laquelle nous vivons.
3) Les évolutions contemporaines de la sociologie et plus largement des sciences-sociales en France = ce sera l'occasion de parler d'un certain nombre de sociologues français et contemporain et sont représentatifs aujourd'hui de ce que sont les sciences sociales dans notre pays.
Partie 3 : Les méthodes des sciences-sociales, les méthodes de la sociologie
La question des méthodes utilisée en sciences est une question fondamentale. C'est peut-être à travers les méthodes appliquées par les scientifiques que s'opère la distinction la plus fondamentale entre les sciences de la matière et ce qu'on appelle les sciences humaines, cette catégorie qui contient comme sous catégorie les sciences-sociales. La différence méthodologique entre ces deux matières c'est que les sciences de la matière ont une méthode de travail, de recherche qui représente ce que l'on peut faire de mieux dans les progrès de la connaissance, cette méthode est la méthode expérimentale, elle progresse au vu du résultat d'expérimentation répétée aussi souvent que cela est nécessaire. Le problème c'est que cette méthode de la matière n'est pas transposable aux sciences humaine et donc aux sciences-sociales. La sociologie ne progresse pas par expérience, elle évolue en utilisant deux types de méthodes qui sont la méthode analytique et la méthode contemporaine mais ces deux méthodes conjuguées n'ont pas la fiabilité de la méthode expérimentale. Les sciences-sociales n'auront pas la rigueur des sciences de la matière. Le degré de connaissance que peut atteindre la sociologie, que peuvent atteindre les sciences-sociales est inférieure au degré atteint par les sciences de la matière. Les méthodes en sciences sociales sont principalement au nombre de deux: il y a ce que l'on appelle les méthodes qualitatives et pour qu'elles soient un peu plus solidifiées on les renforcent par des méthodes quantitatives qui font appel aux mathématiques. Pour mieux comprendre ce lien entre qualitative/quantitative prenons l'exemple des enquêtes d'opinion qui sont à la mode aujourd'hui reposent à la fois sur des méthodes qualitatives par exemple quelle question va-t-on poser aux personnes il faut que la question soit une question de qualité de façon à ce qu'elles soient comprises par les personnes interrogées et après avoir été posées il faut qu'elles puissent être facile d'accès pour permettre une réponse de la part des personnes interrogées, ensuite il y a aussi des facteurs quantitatifs on va travailler sur un échantillon de la population, c'est à dire qu'il faudra qu'une centaine de personnes soit aussi représentative de la population et la détermination de cet échantillon ne peut être faite qu'à travers un nombre de calculs mathématiques.
Quelques mots sur la bibliographie:
On ne sera interrogé à l'examen que sur le cours. Les indications bibliographiques sont donc purement facultatives:
1) Méthodes des sciences-sociales – Madeleine Grawitz chez Dalloz
2) Histoire de la sociologie – Claude Giraut, collection Que sais-je n°423 chez PUF
3) Les méthodes en sociologie – Raymond Boudon, collection Que sais-je n°1334 chez PUF
4) La sociologie – Patrick Champagne, collection Les essentiels chez Milan
Évaluation:
Questionnaire en 1h qui portera sur ce qui aura été traité en cours, qui comportera dix questions pour les plus faciles sur 1 point et les plus dures maximum 3 points, la difficulté principale est de répondre exactement rigoureusement et seulement à la question posée, savoir faire la différence entre l'essentiel et l'accessoire.
Introduction
La
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