La Finance Comportementale
Compte Rendu : La Finance Comportementale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar xaimae • 17 Juillet 2012 • 1 013 Mots (5 Pages) • 1 166 Vues
Finance comportementale
Définition :
La finance comportementale (FC) est l’un des secteurs de la nouvelle « économie comportementale » (la psychologie appliquée à l’économie). Son objet porte particulièrement sur la façon dont les investisseurs (traders professionnels ou particuliers) prennent leurs décisions, plus précisément sur les comportements qui s’écartent de la rationalité.
Le postulat de base est que l’investisseur n’est pas totalement rationnel (c’est-à-dire un calculateur infaillible et omniscient). Ses choix sont influencés par des routines mentales (ou « heuristiques »), soumis à des erreurs de jugement systématiques (appelées « biais cognitifs »), ou à des facteurs émotionnels comme la peur ou l’excès de confiance.
Les tenants de la finance comportementale :
Les tenants de la finance comportementale estiment que les prix qui se forment sur le marché sont loin des prédictions des modèles standards même s’il n’existe pas d’opportunités profitables ajustées pour le risque. Ceci est notamment le cas lorsque les opportunités d’arbitrage sont limitées. Compte tenu du comportement des « bruiteurs » (noise trader), la mauvaise évaluation peut s’amplifier dans le court terme. Ceci est particulièrement le cas lorsque les décisions d’investissement sont déléguées à des gérants de portefeuille ayant des horizons de gestion à court terme. De plus, l’arbitrage peut devenir risqué lorsqu’il implique l’ensemble du marché ou des titres individuels sans proches substituts. Enfin, l’activité d’arbitrage peut entraîner des frais significatifs de transaction.
4À un niveau agrégé, il semblerait que les taux de rentabilité des actions soient prévisibles à l’aide des ratios dividende/cours, bénéfice/cours, valeur de marché/valeur comptable et d’autres variables. Il apparaît que les taux de rentabilité futurs tendent à être plus faibles lorsque les cours sont élevés par rapport aux dividendes et aux bénéfices. Dans le cadre d’investisseurs rationnels l’interprétation de ce phénomène est que les taux de rentabilité espérés (et requis) sont faibles dans de tels moments. La théorie alternative proposée par la finance comportementale est de dire que le marché surréagit dans de tels moments (ratios cours/dividende élevés) et que les taux de rentabilité espérés par les acteurs du marché ne sont pas particulièrement faibles. Si les partisans de l’efficience répondent positivement à la question de la confiance dans les prix du marché, en admettant cependant qu’il peut y avoir de légères divergences à court terme – expliquant la plupart des anomalies mineures – entre la valeur fondamentale et le cours boursier en raison des coûts de transaction, les tenants de la finance comportementale répondent négativement. Ils soutiennent qu’il peut y avoir des divergences substantielles et durables entre les deux valeurs, autrement dit, ils contestent que le marché soit une machine informationnelle efficace. Au départ leur argumentation repose principalement sur la mise en évidence de biais comportementaux de nature individuelle qui enfreint les hypothèses sous-jacentes au modèle de rationalité standard.
La naissance de la FC :
La révolution « einsteinienne » de la finance « comportementale » (ou de la finance « cognitive ») vient de la prise en compte des acteurs de la finance, «
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