LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La Delocalisation

Note de Recherches : La Delocalisation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Janvier 2013  •  5 416 Mots (22 Pages)  •  742 Vues

Page 1 sur 22

Nos dirigeants sont responsables des départs à l’étranger de nombreuses usines, ce qui provoque un inadmissible chômage. Que deviennent ces femmes et ses hommes contraints de constater que leur outil de travail, s’enfuit aux quatre coins du globe ? Nous n’avons pas élu des responsables pour qu’ils pratiquent une politique de terre brûlée. La France a des atouts considérables et les solutions ne manquent pas pour nous permettre d’être compétitif.

Je développerais bientôt une politique responsable, pour redonner confiance et dignité aux salariés victimes du DIEU ARGENT.

Nombreuses sont les questions qui se rapportent à la multinationalisation des entreprises. Sur la base de quels critères identifie-t-on, tout d’abord, les firmes multinationales ? Il en existe plusieurs, le chiffre d’affaires mondial, la part des actifs possédés à l’étranger, celle des ventes réalisées à l’étranger, etc., qui n’aboutissent pas tous au même classement. Une fois ces critères identifiés, on peut s’interroger sur ce que les multinationales produisent à l’étranger. Investissent-elles dans des activités similaires à celles de leur pays d’origine ou dans des segments du processus de production différents selon les pays d’accueil ?

Une firme peut-elle indéfiniment poursuivre sa croissance à l’étranger ? Pourquoi décider d’aller à l’étranger ? Pour y trouver de meilleures conditions d’offres en termes de coûts, d’approvisionnement, de technologie ? Pour se rapprocher des consommateurs ? Pour faire face à la concurrence mondiale ? Où faut-il se localiser ? Quelle zone choisir, quel pays, quelle localité ? Et, enfin, comment les firmes le font-elles ? Les investissements directs à l’étranger qui permettent la multinationalisation varient significativement dans leur forme, selon qu’ils consistent dans une prise de participation minoritaire ou majoritaire, le rachat total d’une entreprise locale, la création de toutes pièces d’une usine à l’étranger, des joint-ventures en capital, des accords de partenariat, etc. En se penchant sur la définition et les déterminants de la multinationalisation, cet article tente d’apporter des éléments de réponse à l’ensemble de ces interrogations.

Les définitions de l’entreprise multinationale : Qui ? Quoi ? Quand ?

Une multinationale est une entreprise qui produit sur un territoire autre que son territoire d’origine. L’usage est de considérer que toute firme qui possède au moins 10% du capital d’une entreprise étrangère est une multinationale, et l’entreprise étrangère sa filiale. En 2000, la C.N.U.C.E.D. (2001) recensait ainsi dans le monde entier 60 000 entreprises multinationales ayant 820 000 filiales, ce qui peut paraître relativement peu.

En général, on ne parle que des grandes firmes multinationales en ne considérant que les 100 ou 500 premières. Le critère est alors trop souvent celui du chiffre d’affaires mondial. Or une firme peut avoir un chiffre d’affaires mondial élevé tout en étant très peu multi-nationalisée. La C.N.U.C.E.D., dans son rapport annuel, croise trois critères : Les actifs possédés à l’étranger en pourcentage des actifs totaux, les ventes à l’étranger rapportées aux ventes totales, et l’emploi à l’étranger rapporté à l’emploi total : la moyenne de ces trois critères donne un indice moyen de multinationalisation.

Le classement des plus grandes entreprises multinationales diffère significativement selon qu’on privilégie le critère du chiffre d’affaires ou l’indice moyen obtenu par la C.N.U.C.E.D. en croisant trois critères : les actifs possédés à l’étranger en pourcentage des actifs totaux.

On observe de très grands écarts entre les classements selon qu’on retient comme critère le chiffre d’affaires mondial ou l’indice moyen de la C.N.U.C.E.D. Les firmes les plus multinationalisées selon l’indice moyen n’apparaissent pas dans les dix premières classées selon le chiffre d’affaires. C’est le cas, par exemple, de Thomson (seulement 57e en termes de chiffre d’affaires) et de Nestlé (11e). À l’inverse, General Electric, classée au premier rang selon le chiffre d’affaires, se retrouve en 75e position dès lors qu’on applique l’indice moyen. Il n’y a donc pas de classement universel des grandes entreprises multinationales.

Entreprise multinationale et investissement direct à l’étranger

La notion d’investissement direct part du même principe que la multinationalisation. La possession de 10% des actions donnant un droit de vote est censée indiquer l’existence d’une relation d’investissement direct et d’une influence sur la gestion de la société concernée. C’est ce pourcentage de participation qui est retenu par les organisations nationales et internationales pour distinguer un investissement direct d’un investissement de portefeuille. Les flux d’investissements sont en général répertoriés par les banques centrales des pays intéressés, d’après les données notifiées par les investisseurs.

En revanche, une prise de participation de l’ordre de 10% dans une société n’assure pas le contrôle de cette dernière. Le contrôle d’une entreprise étrangère implique la capacité d’exercer un pouvoir qui détermine l’orientation des activités de cette société. Pour l’O.C.D.E. (2001) par exemple, ce pouvoir exige la possession de la majorité (plus de 50%) des actions ordinaires ou des droits de vote au conseil d’administration.

Les investissements directs à l’étranger (I.D.E.) ont souvent été désignés comme l’élément moteur de la mondialisation, c’est-à-dire de l’interdépendance croissante des économies entre elles. Les I.D.E. constituent en effet un des principaux instruments de la multinationalisation. En 2001, les flux d’I.D.E. ne représentaient que 18% des flux d’échanges internationaux de biens et services, mais les taux de croissance annuels des I.D.E. sur la décennie des années 1990 ont dépassé 30%, contre 5% pour les exportations mondiales (C.N.U.C.E.D., 2002). De plus, sur la base des I.D.E. qu’elles réalisent, les multinationales assurent environ 40% des échanges internationaux de façon interne, c’est-à-dire en échanges intrafirmes.

Quoi ? Les stratégies de produits des multinationales.

Les entreprises peuvent être plus ou moins multinationales et avoir des stratégies elles-mêmes différentes. La multinationalisation n’est pas monotype, et l’entreprise totalement globale existe rarement. Richard Caves distinguait déjà dans ses travaux en 1971 les investissements directs à l’étranger ; horizontaux et verticaux. Dans

...

Télécharger au format  txt (38.5 Kb)   pdf (321.5 Kb)   docx (22.4 Kb)  
Voir 21 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com