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La Consommation Et L'épargne

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Par   •  6 Août 2014  •  1 319 Mots (6 Pages)  •  3 918 Vues

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Romain - 16/02/2011 - Page 1 sur 3

CHAPITRE 10 : LA CONSOMMATION DE L’EPARGNE

La consommation peut être considérée comme un usage, une destruction. Elle est destinée à satisfaire des besoins et est également un acte social. Elle a été étudiée par les 2 grands courants de la pensée économique (néoclassique et keynésianisme). Pour pouvoir consommer il faut disposer d’un revenu. R = C + E I. LE PARTAGE DE REVENU ENTRE LA CONSOMMATION ET L’EPARGNE A. LES DIFFERENTES FORMES D’EPARGNE ET DE CONSOMMATION

Au départ la consommation est essentiellement individuelle mais pendant les 30 glorieuses elle devient collective (grâce à l’état providence notamment). Elle peut être marchande ou non marchande (gratuite ou vendue au coût de production). On distingue la consommation finale, assurée par les consommateurs et les ménages de la consommation intermédiaire qui est assurée par les entreprises. L’épargne est la partie du revenu qui n’est pas consommé, elle peut être financière (livret A par exemple) ou non foncière, dans ce cas-là on parlera d’épargne foncière. La consommation peut être un élément favorable de la croissance car l’épargne permet l’investissement et l’investissement permet la croissance. B. LES DIFFERENTES APPROCHES DE PARTAGE

Pour les néoclassiques la consommation est un résidu, une partie du revenu consommé. C’est le taux d’intérêt qui va permettre d’arbitrer en la consommation et l’épargne. Ainsi l’épargne sera une fonction croissance du taux d’intérêt. Les agents économiques étant rationnels ils devront arbitrer entre une consommation immédiate et une consommation future si le taux d’intérêt est élevé. On considère dans ce cas que la consommation future est plus forte que la consommation immédiate. En cas d’activité économique importante on favorise l’épargne et on freine la consommation.

Dans la pensée keynésienne il y a une préférence pour le court terme « Demain nous serons tous morts », il est donc plus important de consommer que d’épargner. Le résidu est ici l’épargne. Les agents économiques ont une préférence pour la consommation. La consommation est une fonction croissance du revenu ainsi que l’épargne. Il faut donc augmenter le pouvoir d’achat pour relancer la consommation. L’état providence est la conséquence de la pensée keynésienne.

On définit une propension à consommer : et une propension marginale à consommer :

Lorsque le revenu augmente la propension va diminuer car les besoins ont déjà été satisfaits. La variation du revenu sera toujours plus forte que la variation de la consommation.

Pour les monétaristes (Freedman) la théorie keynésienne est contestable. Pour eux toute relance de la consommation par une augmentation du revenu est inefficace à moyen et long termes. Si à court terme on augmente le revenu, la consommation va augmenter mais ce sera une illusion monétaire car les prix augmenteront aussi. Freedman dit que la consommation est fonction d’un revenu permanent « la consommation n’est pas fonction du revenu courant ». Le revenu permanent est fixé par l’agent économique en fonction de ses anticipations. Le revenu permanent est fonction de la qualification et la catégorie professionnelle. Tout agent à un capital intellectuel et un capital financier.

A long terme la propension moyenne à consommer est constante. Kuznets étudie la consommation des ménages et constate que la propension est constante. Freedman s’appuie sur ses études pour définir la notion de revenu permanent.

Pour les libéraux les politiques de relance de la consommation sont inutiles. C. LA REALITE DU PARTAGE, CONSOMMATION ET EPARGNE

On observe une certaine corrélation entre le revenu et la consommation. Cela confirme la thèse keynésienne, il y a cependant des décalages dans le temps entre l’augmentation du revenu et l’augmentation de la consommation car il y a des temps de réaction et des temps de perceptions de la part des agents économiques. Sur le long terme on observe une stabilité de la propension à consommer. A court terme l’approche keynésienne peut se justifier mais elle est inexacte à long terme. On se base sur l’anticipation et l’anticipation rationnelle. Si les agents économiques prennent une mauvaise décision c’est donc par manque d’information.

Le coefficient budgétaire est le rapport entre le montant d’un poste budgétaire et les dépenses de consommation totales.

Romain - 16/02/2011 - Page 2 sur 3

II. LES DETERMINANTS DE

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