L’Histoire du Féminisme

L’Histoire du Féminisme

Introduction :

Le concept du féminisme se réfère aux mouvements de libération de la femme. Comme d’autres mouvements, il a généré des pensées, des actions, des théories et des pratiques. Le féminisme préconise une modification des relations sociales de manière à éliminer les hiérarchies et les inégalités entre les sexes. Il est aussi possible de dire que le féminisme est un système d’idées qui prétend transformer les relations basées sur l’oppression sexuelle, moyennant une action mobilisatrice. La théorie féministe correspond à l’étude systématique de la condition de la femme dans le rôle qu'elle joue dans la société et les voies pour obtenir son émancipation. Cependant, le féminisme n’est pas homogène et ne constitue pas un ensemble d’idées fermées : il existe différents courants internes. Plus généralement, c’est un mouvement politique intégral contre le sexisme dans tous les domaines (juridique, idéologique, socioéconomique etc.), qui exprime la lutte des femmes contre toutes formes de discrimination.

Antécédents historiques

Quelques auteurs placent les débuts du féminisme à la fin du XIIIème siècle, quand Guglielma de Bohême (courant féministe au sein du christianisme) propose de créer une église de femmes. Mais ce n’est qu’à partir de la moitié du XIXème siècle que commence une lutte organisée et collective. Les femmes ont pris part aux grands événements historiques des derniers siècles comme la Renaissance, la Révolution française et les

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Marie CUFAY et Emilie RIFFARD M1 MEEF / SES

révolutions socialistes, mais seulement de manière subordonnée. Il faudra attendre le droit de vote des femmes en 1945 pour qu’elles puissent revendiquer leur autonomie.

Les précurseurs :

La lutte de la femme commence à avoir des buts précis à partir de la Révolution française. Elle est liée à l'idéologie égalitaire et rationaliste des lumières, et aux nouvelles conditions de travail apparues à partir de la Révolution Industrielle. Olympe de Gouges, dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791), affirme que « les droits naturels de la femme sont limités par la tyrannie des hommes, cette situation doit être réformée selon les lois de la nature et de la raison ».

En 1792, Mary Wollstonecraft écrit La défense des droits de la femme. Elle prône des revendications inhabituelles pour l’époque : L’égalité des droits civiques et politiques, le droit du travail et le droit à l’éducation, le droit du divorce comme libre décision des deux parties.

Au XIXème siècle, Flora Tristan fait un lien entre les revendications de la femme et la lutte des classes ouvrières. Elle publie en 1842 L’Union ouvrière.

Les Suffragettes :

Bien que les débuts des Lumières proclament l'égalité, la pratique a démontré que celle-ci n'était pas extensible aux femmes. La Révolution française n'a pas accompli leurs demandes, et les femmes ont appris qu'elles devaient combattre de façon autonome pour conquérir leurs revendications. L’objectif principal des suffragettes était comme son nom l’indique d’obtenir le droit au suffrage, à partir duquel elles espéraient atteindre d’autres conquêtes. En général, ses leaders étaient des femmes de la bourgeoisie mais beaucoup d’ouvrières y ont participé. C’est au Etats-Unis et en Angleterre que le mouvement des suffragettes a eu le plus d’influence et de résultats : le droit de vote est accordé aux femmes en 1920 aux Etats-Unis et en 1918 en Angleterre.

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Marie CUFAY et Emilie RIFFARD M1 MEEF / SES

Le nouveau féminisme : un mouvement social

A la fin

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