LE PROBLEME DE L'INCERTITUDE ET LA PREVISION ECONOMIQUE COMME OUTILS DE REDUCTION DES INCERTITUDE ET D'AIDE A LA PRISE DE DECISION DE L'ENTREPRISE
Cours : LE PROBLEME DE L'INCERTITUDE ET LA PREVISION ECONOMIQUE COMME OUTILS DE REDUCTION DES INCERTITUDE ET D'AIDE A LA PRISE DE DECISION DE L'ENTREPRISE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar s r • 29 Janvier 2018 • Cours • 3 033 Mots (13 Pages) • 796 Vues
CHAPITRE 4 : LE PROBLEME DE L'INCERTITUDE ET LA PREVISION ECONOMIQUE COMME OUTILS DE REDUCTION DES INCERTITUDE ET D'AIDE A LA PRISE DE DECISION DE L'ENTREPRISE
Section 1 : L'incertitude
Théorie standard avec comme référence la concurrence pure et parfaite. Elle présente des agents économiques qui évoluent dans un monde où règne la certitude. Ce qui signifie que le temps n’existe pas réellement puisque le futur est prévisible donc l'action des agents peut confondre le présent et future, et les prévisions dans le future sont automatiquement réalisées.
Le marché décide et l'agent est un « Price taker » mais l'incertitude donc une information imparfaite, transforme l'analyse économique et donc l'incertitude est assimilée à un risque. En fait plusieurs analyses se côtoie avec des logiques différentes.
L’analyse de l’incertitude commence à se développer au début des années 1921 avec 3 auteurs : Knight, Keynes et Hayek. Le problème est de comprendre comment les individus traitent l’incertitude dans leur vie économique et sociale.
Section 2 : l’analyse de Franck Knight
En 1921 il pose une distinction importante entre le risque et l’incertitude et cette analyse est en partie liée au calcul des probabilités.
Le risque : une situation est risquée quand la prévision est construite à partir d’un calcul de probabilité. Ces probabilités sont de 2 sortes de catégories :
Les probabilités mathématiques : qui sont calculées à priori.
Les probabilités fréquentistes : calculées à partir d’observations.
L’incertitude : une situation incertaine n’est pas probabilisable elle est unique et ne peut être réduit à des catégories de cas similaires.
Section 3 : l’acte de prévision
Prévoir consiste à construire les 2 raisonnements suivant :
Le 1er raisonnement consiste à former, construire une ++
Le deuxième raisonnement est lié à la confiance ou croyance que l’individu à dans sa propre culture. Le degré de croyance d’un individu est appelé probabilité épistémique donc lié à la connaissance d’un individu.
Estimation d’un évènement et évaluation du degré de confiance
On distingue 2 choses; premièrement la formation de l’estimation d’un évènement et l’évaluation du degré de confiance de croyance dans cette estimation puisqu’il faut tenter de mesurer cette anticipation.
Il est donc facile de comprendre que la possibilité d’associer ou de ne pas associer des probabilités à des situations incertaines a des répercussions sur la nature de la prévision. Si on peut utiliser les probabilités alors le calcul devient possible et on peut l’appliquer à l’incertitude et à la recherche de l’optimisation. La question qui se pose est celle de savoir si des situations particulières se prête ou non à l’usage des probabilités.
Ces situations sont inclassables et non modélisables parce qu’elles sont souvent inédites. Et quand on est confronté à cela on n’arrive pas à y faire face.
Section 4 : incertitude et risque
Selon Knight on ne peut pas analyser les comportements en incertitude, il faut donc distinguer la certitude des risques. Une situation singulière particulière fait-elle obstacle à la prévision ? pour Knight la singularité la particularité peut faire l’objet d’une prévision mais ne peut s’appuyer sur les seuls modèles probabilistes.
Section 5 : l’analyse de Keynes
Il distingue l’incertain et l’improbable. Pour lui la prévision se forme à partir d’observation passé de régularité susceptible d’être appréhendé. L’incertitude peut s’identifier à l‘ignorance.
L’analyse de l’incertitude chez Keynes
Elle commence avec sa thèse en 1921 puis se poursuit avec la théorie générale en 1936. L’incertitude chez lui est une incertitude que les probabilités ne peuvent rendre compte. Pour lui les individus dans leurs actions quotidienne doivent réaliser des anticipations, ces anticipations sont basées sur des croyances partagées par les membres d’une communauté. Le problème est le suivant : un agent économique doit prendre une décision économique « investir » dans un monde incertain par exemple : il va agir en fonction des conventions, ainsi le taux intérêt est établie par convention et donc ça se traduit par une stabilisation des anticipations.
Section 6 : la prévision économique comme outil de réduction des incertitudes et d’aide à la prise de décisions
L’analyse conjoncturelle et la prévision économique jouent un rôle de réduction possible d’incertitude et doivent permettre de mieux prendre des décisions opérationnelles stratégique. 2 outils peuvent utile à ce passage prévision – décisions :
Elaboration du budget prévisionnel
La gestion des risques dans les temps de l’entreprise
Le budget prévisionnel
Il est un outil très important pour la gestion et la vie de l’entreprise. Il est l’outil qui représente la stratégie de développement choisi par l’entreprise que cela concerne l’activité de l’entreprise ou que cela concerne les coûts que l’entreprise supporte.
L’élaboration des documents du budget prévisionnel permet de construire une prévision des résultats financier de l’entreprise.
Le budget prévisionnel dans sa phase de préparation permet de mieux définir et évaluer les contraintes. Il constitue un cadre pour construire des prévisions économiques et pour tester la cohérence des hypothèses que l’entreprise retient et cela dans un contexte économique prévue. Il faut rapprocher les indicateurs de l’entreprise avec les variables macroéconomiques qu’elles soient domestiques et/ou international : ex : le chiffre d’affaire, les secteurs d’activités. On dit ensuite confronter les prévisions d’indicateurs macroéconomique avec les perspectives économiques
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