Introduction à l'intelligence économique
Cours : Introduction à l'intelligence économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar radouje • 9 Mai 2018 • Cours • 6 812 Mots (28 Pages) • 700 Vues
Intelligence économique
Partie 1 : Introduction à l’intelligence économique
A-/ Contexte et nouveaux enjeux
Des bouleversements géo politiques et géo économiques depuis 25 ans. Repenser notre environnement socio-économique afin de pouvoir s’adapter à ce nouveau contexte international. Des éléments clés.
- Chute du mur de Berlin
Point de départ d’une remise en question des équilibres qui prévalaient en Europe, non seulement celle de l’Est puisque les autres pays de l’ancien bloc soviétique connurent par la suite les mêmes mutations à des degrés différents et selon des formes différentes mais également l’Europe de l’ouest qui due repenser totalement sa politique nationale tant au niveau économique et financier que stratégique.
- Fin du monde bipolaire
Avènement de la superpuissance des USA dans un monde qui lui permettait de rester le seul « grand » pour présider. (Ex : Subprimes juillet 2007 aux USA mais mars 2008 en Europe).
- Ouverture de l’UE aux PECO
(Bulgarie, Croatie …) avec des accords de libre circulation. Ça entraina des bouleversements dans les rapports entre les pays européens. En juin 93 le conseil de Copenhague entérina l’adhésion des PECO pour une intégration en 96. Entre 94 et 96 une dizaine de demande d’adhésion à l’UE furent formulés de la part des PECO.
- Emergence de nouveaux acteurs économiques
BRIC’S. en 10 ans ces pays ont vu leur place dans l’économie mondiale faire un bond spectaculaire. Leur économie représentait 16% du PIB mondial en 2001, 27% en 2011 et pourrait atteindre 40% en 2025.
- Consolidation de positionnement des pays de l’Asie du sud-est.
Insertion des dragons d’Asie (Corée du sud, Taïwan, Singapour, Hong Kong) concomitante de la crise mutation des années 70 que subirent les pays de l’OCDE. Crise profonde plongeant l’Europe dans un marasme généralisé : ce fut alors le début d’un processus de délocalisation vers ces pays dynamiques qui progressivement attiraient chez eux des emplois peu qualifiés des pays riches et développés.
- Modification des équilibres en Afrique subsaharienne.
Plusieurs évolutions radicales : croissance démographique forte fournissant au continent une population très jeune, installation d’une croissance moyenne très supérieure à celle des économies développées, un déséquilibre accentué pour les systèmes d’éducation et de santé, un maintien des flux migratoires toujours importants et un antagonisme grandissant urbain rural. Mais aux vue de ces richesses peu ou mal exploitées l’Afrique concentre sur son territoire les mécanismes des principaux enjeux du monde contemporain qui concerne la poursuite d’une croissance durable et équitables pour la garanti d’une sécurité globale.
- Une instabilité croissante
Le 11 septembre 2001 : point de départ d’une nouvelle ère. Le monde n’étant plus bipolaire devenait difficilement contrôlable et une instabilité s’est rapidement installée pour arriver à une situation mondiale préoccupante. Cet état de fait obligea les sociétés occidentales à repenser leur système de défense : concept de défense nationale, de sécurité globale, intérêt financier, économique, politique, militaire et diplomatique grandissant. Augmentation et dissémination du nombre de crises armées, leur caractère de plus en plus asymétrique, extériorisation des conflits intra-étatiques, nouveaux modes d’action meurtriers ont mis les démocraties dans un constat d’échec au niveau des principes stratégiques établissant des normes de la sécurité et de la défense nationale.
- Multiplication des flux migratoires.
Véritable bouleversement migratoire qui fait affluer des centaines de milliers de personnes des pays en guerre, des zones de crise se multiplient un peu partout vers les pays dits riches. Cela génère et créé de nouvelles tensions au sein des pays européens rajoutant ainsi un facteur de déstabilisation.
A. La mondialisation de l’économie et des échanges
L’ouverture des frontières souvent sans réel régulation efficace eu pour conséquences indirecte une libéralisation des marchés décidés par de grande puissance économique. Les Etats- Unis en tête et soutenue par les firmes internationales qui y voyaient un intérêt d’expansion. Les firmes ont un pouvoir de négociations important.
Quand une multinationale rejoint un cluster, elle a une influence au niveau locale. Le consommateur est quant à lui mieux informer et plus rapidement, il devient alors exigeant sur la qualité et le prix des produits obligeant les entreprises européennes à se battre en interne au niveau des concurrents nationaux continentaux et hors Europe.
Les ONG pouvant parfaitement plébisciter un produit, les associations de consommateur n’hésitant plus à attaquer les entreprises, des groupes mafieux pouvant mettre en péril une chaîne de production et d’approvisionnement complexifié l’ordre économique. Enfin, la croissance est devenue quasi exponentielle des innovations des technologies révolutionnent les échanges mondiaux rendant plus
B] une société de l’information en pleine expansion :
Cette transformation de notre environnement a été facilité par la multiplication des moyens de communication dont nous disposons aujourd’hui. La multitude des chaînes d’informations en continue, qui cours après le scoop sans parfois vérifier la fiabilité de leurs sources. Les technologies de l’information (TIC) et l’avènement du numérique catalysent les changements.
D] Des stratégies d’influence de plus en plus complexe :
Ces évolutions ont conduit les entreprises à devoir s’adapter sous peine de disparition afin d’aborder au mieux leur environnement économique et d’être capable de se mesurer à leurs concurrents, qui sont de plus en plus nombreux, plus puissants et de plus en plus agressifs. Les outils économiques initiaux concernant le commerce comme la communication marketing, la publicité ou les relations presse ne sont plus suffisants aujourd’hui pour se faire entendre des publics cible, des prescripteurs ou même des concurrents. A l’ère numérique, les messages classiques des entreprises et des institutions sont avec les médias sociaux, désormais dépassés et concurrencés et contestés par toute sorte d’acteurs (concurrents, associations, ONG…). Il en résulte de véritables casse-têtes pour les dirigeants, car pour défendre durablement leurs intérêts et leurs valeurs, ceux-ci doivent élaborer des stratégies d’influence nouvelles.
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