Impact De La crise Mondiale Sur L'économie Marocaine
Compte Rendu : Impact De La crise Mondiale Sur L'économie Marocaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dil0n • 14 Mai 2013 • 1 299 Mots (6 Pages) • 885 Vues
IMPACT DE LA CRISE MONDIALE
SUR L’ECONOMIE MAROCAINE
Le système financier marocain n’a pas pâti de la crise financière pour deux
raisons essentielles. La première a trait au cadre réglementaire et marqué par
le strict respect des règles prudentielles de Bâle II. La deuxième est liée à sa
faible intégration dans la finance mondiale. La part des actifs étrangers dans
le total des actifs des banques marocaines représente moins de 4%1 et la part
des non-résidents dans la capitalisation boursière, hors participations
stratégiques, était inférieure à 1,8% à fin 20072.
La sphère réelle, quant à elle, a ressentie l’impact de la récession que
connaissent les principaux partenaires économiques du Maroc, notamment la
France et l’Espagne. Quatre principaux domaines ont été directement
impactés par la crise: les échanges commerciaux, l’activité touristique, les
transferts des MRE et les flux de capitaux dont les IDE.
En 2009, le commerce international a régressé de 11,9% en volume et la
demande mondiale adressée au Maroc de 10%. Cette évolution a engendré un
recul des exportations marocaines de biens et services de 13,1% en volume.
Pour ce qui du secteur du tourisme,
il semble être moins touché par la crise.
Et bien que les arrivées de touristes de
séjour aient enregistré, en 2009, une
légère augmentation (2%), les nuitées
dans les établissements d’hébergement
classés ont régressé de 1,4% et les
recettes touristiques ont diminué de 5%.
Néanmoins, avec 53 milliards de DH générés en 2009, ce poste continue de
représenter le principal pourvoyeur de devises.
1 Source : Bank Al-Maghrib
2 Source : Statistiques du Conseil déontologique des valeurs mobilières
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Recettes voyages
(millions de dirhams)
En matière de transferts effectués par les marocains résidents à l’étranger,
il est à noter que sur la période 2002-2007, ils ont enregistré un taux
d’accroissement annuel moyen de 7,4% pour atteindre 55 milliards de
dirhams en 2007. La récession qui a frappé les principaux pays d’accueil,
particulièrement l’Espagne, la France et l’Italie, a commencé à se faire sentir
sur ces transferts à partir du quatrième trimestre de 2008. Globalement ils ont
régressé de 3,5% en 2008 et de 5,4% en 2009 contre une hausse de 15% en 2007.
En ce qui concerne les IDE, le Maroc est considéré comme une des
premières destinations en Afrique et dans la zone MENA. Durant les années
2000, il a bénéficié de l’essor remarquable de ces flux au niveau mondial, et ce
grâce à un cadre institutionnel favorable, à la stabilité macroéconomique et à
une politique de développement volontariste.
La crise financière mondiale n’a pas
manqué d’inverser cette tendance,
entraînant de fortes régressions des IDE
de 26,3% en 2008 et 29,2% à fin septembre
20093. Ce repli a concerné les principaux
pays émetteurs en l’occurrence la France
(-26,1%), l’Espagne (-57,2%) et le
Royaume-Uni (-47,1%).
Bénéficiant du 1/3 des IDE réalisés au Maroc, le secteur du tourisme a été
le plus touché par la compression de ces derniers, accusant une chute de 54%
en 2008. En dépit d’un léger essoufflement de son activité, le secteur
immobilier continue, en revanche, de drainer les investissements étrangers
malgré, les IDE qu’il a attirés ont augmenté de 17,6% en 2008.
Situation macroéconomique pendant la crise
Les fondamentaux macroéconomiques de l'économie marocaine restent
sains, avec notamment un budget équilibré, des recettes fiscales
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