Histoire de la théorie comptable
Commentaire de texte : Histoire de la théorie comptable. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mawak • 8 Avril 2015 • Commentaire de texte • 1 250 Mots (5 Pages) • 747 Vues
Histoire[modifier | modifier le code]
Les traces les plus anciennes de comptabilité datent de la haute-antiquité et notamment de la Mésopotamie ancienne (sur tablette d'argile, papyrus…). Les villes commerçantes italiennes et flamandes jouent un grand rôle dans l'établissement des pratiques occidentales moderne, naissance de la comptabilité en partie double.
La théorie comptable s'est organisée, clarifiée et normée à partir du xixe siècle, lors de la révolution industrielle, notamment sous l'influence de praticiens tels que Pierre-Antoine Godard-Desmarest 3.
En France, c'est la loi fiscale de 1917 qui a donné une dimension supplémentaire à la comptabilité, dans l'objectif de donner nouveau souffle à l'investissement. Elle autorise un véritable amortissement comptable, permettant de déduire chaque année des bénéfices une fraction des investissements.
Le souverain Hammourabi de Babylone évoque la comptabilité des marchands dans ses lois. Les Incas utilisaient des rubans de couleurs noués pour tenir les comptes ; un nœud par opération, une couleur par produit. Les Romains utilisaient les termes expensa pour les dépenses et accepta pour les recettes.
1494 : Le moine italien Luca Pacioli édite à Venise son traité sur la comptabilité en « partie double » ;
1581 : En Italie, le collegio des Raxonati est la première société de comptables ;
1673 : En France, Jean-Baptiste Colbert impose la tenue de livres comptables ;
1807 : Mise en place du Code de commerce napoléonien ;
1881 : Création en France de la société de comptabilité ;
1947 : Création du premier plan comptable général en France
1962 : Gilbert Bitsch invente le lettrage conversationnel de qualification des écritures pour son application en comptabilité générale et réalise le premier positionnement des détails du solde des comptes de tiers sur une tabulatrice IBM 421 (un outil de mécanographie) puis sur ordinateur IBM 360/40 (1er janvier 1966), qui a ouvert la comptabilité à l'informatique ;
2002 : Création du règlement européen sur l'application des normes comptables internationales aux comptes consolidés des sociétés cotées
Utilité[modifier | modifier le code]
La comptabilité est le moyen4 de :
connaître le montant et l'origine de « résultats » (économiques notamment) ;
aider à vérifier le bien-fondé de décisions prises (à cet égard on peut estimer qu'il s'agit également d'un outil concourant à la gestion, à l'évaluation et à la prévision) ;
de suivre au jour le jour le montant de sa caisse (dans le cas d'un commerce, d'une entreprise) ;
de connaitre la valeur du patrimoine concerné, son évolution, sa valeur ajoutée, par une comptabilité et l'ampleur des engagements vis-à-vis des tiers (engagements reçus ou donnés).
Les outils de la comptabilité[modifier | modifier le code]
Les outils d’évaluation issus de la comptabilité sont les états financiers c’est à dire le bilan, le compte de résultat, le tableau des emplois et ressources (ou de financement) et les annexes (état annexé).
Bilan[modifier | modifier le code]
Le bilan comptable est une synthèse de la situation financière d'une organisation à une date donnée. Il est une « photographie » du patrimoine de cette organisation qui permet de réaliser une évaluation d'entreprise, et plus précisément de connaître après retraitement le niveau de sa valeur et de sa solvabilité. En d’autres termes, le bilan traduit la situation patrimoniale d’une organisation à la fin de l’exercice comptable (qui correspond généralement à l’exercice civil – du 1er janvier au 31 décembre).
Le mot « bilan » est dérivé du mot « balance » et exprime bien sa substance. D’un côté, il y a les biens de l’organisation (ses actifs), composés par exemple des immeubles dont elle est propriétaire, de son parc de véhicules ou de machines, de ses stocks (matières premières, marchandises), des créances qu'elle possède sur la clientèle, de ses avoirs bancaires, etc. Les actifs ne se composent pas seulement d’éléments matériels : certains avoirs immatériels peuvent également avoir une valeur patrimoniale et se retrouver à l’actif du bilan : les frais de recherche et développement, les licences, les brevets, etc.
De l’autre côté de la balance se retrouvent les sources de financement de l’entreprise (ses passifs). Il s’agit, par exemple, des capitaux propres (capital investi par les actionnaires
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