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Histoire de la pensée économique

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Par   •  13 Mai 2014  •  1 240 Mots (5 Pages)  •  697 Vues

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Partie 1 : Economie et histoire

Chapitre 1 : Histoire de la pensée économique

Introduction :

Les préoccupations d’ordre économique apparaissent en fait avant la révolution industrielle puisque dès la fin du Moyen Age, les échanges, les activités commerciales ont beaucoup progressé dans un pays comme la France. C’est l’apparition de capitalisme commerciale avant que celui-ci devienne un capitalisme industriel puis financier. En raison de ces développements, les premiers « vrai » économistes sont alors apparues.

I] Avant Adam Smith : le mercantilisme et les physiocrates.

A – Le mercantilisme

Dans la conception mercantilisme de base, les métaux précieux comme l’or sont l’essence même de la richesse des nations. Le commerce extérieur constitue l’instrument principal dans ce processus d’enrichissement. Les mercantilistes vont vouloir exporter le plus possible en important le moins possible.

Cette conception mercantilisme va d’abord s’imposer en Espagne au 16ème siècle. Celle-ci multiplie les expositions lointaines pour la conquête des plus grandes quantités d’or possible.

Cette théorie a été défendue par un économiste qui s’appelle Jean Bodin (1529 – 1596) et d’un homme politique qui s’appelle Colbert (Contrôleur général des finances de Louis XIV (1635 – 1715)).

Sous l’influence de Jean Bodin, Colbert a voulu encourager les manufactures, exploiter les colonies et développer la marine marchande. Le problème de cette politique et qu’elle s’est heurtée à des mesures de rétorsion commerciale. Par ailleurs, l’idée selon laquelle l’afflue de métal précieux augmente la richesse du pays et stimule l’activité économique, elle procède d’une confusion entre monnaie et capital.

Par exemple, Richard Cantillon a montré en 1755 qu’une trop forte quantité de monnaie dans l’économie pouvait provoquer des hausse de prix.

B – Les physiocrates

Parmi les auteurs physiocrates, les plus connus sont François Quesnay (1694 – 1774), Turgot et Mirabeau.

F. Quesnay a écrit « Le tableau économique » en 1758. Selon ces auteurs, l’agriculture est la seul activité à être productive, c'est-à-dire, qu’elle dégage un produit net (elle rapporte plus qu’elle ne coûte). Il existe d’autre catégories sociale, notamment, celle des commerçants et celle des artisans mais ces catégories sont considéré comme stérile. Ils expliquent cette situation par un ordre naturel de droits divins. Il prône alors les principes du « laisser-faire, laissez-passer » (Vincent de Gournay), ce qui signifie que l’état n’a pas à intervenir dans la régulation de l’économie. Par ailleurs, F. Quesnay développe une analyse en terme de circuit économique en décrivant les échanges entre les différents agents économiques. De ce point de vu, il est considéré comme une sorte de précurseur de la comptabilité national.

C’est un courrant dépassé de penser, puisque, aujourd’hui, toutes les activités économiques sont créatrices de richesse.

II] L’école classique

L’école classique commence à développer une analyse qui coïncide avec le passage d’une société qui est encore rural à une économie en voie d’industrialisation. Tous les auteurs de l’école classique vont assister à la préparation puis au déroulement de la première grande révolution industrielle. Ces auteurs sont pour la plupart Britanniques et Français, car à l’époque c’est l’Europe de l’ouest qui possède la pensé intellectuelle, scientifique et économique. Ce sont des auteurs qui, comme les physiocrates, mettent en avant le principe du « laisser-faire, laissez-passer » (Vincent de Gournay) d’où l’expression d’état gendarme (# état providence)

A – Adam Smith (1723 – 1790)

Adam Smith est un économiste Ecossais dont l’ouvrage principal s’intitule « La richesse des nation » publié en 1776. Cet ouvrage dit que ce n’est pas la quantité d’or et d’argent qui fait la richesse d’une nation mais la quantité

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