Fiche de lecture : « Blanche-Neige, les sept nains et ... autres maltraitances », Danielle Rapoport et Anne Roubergue-Schlumberger
Commentaires Composés : Fiche de lecture : « Blanche-Neige, les sept nains et ... autres maltraitances », Danielle Rapoport et Anne Roubergue-Schlumberger. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar arianes13 • 30 Septembre 2014 • 1 790 Mots (8 Pages) • 1 901 Vues
Présentation générale de l’ouvrage et de son auteur.
Le livre « Blanche-Neige, les sept nains et … autres maltraitances » est écrit par Danielle Rapoport et Anne Roubergue-Schlumberger.
Danielle Rapoport est une psychologue clinicienne, fondatrice de l’association « Bien-traitante », qui a écrit de nombreux livres. Anne Roubergue-Schlumberger est pédiatre et auteur de nombreux articles dans les domaines de la pathologie du développement.
Ce livre est le témoignage de leurs quinze ans d’expérience au sein d’une structure hospitalière de protection de l’enfance. Il met en lien théorie et pratique sur le thème de la maltraitance chez l’enfant. Il se porte sur la carence affective, le manque de relation des enfants avec leurs parents et l’accompagnement que peut apporter l’équipe pluridisciplinaire du milieu hospitalier. Ce livre est basé sur la « bientraitance ».
Ce livre est entre croisé de témoignage et d’appui théorique. Elles expliquent au furent et à mesure des histoires les termes et les pratiques.
Chaque enfant est imagé par les nains et Blanche-Neige représente les travailleurs qui entourent les enfants. Ils sont là pour les protéger et les aider à grandir comme Blanche Neige dans Walt Disney. Ce livre met en lien le conte de Walt Disney, pour la souffrance qu’a connue Walter pendant son enfance, la maltraitance qu’il a subie et qu’il a retransmit dans ces contes.
Hôpital et la maltraitance
La thématique de la protection de l’enfance dans cet hôpital a commencé en service pédiatrie dans les années 70, ils ont commencé à s’inspirer des travaux de chercheurs. La notion de maltraitance à la carence affective grave de l’enfant se fait connaître contrairement aux abus sexuels qui mettront 10 ans de plus pour être identifiés.
Le mot maltraitance, lui, est apparu il y a une vingtaine d’années dans le dictionnaire. Ce terme reste un terme nouveau. Il a suffi qu’un médecin de l’équipe en 1972 alerte, sensibilise et forme son équipe au dépistage de ces enfants, pour que, des années après les diagnostics se multiplient. La prise en compte des familles devient automatique, les réunions entre personnel médical et soignant, l’assistante sociale, la psychologue, l’institutrice du service également. Ce médecin devenu chef de service permet d’assurer la cohésion de son équipe, la mobilisation autour de cette problématique particulière.
Ce service va permettre détendre le mot maltraitance qui se limité aux sévices physiques graves, aux carences affectives, éducatives et nutritives qui entrainent des troubles du comportement, retards de développement et hypotrophies. Par la suite une circulaire ministérielle a été portée sur « l’enfant maltraité et l’hôpital ».
À un moment donné, les enfants maltraités sont vus en consultation hospitalière ou font un ou plusieurs séjours à l’hôpital. Cette crise peut être féconde si elle est reconnue, interprétée, accompagnée par une équipe compétente (pédiatre, psychologue, assistant socio-éducatif) travaillant au sein d’une unité soignante. L’équipe permet de donner le temps nécessaire pour cerner la pathologie et la nommer aux parents dans un sens thérapeutique incluant des perspectives à moyen ou long terme. Un séjour à l’hôpital permet une protection de l’enfant tout en ne coupant pas le lien parent-enfant. Elle permet également une évaluation pédiatrique, psychologique et sociale en tenant compte de l’histoire de la famille. Cependant la prise en charge nécessite un protocole rigoureux de prise en charge. C’est-à-dire un temps d’observation de l’enfant, d’évaluation des parents et de travail en réseau. La sortie et le suivi de l’enfant rentrent dans une démarche d’un projet thérapeutique. Il implique de dire aux parents et à l’enfant les décisions prises. Même dans le cas d’un placement les parents doivent et peuvent rester des partenaires actifs de ce cheminement.
Le travail en trinôme :
Le pédiatre doit savoir établir un diagnostic, aider pour traiter, savoir dire et expliquer la maltraitance. Il faut savoir travailler avec les intervenants extérieurs.
La psychologue doit avoir une dynamique institutionnelle, doit faire une prise en charge de l’enfant, accompagner les parents, savoir travailler avec les intervenants extérieurs.
L’assistant socio-éducatif est sollicité en général pour l’absence de revenus, d’impossibilité de prise en charge de soin
L’équipe soignante est présente pour l’enfant et pour les parents.
L’équipe éducative permet aux enfants d’avoir des jeux et matériels adoptés, continuer leur éducation tout en étant hospitalisés.
KARINE
Tout d’abord, elles évoquent le cas de Karine. C’est un bébé de 13 mois qui rentre dans le service de pédiatrie générale adressée par le médecin de sa crèche et de la PMI (Protection maternelle et infantile). Karine a un problème de croissance et de prise de poids. Après plusieurs hospitalisation, diagnostic, entretien avec les parents, Karine va revenir à l’hôpital pour bénéficier d’une autre mobilisation de l’équipe pluridisciplinaire différente des précédentes.
Cet accompagnement peut-être fait grâce à l’équipe hospitalière de protection de l’enfance disponible dans cet hôpital.
Explication
Les facteurs environnementaux interviennent sur les difficultés globales du développement de l’enfant. Pour mieux les traiter, il faut mobiliser les services extérieurs, la crèche et le domicile. La répétition trans-générationnelle de la maltraitance n’est pas qu’intrafamiliale.
Pour Karine après plusieurs approches le placement en pouponnière ou l’adoption a été envisagé avec les parents. Par manque de place, se fut la pouponnière. Une évolution du poids et de la taille de la petite fille est constatée.
Elle aurait échappé à un nanisme psychosocial, enfant de petite taille, parfois maigre et souffrant de troubles du comportement et d’un retard psychomoteur. Les enfants maltraités, ou « petit nain », ont un trouble du sommeil particulier. À l’arrivée à l’hôpital, il souffre d’un
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