Fiche De Lecture: Daniel Cohen, Richesse Du Monde, Pauvretés Des Nations
Mémoire : Fiche De Lecture: Daniel Cohen, Richesse Du Monde, Pauvretés Des Nations. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar penverne • 22 Janvier 2012 • 917 Mots (4 Pages) • 4 862 Vues
Titre: « Richesse du monde, pauvretés des nations »
Auteur: Daniel Cohen
Note sur l'auteur: Daniel Cohen est professeur à l'École normale supérieure, vice-président de l'École d'économie de Paris et éditorialiste associé au journal Le Monde. Il est notamment l'auteur de Nos temps modernes et de La prospérité du vice.
Date de l'édition: 1997
Édition: Champs Flammarion
Nombre de pages: 168
I) Introduction
Face à la prospérité de l'économie mondiale et au fait que les inégalités entre pays du Nord et pays du Sud tendent à se réduire, on assiste à une montée des inégalités internes aux pays du Nord. D.Cohen se dresse contre la tentation de tisser un lien de causalité entre ces deux constats, lien qui reviendrait à imputer la responsabilité de la crise et de l'appauvrissement des pays riches à l'enrichissement des pays « pauvres » par l'intermédiaire du commerce mondial.
L'auteur s'interroge ainsi sur les parts de mythe et de réalité qui gravitent autour de la mondialisation ; plus précisément, il cherche à dépasser les idées préconçues en mettant en évidence le caractère erroné de ce qu'il appelle la « grande peur de l'Occident », à savoir la paupérisation.
Dans cet ouvrage, Daniel Cohen va donc chercher à expliquer les vraies causes du développement de la pauvreté dans un monde dont la richesse globale ne fait que croître.
Nous allons nous intéresser à deux grandes parties de cet ouvrages qui sont:
1)La grande peur de l'Occident
2)La troisième révolution industrielle
II) Synthèse
1) La grande peur de l'Occident
La peur du commerce a changé de camp. Pendant la 1ère Révolution Industrielle, les pays pauvres craignaient le commerce avec les pays riches en raison de la désindustrialisation qu'ils subissaient. Aujourd'hui, ce sont les pays riches qui ont peur des échanges avec les pays pauvres. En effet, le commerce mondial est devenu l'un des moteurs de l'industrialisation du Sud, entrainant corrélativement une désindustrialisation partielle du Nord. Il ne faut pas négliger que l'industrie traditionnelle telle que le textile ou la sidérurgie est menacée sous la pression du Sud. A l'inverse, il faut reconnaître que que de nouvelles compétences à l'instar du TGV, des nouveaux logiciels connaissent leur essor grâce aux débouchés offerts par les pays en voie de développement.
Ainsi les pays riches ont un avantage comparatif dans la production de biens à haute valeur ajoutée qui nécessitent peu de travail et beaucoup de capital, tandis que les pays pauvres ont un avantage comparatif dans la production de biens qui utilisent beaucoup de travail et peu de capital. Les pays vont donc se spécialiser et échanger en fonction de leur avantage comparatif. Les inégalités au sein des pays riches sont donc dues aux inégalités salariales, c'est à dire à la différence entre les travailleurs qualifiés, qui créent les produits à haute valeur ajoutée,
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