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Faut-il s'interdire toute mesure de protectionniste?

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Par   •  11 Mars 2014  •  911 Mots (4 Pages)  •  1 518 Vues

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Faut-il s'interdire toute mesure de protectionniste?

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’ouverture des économies aux échanges internationaux s’est accompagné d’une phase de croissance économique sans précédent.

L’histoire montre que le libre échange, qui prône la suppression de toute entrave aux échanges entre pays, favorise les pays développés à économie de marché, c’est-à-dire les pays qui ont connu des transformations démographiques, économiques et culturelles qui permettent de garantir à leur population un niveau et un mode de vie considéré comme élevé.

Le libre-échange est nécessaire pour les pays développés et permet d’augmenter la production mondiale. Faut-il pour cela qu’ils s’interdisent toutes mesures de type protectionniste, c’est-à-dire qui limitent les échanges entre pays ?

Nous allons voir dans un premier temps que la généralisation et les avantages du libre échange excluent toute mesure protectionnisme et dans un second temps, que le recours du protectionnisme peut être justifier.

Le libre-échange caractérise une situation dans laquelle les échanges extérieurs d'un pays (exportations et importations) ne sont pas entravés, alors que le protectionnisme désigne une situation dans laquelle un pays se protège de la concurrence étrangère en limitant, par différents moyens, ses importations.

La théorie des avantages comparatifs, énoncée au début du xixe siècle par l'économiste britannique D. Ricardo, soutient que tout pays a intérêt à se spécialiser dans les productions pour lesquelles il dispose de l'avantage comparatif le plus élevé, ou pour lesquelles son désavantage comparatif est le plus faible (par rapport aux autres pays et par rapport aux autres productions). Concrètement, cela revient à dire que la spécialisation de chaque pays doit se faire sur les secteurs où la productivité du travail est la plus élevée.

• L'application de ce principe à l'ensemble des pays

partenaires de l'échange conduit à une division internationale du travail, une répartition optimale des activités productives au niveau mondial. S'appuyant sur la logique ricardienne, le théorème HOS (du nom de ses trois auteurs, Heckscher, Ohlin, Samuelson) met en avant la plus ou moins grande disponibilité des facteurs de production (travail et capital) dont bénéficie chaque pays pour fonder cette DIT sur la « dotation factorielle » la plus favorable. Ainsi, un pays où le facteur travail est abondant doit se spécialiser sur les productions intensives en travail (et inversement pour le capital). 

• Face à ces théories favorables au libre-échange, d'autres analyses préconisent des politiques de protectionnisme légitimées, selon leurs auteurs (par exemple l'Allemand F. List au milieu duxixe siècle) par la nécessité de protéger les industries naissantes, encore trop fragiles pour résister à la concurrence des pays plus développés (« protectionnisme éducateur »). Le courant protectionniste a retrouvé, ces dernières années, une certaine audience chez les économistes et dans l'opinion publique en raison des effets parfois dévastateurs, en termes d'emplois, de l'ouverture des frontières aux pays à bas

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