Exposé sur ford

I- Relations entre les personnages

1. Infantilisation de Jourdain

- lui apprend des choses de maternelle : alphabet, consonne/voyelle

- considère comme difficile d’apprendre les consonnes (trop dur pour tout faire en 1 jour)

- Jourdain doit imiter le maître

- Jourdain réagit comme un enfant : il s’émerveille comme un enfant

2. Un homme mi-robot/mi-animal

- pousse des cris, des lettres, réduit à un animal sauvage

- homme-marionnette : application des consignes → comique de geste

- mécanique → répétition des lettres

- grimaces

3. Des rapports de pouvoirs inversés

- employeur/employé : repose sur un échange : Jourdain a l’argent, le maître a les connaissances → Jourdain domine

- Molière inverse → maître se moque de Jourdain

Maître ridiculise son client : l’écrase par un vocabulaire prétentieux, compliqué → souligne ignorance de Jourdain

exploite l’obéissance de Jourdain pour lui faire faire n’importe quoi

II- Une réflexion sur le langage

1. Un savoir qui n’en est pas un

- jargon du maître =jargon vide : nomme par des noms compliqués des choses que Jourdain sait déjà

- mélange entre sciences sérieuses et superstitieuse (almanach/philosophie/vocabulaire) → maître ridiculisé : désapprend à Jourdain

2. Jourdain a un rapport au langage simpliste

- purement pratique : donner des ordres→ pour dormir et avoir chaud → très primaire

- aucune notion d’implicite → pas d’humour → ridicule

- manque d’imagination

3. Maître a un rapport ludique au langage

- propose un rapport poétique au langage en ajoutant métaphore et hyperbole à la lettre de Jourdain

- plaisir à dire les mots, les prononcer

- plaisir à mettre la phrase dans tous les sens

Conclusion

Hommage au dramaturge (= Maître), rapport joyeux au langage

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