Etude de cas: l'entreprise Ryan Air
Étude de cas : Etude de cas: l'entreprise Ryan Air. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kacidou • 24 Décembre 2012 • Étude de cas • 566 Mots (3 Pages) • 1 191 Vues
En novembre dernier, Air Scoop a publié (en anglais) son premier rapport sur le modèle économique de Ryanair. Ce rapport était basé sur des recherches poussées pour comprendre les mécanismes sous-jacents de la compagnie aérienne à bas coût la plus innovante en Europe. C’était également une tentative de dresser un tableau complet du développement de la compagnie aérienne jusqu’à 2010 afin de servir dans les années à venir de travail de référence.
Cette année, Air Scoop publie une version mise à jour du Modèle Economique de Ryanair, et nouveauté, en offre une version en français. Partant de ce qui a été fait l’année dernière, ce rapport a été conçu avec un double objectif à l’esprit : fournir aux lecteurs une synthèse attractive sur le modèle de Ryanair et mettre en lumière les évènements-clés de l’année écoulée. En aucun cas, ce rapport ne veut remplacer le précédent sorti l’année dernière. Il se conçoit davantage comme un complément qui fournira à toute personne intéressée par l’industrie du transport aérien à bas coût en Europe des informations sur la compagnie la plus développée sur ce marché.
Ce rapport a été élaboré suivant deux axes. Dans la première partie, l’analyse se concentre sur les sources de revenus et de dépenses de Ryanair. Selon l’entreprise elle-même, si Ryanair s’est développé de manière si rapide, c’est grâce à un mélange efficace de sources de revenus toujours croissantes et de mesures toujours plus importantes de réduction des coûts. Pour cette raison, le rapport de 2011 examine, poste par poste, les stratégies de réduction des coûts et d’augmentation des profits de Ryanair. Des tactiques les plus réputées aux moins connues, le but est de montrer comment Ryanair réussit à gagner de plus en plus d’argent grâce à ses passagers tout en maintenant des prix très attractifs à travers un système de tarification complexe et une multitude de services auxiliaires. L’analyse s’attache également à examiner la gestion souvent mal comprise des actifs de l’entreprise et la manière dont elle a pratiquement neutralisé les coûts habituellement associés aux avions et au personnel, transformant jusqu’aux aéroports en source de revenus.
La seconde partie du document est dédiée à une approche plus analytique de la structure de l’entreprise, fournissant au lecteur une analyse de ce qu’Air Scoop juge être les trois piliers de la compagnie aérienne. Parmi eux, se trouve la stratégie juridique dont la caractéristique principale est l’attitude extrêmement proactive envers ceux qui pourraient menacer, même à distance, le transporteur aérien, que ce soit des clients en colère ou des régulateurs européens. Le deuxième pilier du triptyque, et non le moindre, est la structure financière de l’entreprise elle-même, à travers laquelle la société a optimisé tous ses domaines d’activité, tirant avantage de différents cadres législatifs et fiscaux à travers toute l’Europe. Troisièmement, la composante la plus visible mais peut- être également la moins bien appréhendée du succès de Ryanair, est la communication. L’entreprise, surtout à travers son charismatique PDG, Michael O’Leary, a réussi à être présente quasiment quotidiennement dans toutes les formes de médias. Que ce soit en bien ou en mal, on parle de Ryanair et son nom s’imprime dans l’esprit
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