Economie chinoise mondial
Étude de cas : Economie chinoise mondial. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar msartep • 19 Septembre 2015 • Étude de cas • 1 119 Mots (5 Pages) • 584 Vues
ECONOMIE ET FINANCE INTERNATIONALE
Sujet : Quelles sont les conséquences de la chute de l’économie chinoise, sur l’économie mondiale?
Introduction :
Depuis les années 80, la Chine a connu une croissance économique a hauteur de plus de 10%. Elle est devenue à la suite de cette croissance, le moteur de l’économie mondiale. L’économie est l'activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services. Quand on parle de l’économie mondiale, on parle de l’économie du monde dans son entier. Dans une optique plus terrestre, l'économie mondiale peut être divisée en huit importantes catégories de marchés (financiers, monétaires, politiques, militaires, industrielles, commerciaux, du travail, du savoir). L’économie chinoise à décoller grâce à la mondialisation. Aujourd’hui, la Chine est le deuxième pays au monde par son produit intérieur brut (PIB) nominal, derrière les États-Unis. Cependant, depuis peu, elle connaît une chute, qu’elles en seront donc les conséquences sur l’économie mondiale ? Premièrement, on verra le lien entre l’économie chinoise et l’économie mondiale et par la suite, nous verrons la chute de l’économie chinoise.
- Le lien entre l’économie chinoise et l’économie mondiale
- La chute de l’économie chinoise
L’indice Shanghai a connu Mardi 18 Aout 2015 sa plus forte baisse depuis Janvier 2015. Il se retrouve en recul de 6,2 %. La Chine a une croissance déséquilibrée depuis des années (datée). Sa bourse à augmenter de 150% en moins d’un an et on annonce depuis une décennie qu’elle n’est pas durable ni soutenable. Les chiffres officiels parlent d’une croissance de 6 %, mais le pays est au bord du gouffre : la consommation d’énergie recule, les importations régressent de plus de 15 %, crise boursière, crise immobilière, crise de croissance, le modèle de développement chinois est sur la sellette. Voici pourquoi il y a une bulle boursière. Pékin a beau avoir mis 40 % de son PIB pour relancer l’investissement en 2008 ; la croissance a été artificialisée.
Il y a un an, les Chinois, enfin ceux qui en ont les moyens, commencent à déserter l’immobilier qui a connu une bulle sans précédent : le secteur pèse plus de 15 % du PIB.
Les banques ont distribué des crédits à tour de bras, y compris pour favoriser la consommation. Mais une bonne partie va cette fois servir à irriguer une autre bulle : le boom dans les actions. Une partie des investissements dans l’immobilier sont réorientés vers une spéculation boursière. Une ruée encouragée par les autorités chinoises, qui veulent gonfler la capitalisation boursière de Shanghai, la principale bourse du pays, pour tenter de faire gagner un demi-point à une croissance en chute libre.
La banque centrale de Chine baisse alors en novembre 2014 ses taux d’intérêt pour tenter de relancer l’économie. Les autorités lancent aussi une plateforme d’interconnexion boursière qui permet aux investisseurs internationaux d’accéder directement, via Hong Kong, à des titres cotés à Shanghai et aux Chinois d’acheter des actions cotées à Hongkong.
C’est l’explosion, à l’image de la croissance démesurée de la bourse de Shanghai. En juin 2014, elle pèse moins de 500 milliards de dollars. Trois fois rien comparée aux grandes places telles New York, Londres ou même Paris. Mais Shanghai va grossir et vite. Un an plus tard, en juin 2015, elle affiche fièrement 6500 milliards de dollars. Entre-temps, le pays a donc connu une ruée sans précédent de petits spéculateurs. La flambée a culminé avec les 5000 points atteint le 13 juin par la bourse de Shanghai.
Cependant ce même 13 juin, Pékin décide d’agir. Le gendarme des marchés financiers chinois décide de limiter le recours aux opérations « sur marge ». Le jour d’après, la Commission chinoise de régulation des marchés financiers (CSRC), interdit également les transactions réalisées avec des fonds empruntés.
Du coup, les investisseurs comme les petits porteurs commencent à se désengager. Après un an d’emballement financé en grande partie par des emprunts, le marché boursier chinois « corrige » de 30 % en trois semaines (jusqu’à début juillet) ; 3000 milliards de dollars de capitalisation partent en fumée.
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