Différence Entre éthique Personnelle Et éthique Des Affaires

Afin d’analyser la différence entre l’éthique des affaires et l’éthique personnelle, il convient d’abord de comprendre la signification de chacun de ces termes. L’éthique personnelle régit le comportement de l’individu dans ses relations privées, elle incite par exemple au respect de son entourage tandis que l’éthique des affaire gère les relations professionnelles, il s’agit par exemple de ne pas se servir de la corruption pour tirer indument avantage d’une certaine situation.

La réflexion et les discussions menées par notre groupe de travail au sujet de l’éthique vis-à-vis du domaine personnel et celui des affaires nous ont tout d’abord conduits à appréhender la notion d’éthique à travers le prisme de la singularité. En effet, les différentes définitions que l’on peut trouver de l’éthique nous indiquent que cette notion désigne la motivation de l’individu à agir sans léser l’intérêt d’autrui et elle est basée sur un ensemble de valeurs universelles partagées par tous, telles que l’intégrité, l’honnêteté et le respect. Pour chaque individu, l’éthique trouverait donc sa source dans des valeurs qui constituent pour lui une conviction profonde. Parmi ces valeurs, l’intégrité nous est apparue comme la plus importante et celle donnant la représentation la plus fidèle de l’éthique dans la mesure où elle peut même en être un synonyme. Cela est mis en lumière par la signification de la notion d’intégrité, qui désigne ce qui n’est pas corrompu et qui est demeuré fidèle à ses qualités fondamentales. Ainsi, si l’éthique va de pair avec l’intégrité, il apparait naturel qu’il ne pourrait exister qu’une seule éthique dans la mesure où l’éthique qui va régir le comportement de l’individu dans le domaine personnel serait basée sur les mêmes valeurs que celle qui régirait son comportement dans le monde des affaires. L’hypothèse de l’existence de plusieurs éthiques, comme par exemple une éthique personnelle différente de l’éthique des affaires, viendrait se heurter au principe même de l’intégrité dans la mesure où chacune de ces éthiques s’appuie sur des valeurs différentes. Elle pourrait conduire à une situation où une action qui est désignée comme non éthique dans le cadre personnel pourrait être considérée comme éthique dans le cadre professionnel. Or, le propre de l’éthique étant de reposer sur les valeurs universelles intériorisées par l’individu, une action non éthique dans le cadre personnel ne le sera également pas dans le cadre professionnel puisque l’éthique est unique et qu’elle s’étend à tous les domaines.

On pourrait pour illustrer une telle situation prendre en exemple un père de famille chef d’entreprise. Lorsqu’il est dans le cadre familial, il lui semblerait contraire à l’éthique de harceler ses enfants en faisant pression sur eux pour être écouté et pour que ces derniers se plient à ses exigences. La même situation appliquée au cadre de l’entreprise, avec des employés harcelés et mis sous pression pour obtenir l’atteinte d’objectifs ou la tenue d’un délai n’en sera plus éthique. Cet exemple nous permet conforter notre avis qui était que l’éthique est une et indivisible, quelque soient les domaines où l’on mettre en œuvre l’éthique, les comportements qui en découleront respecteront forcément les mêmes principes.

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