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Cybercriminalité en Côté d'Ivoire

Étude de cas : Cybercriminalité en Côté d'Ivoire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2013  •  Étude de cas  •  369 Mots (2 Pages)  •  1 271 Vues

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la cybercriminalité est un véritable fléau dans le monde entier. En Côte d’Ivoire, les conséquences de ce phénomène sont incalculables. En témoigne, la direction générale adjointe chargée de la police scientifique. Le 24 janvier dernier, elle a organisé une conférence de presse dans ses locaux au Plateau pour, non seulement présenter cette structure, mais aussi et surtout montrer le travail effectué par la plate-forme contre la cybercriminalité (Plcc), thème de ladite rencontre. A cet effet, le capitaine Kotty a donné les statistiques de lutte de 2009 à 2010. En 2009, selon lui, il y a eu 980 dénonciations. Parmi ces personnes, 76 ont été suspectées de s’adonner à l’escroquerie via internet dont 37 déférées devant le parquet d’Abidjan et condamnées. En 2010, la moisson, à l’en croire, a été bonne. La preuve, soutient-il, 1766 dénonciations ont été enregistrées et 68 personnes ont été déférées devant le parquet et condamnées également. Contrairement à ces deux (02) périodes, les chiffres de l’année 2011 ont été faibles. Seulement six (06) individus ont été interpellés. Cela, du fait de la crise qui a sinistré la Direction de l’informatique et des traces technologiques (Ditt). Tous ces malfrats, à 59 % des Ivoiriens, au dire du capitaine Kotty, ont escroqué la somme de 14 milliards de francs Cfa à leurs victimes. La plupart provient des pays européens. Les types d’escroquerie en ce qui concerne la Côte d’Ivoire sont : La loterie, l’héritage, lovechat. Ce qui fait qu’aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est l’un des pays où la cybercriminalité est la plus pratiquée. «La Côte d’Ivoire a une triste réputation.

Avant, c’était le Nigeria. Mais après la mise en place d’une loi dans ce pays, tous les criminels se sont rués en Côte d’Ivoire», a indiqué le capitaine Kotty avant de regretter «Qu’il n’existe pas encore en Côte d’Ivoire un cadre juridique pour qualifier ce délit». Ce qui, selon lui, explique souvent la mise en liberté de certains coupables après leur condamnation «La loi a été élaborée, elle attend d’être adoptée et promulguée», a-t-il fait savoir. Etaient également présents à cette conférence, le commissaire divisionnaire, directeur général adjoint chargé de la police scientifique, Diby Koffi Bruno, et le porte-parole de la police, le commissaire divisionnaire Diagouri Gnawa.

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