Crise Des Subprimes
Note de Recherches : Crise Des Subprimes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pistoupistou • 28 Janvier 2013 • 1 271 Mots (6 Pages) • 1 040 Vues
CRISE DES SUBPRIMES
Pour comprendre la crise des subprimes, il semble nécessaire de retracer de manière synthétique les causes de cette crise et ses conséquences sur l’économie :
CONTEXTE INITIAL
Au départ, les investisseurs, qui cherchaient un bon placement pour leur argent, achetaient des obligations émises par la Réserve fédérale des Etats-Unis, qui sont des investissements sûrs. Mais en 2001, après les attaques du 11 septembre, les taux d’intérêt furent abaissés à 1% par la Banque Centrale pour stabiliser l’économie. Du coup, ce taux n’entraînant qu’un faible retour sur investissement, les investisseurs cherchèrent d’autres moyens plus rentables d’investir l’argent.
Par contre, ce taux très bas de 1% a permis aux banques de Wall Street d’emprunter facilement. Elles ont donc contracté une multitude de crédits bon marché. Ces banques empruntaient de l’argent pour augmenter les profits d’une affaire, puis elles remboursaient ses crédits. Ce système permit à Wall Street d’y retirer des marges conséquentes.
Les banques empruntent alors des millions de dollars et achète des milliers de prêts immobiliers sous l’influence de ce marché qui ne cesse d’augmenter. Aux Etats-Unis, chaque étape d’un prêt peut être sous-traitée par un intervenant différent : une famille voulant acheter une maison, épargne un acompte puis contacte un courtier. Le courtier va mettre en contact la famille avec un prêteur qui va leur faire un prêt immobilier. Le courtier prend une importante commission au passage. Le prêteur est sollicité par une banque d’investissement qui veut acheter le prêt. Le prêteur lui vend, en prenant à son tour une belle commission.
LE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME DE PRET : LA TRITISATION
La titrisation des créances (prêts) par les banques, consistait à les regrouper par bloc de façon à permettre en théorie une diversification du risque. Ils servaient de placements à rendements garantis à proposer aux épargnants.
Un bloc est appelé une « obligation de dette collatérale » : ODC. Ces prêts sont rassemblés et divisés en 3 tranches : la sûre, la moyenne et la risquée. L’argent, des propriétaires qui remboursent leur prêt immobilier, rentre d’abord dans la tranche sûre, puis dans la moyenne et enfin dans la risquée.
En cas de problème de rentrée d’argent, la dernière tranche risque de ne pas se remplir. C’est pourquoi la dernière tranche est la plus risquée et au contraire, celle du haut la plus sûre. Pour compenser le risque, la dernière tranche à un retour sur investissement très important, celui du milieu a un retour moindre mais intéressant et la première tranche, la sûre a un taux d’intérêt assez bas.
Les agences d’évaluation du crédit notent ainsi la première tranche d’AAA (la plus sûre qui soit), la deuxième de BBB et la troisième n’est même pas évaluée.
Grâce aux évaluations, les banques d’investissement vendent leurs ODC aux investisseurs et aux autres banques selon leur souhait de placements sûrs ou plutôt de taux d’intérêt important, qui ignorent ou sous estiment souvent les risques.
L'opération de titrisation permettait de sortir les créances du bilan de la banque. En effet, une banque qui prête une certaine somme doit disposer de fonds propres d'un montant "x" pour faire face aux difficultés éventuelles de l'emprunteur. Par la titrisation, la banque pouvait ainsi sortir le prêt de son bilan et ne devait pas immobiliser ce montant "x". Ainsi, elle pouvait continuer de placer de nouveaux crédits, et ainsi recommencer ce processus.
LE RECOURS AUX FAMILLES PAUVRES
Du coup, les investisseurs gagnent déjà beaucoup d’argent, veulent plus de ODC.
La forte rentabilité de ces créances amène les banques d’investissement à demander plus de prêts immobiliers aux organismes de prêts. Les prêteurs poussent à leur tour leurs courtiers à avoir plus de propriétaires. Mais cela est déjà le cas pour la majorité de ceux dont la situation financière permet un prêt immobilier.
A partir de ce moment là, tout bascule. Au lieu de continuer à prêter à des propriétaires responsables,
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