Correction Sometia
Étude de cas : Correction Sometia. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sebus92 • 2 Mars 2020 • Étude de cas • 765 Mots (4 Pages) • 440 Vues
Correction Sometia
- Le métier de Sometia est de proposer des services informatiques et de l’ingénierie de proximité. En conséquence, le projet So Cloud 1 complète son offre d’installation d’infrastructures matérielles et logicielles et de conseil en technologie informatique.
La finalité première d’une entreprise est bien sûr financière, c’est-à-dire de faire du profit à la fois pour rémunérer ses propriétaires et pour assurer sa pérennité. Ainsi, l’offre So Cloud 1 va lui permettre de poursuivre cette finalité financière. Ensuite, toute entreprise se doit de satisfaire ses clients, voire d’en créer de nouveaux. Ainsi, à nouveau, l’offre So Cloud 1 répond à la demande de sa clientèle qui attend « une offre d’infrastructure informatique hébergée » et à la demande en général car, selon une étude de Markess international, 77% des PME ont exprimé une demande soutenue ou moyenne de cloud computing en 2010.
- En premier lieu, le marché du cloud computing est en forte progression puisque, selon une étude de Markess international, il devrait passer de 1.2 milliard d’euros en 2010 à plus de 3.3 milliards en 2013. Les dépenses de cloud computing devraient passer de 4% en 2010 à 20% en 2020 du budget informatique des entreprises, et, une grande majorité des grandes entreprises, des ETI et des PME expriment une demande moyenne à soutenue. Par ailleurs, l’accès en ligne à une application remplace progressivement l’achat de logiciel. Les clients sont donc en forte augmentation, mais il s’agit d’abord de professionnels ayant un assez niveau d’exigence en termes de rapport qualité-prix, de flexibilité, de maîtrise et bien sûr de sécurité des données.
En second lieu, le marché du cloud computing est déjà largement préempté par les offres de grands groupes informatiques très puissants comme Microsoft, IBM, HP, Cisco, Capgemini, Intel, Google, Citrix, SAP, Oracle, Amazone, Orange… ou encore le spécialiste français OVH ; les concurrents existants disposent donc d’infrastructures et de personnel très performants, et pourraient en même temps être des fournisseurs ou des partenaires de Sometia. De plus, le risque de nouveaux entrants est élevé, même de la part d’entreprises extérieures à l’informatique mais déjà spécialisées dans les services aux professionnels.
- Il faut d’abord rappeler que toute décision, et a fortiori une décision stratégique comme le projet So cloud 1, implique une analyse coûts/avantages/risques. En l’occurrence, le projet est ambitieux, au regard notamment de l’analyse précédente des concurrents, car si l’offre de Sometia n’est pas satisfaisante, elle risque de décevoir ses premiers clients. Plus précisément, Sometia risque de manquer de moyens pour financer les infrastructures lui permettant de rivaliser avec les grands groupes déjà présents sur le marché. De même, elle risque de manquer de personnel compétent ; elle doit sur ce plan rapidement recruter et donc attirer des spécialistes du cloud, et/ou former des salariés déjà présents. Bien sûr, elle doit veiller à maîtriser les aspects juridiques, notamment sur la protection des données.
- L’offre So cloud 1 permet :
- d’accéder partout et rapidement aux ressources documentaires et outils, et ainsi faire en sorte que « la bonne personne dispose de la bonne information au bon moment » : c’est l’outil indispensable d’aide à la prise de décision ;
- d’utiliser différents services cloud (stockage et échange de données, assistance au développement de projet, applications…) de manière personnalisée et flexible ;
- de payer à la consommation et ainsi de maîtriser sa dépense en payant au plus juste le service ;
- de conserver ses données en toute sécurité (sauvegarde, confidentialité, cloud privé…).
- L’Etat a fixé comme principaux objectifs du Grand Emprunt en faveur du développement industriel : l’enseignement supérieur et la formation, la recherche, le soutien aux filières et aux PME, le développement durable et le développement numérique. Plus précisément, parmi ce dernier volet, l’Etat a annoncé huit priorités : le cloud computing, les technologies de base, les contenus scientifiques éducatifs et culturels, la sécurité des réseaux, l’E-éducation, l’E-santé, la ville numérique et les transports intelligents. Ainsi, ce soutien vise à favoriser et accélérer la restructuration de l’économie française autour du numérique, et en particulier le cloud computing.
En outre, le Grand Emprunt s’inscrit dans une politique conjoncturelle de relance économique, suite à la crise financière de 2008-2009 : l’Etat attend des retombées économiques en termes de retour sur investissement (fiscalité), mais aussi de croissance et d’emploi.
- Comme vu précédemment, le cloud computing figure parmi le volet numérique du Grand Emprunt. Ainsi, en soutenant financièrement le projet So cloud 1 de Sometia, l’Etat contribuerait au développement du numérique accélérant la transition informatique de l’économie, l’innovation, le développement des compétences, la compétitivité des entreprises et l’attractivité du territoire. Il attend aussi de cet investissement des retombées fiscales et des emplois.
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