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Consommation Et Croissance

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Par   •  23 Mars 2014  •  882 Mots (4 Pages)  •  934 Vues

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Consommation et croissance

En période de morosité économique, on s’intéresse aux solutions pour relancer la croissance économique. Entre 1997 et 2001, on observe une corrélation positive entre variation de la consommation et croissance économique => approche par la relance de la demande favorisée par le gouvernement Jospin. La consommation est la part du revenu utilisée par les ménages pour l’acquisition de biens et services et qui ne donne pas lieu à une réutilisation. Elle résulte d’un choix microéconomique de répartition du revenu des ménages entre consommation finale et épargne (part du revenu qui pendant une période donnée n’est pas consacrée à la consommation).

Pour favoriser le facteur de croissance qu’est la consommation, la politique économique doit s’orienter autour de deux alternatives successives :

-favoriser l’investissement ou la consommation à travers le partage de la valeur ajoutée

-favoriser l’épargne ou la consommation dans l’utilisation du revenu des ménages

En quoi la consommation est-elle un facteur de croissance à privilégier par rapport à l’épargne et en quoi l’évolution de la production modifie-t-elle le niveau de la consommation ?

La consommation n’a pas été très étudiée au cours du XIX° siècle. La naissance du capitalisme et le développement industriel ont été marqués dans un premier temps par une exigence productiviste.

A. L’analyse classique de la consommation

Selon A. Smith, la consommation n’est pas à prendre en compte. Seule l’accumulation de capital et la division du travail sont facteurs de croissance en même temps que de production. Ainsi, l’offre est l’unique acteur de la croissance. L’épargne est ainsi préférée à la consommation car elle est facteur d’investissement ; or c’est la demande de biens de production qui permet de produire plus. Ricardo confirme ce rôle de l’épargne.

Dans le modèle de Say, « les produits s’échangent contre des produits » : la croissance économique dépend de la capacité à produire.

De même, dans l’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme, Max Weber expose la relation entre esprit ascétique, donc faculté à épargner et à accumuler du capital, et croissance économique. On observe une corrélation entre la confession religieuse et la réussite économique (épargne permettant au XIX° siècle la concentration et l’efficacité.)

B. La préférence pour l’épargne et l’investissement chez les néoclassiques et néolibéraux

Selon l’analyse néoclassique, la consommation dépend des prix donc la demande en biens de consommation évolue en fonction des prix. Si ceux-ci baissent, le volume global de la consommation augmente. Or la baisse des prix est conditionnée par des gains de productivité dans l’entreprise, c’est-à-dire par l’investissement =>consommation facteur secondaire par rapport à l’investissement.

Favoriser le capital dans le partage de la valeur ajoutée a donc un effet de baisse sur les prix et de hausse sur l’investissement (donc influence favorablement la consommation). Théorème d’Helmut Schmidt : « les profits d’aujourd’hui sont les

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