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Commentaire littéraire sur la pièce de théâtre L'Ecole des Femmes de Molière

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Par   •  23 Mars 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  884 Mots (4 Pages)  •  864 Vues

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Commentaire littéraire

Introduction :

Molière, dramaturge classique, écrit en 1662 L’Ecole des femmes, une pièce qui marque la naissance de la grande comédie de mœurs et de caractères. L’auteur, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, écrit pour le roi à la cour de Versailles. Issu d’une famille bourgeoise, il est pourtant connu pour ses comédies dénonciatrices de certains usages du XVII° siècle. Sa pièce L’Ecole des femmes met en scène la libération par l’amour d’une toute jeune fille, Agnès, qui était tenue enfermée depuis son enfance par un homme tyrannique, Arnolphe, pour qui l’absence d’éducation est un gage d’innocence et donc de fidélité. L’extrait étudié « Agnès lit les Maximes du mariage », de l’acte III scène 2, est un sermon sur le mariage qu’adresse Arnolphe à la jeune fille, en effet dans la scène précédente il rappelait son désir de ne point différer davantage son mariage avec Agnès et envoyait mander à cette intention un notaire.

Dans quelle mesure peut-on dire qu’il s’agit d’une scène comique ? Cet extrait est tout d’abord une scène comique, mais c’est aussi une critique du mariage bourgeois et religieux.

I une scène comique

A/ Comédie de mœurs

Cette scène représente la comédie de mœurs qu’est la pièce dans son ensemble. En effet, une comédie de mœurs étant une comédie qui tourne en dérision les habitudes d’une société, le sujet de L’Ecole des femmes, à savoir le mariage bourgeois et religieux, colle parfaitement à cette définition ; c’est un usage bien connu des contemporains du XVII° siècle. La pièce porte aussi sur l'éducation des jeunes filles et la place de la femme du temps de Molière : c’est enfaite une satire sociale.

B/ Comique de situation

La pièce, basée sur un quiproquo qui pousse Horace à confier son amour pour Agnès à Arnolphe lui-même, utilise donc le comique de situation comme principale forme de comique. Ce comique réside dans la situation incongrue ou paradoxale, il repose sur des quiproquos, des malentendus, ou des conjonctions d'événements : ces aspects sont présents dans la pièce de Molière. Dans cette scène en particulier, le fait qu’Arnolphe affirme que la femme doit obéir à l'homme, doit lui vouer reconnaissance et lui devoir humilité alors que c’est l'inverse de ce que pense Horace, est assez drôle car c’est le discours inverse que devrait tenir Arnolphe pour garder Agnès.

De plus, l’ignorante paysanne Agnès lit le contrat de mariage mais n’en comprend pas un mot : elle n’est pas instruite et le mari ne cesse de lui répéter « je vous expliquerez ce que cela veut dire. ». Elle est donc prise au piège et n’a d’autre choix que d’accepter ce contrat.

II critique du mariage bourgeois et religieux

A/ Le mari gouverne sa femme

Les Maximes I à VI du contrat de mariage traitent du fait que la femme n’appartient qu’à son mari « Que l’homme qui l’a prend, ne la prend que pour lui » (vers 751), elle n’a le droit de se faire belle

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