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Chomage Et L'inflation

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Par   •  16 Janvier 2014  •  411 Mots (2 Pages)  •  2 034 Vues

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L’étude empirique des courbes de divers pays industriels montre l’instabilité de la courbe de Phillips. La thèse des monétaristes et de Milton Friedman en particulier, essaie d’expliquer cette instabilité. Les monétaristes prennent en - Dictionnaire d’économie, C.D. Echaudemaison

II – La thèse des monétaristes

1 – Intérêt pour le couple taux d’inflation-différence entre le taux de chômage effectif et le taux de chômage naturel.

Prise en compte des anticipations inflationnistes. Les agents économiques (consommateurs, salariés, chefs d’entreprise) prennent conscience que le taux d’inflation originel d’où une modification de la courbe vers le haut avec un nouveau taux d’inflation et un retour au taux de chômage naturel. Pour les monétaristes, la politique de relance n’est que temporaire.

2 – Etude de différentes courbes de Phillips

- à court terme, à pente négative

- à long terme, à pente verticale, positionnée par la valeur du taux de chômage naturel.

Réf : Economie, JP Gourlaouen, Dictionnaire d’économie, Echaudemaison

En 1958, l’économiste Phillips établissait, à partir de données empiriques sur le Royaume-Uni entre 1861 et 1957, une courbe montrant l’existence d’une relation inverse entre l’augmentation du salaire nominal et le taux de chômage. Le taux d’inflation remplaça le salaire.

La politique d’inspiration keynésienne utilisa fortement la courbe de Phillips pour réguler l’économie. Une politique de relance permet de diminuer le nombre de chômeurs mais accroît dans un même temps le niveau de l’inflation. Une politique de rigueur permet de contrôler l’évolution de l’inflation mais se traduit aussi par un marché du travail difficile.

Le point de vue keynésien est optimiste, il suppose qu’un déplacement sur la courbe reste stable tant que la politique reste la même. Pour eux, la politique économique est une affaire de choix de priorités.

Dans les années quatre-vingt, la politique de désinflation compétitive fut associée à une forte poussée du chômage.

L’étude empirique des courbes de divers pays industriels montre l’instabilité de la courbe de Phillips. La thèse des monétaristes et de Milton Friedman en particulier, essaie d’expliquer cette instabilité. Les monétaristes prennent en compte l’ouverture de l’économie sur le reste du monde et les anticipations inflationnistes. Quand les agents économiques constatent que le taux d’inflation anticipé est inférieur au taux d’inflation effectif, ils modifient le taux anticipé à la hausse, si bien que la courbe de Phillips se déplace vers le haut et nous retrouvons le même taux de chômage qui est égal au taux de chômage naturel. Pour les keynésiens, le taux d’inflation permet de réduire le chômage, pour les monétaristes, le taux d’inflation ne peut diminuer le chômage que temporairement.

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