Chapitre préliminaire: qu'est-ce qu'une entreprise?
Cours : Chapitre préliminaire: qu'est-ce qu'une entreprise?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azzo • 27 Avril 2017 • Cours • 12 672 Mots (51 Pages) • 893 Vues
Chapitre préliminaire I-Qu’est ce qu’une entreprise ?
Une entreprise est une entité économique et sociale qui permet la production et la vente de biens et de services répondant à un besoin par le biais de la mise en œuvre de moyens humains et matériels.
Une entreprise n’est cependant pas la seule propriété de son créateur. Elle est par la force des choses la propriété commune de l’ensemble des onze partenaires ci-après :
-Le promoteur ;
-Les associés ;
-La banque;
-L’Etat ;
-Le personnel ;
-Les fournisseurs ;
-Les clients ;
-Les distributeurs ;
-Les prescripteurs ; -Les concurrents ; -Le tribunal.
Chapitre préliminaire
Les partenaires dans une entreprise
[pic 2]
Il est indispensable pour toute entreprise de prendre en compte sa relation avec chacun des partenaires. La perception de l’entreprise sous cet angle de partenariat évite au gestionnaire beaucoup d’erreurs de comportement et le pousse à instaurer un système de communication, transparent et motivant, avec ses partenaires.
Chapitre préliminaire
2-But de l’entreprise
Avant d’aborder les caractéristiques et modes de fonctionnement de la fonction « production » au sein de l’entreprise, il est nécessaire de situer cette dernière et de rappeler ce que sont les objectifs d’une entreprise. On admet généralement qu’une entreprise est un corps vivant et qu’à
ce titre, elle doit être régénérée afin de survivre .Pour reprendre la phrase d’Helmut Schmidt : « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain ».
Le concept de « survie » en tant qu’objectif de l’entreprise a été mis en
évidence par Peter Drûcker (école néoclassique, 1959). Le profit devient alors simplement une condition de la pérennité de l’entreprise et non une finalité.
De plus, cette condition est nécessaire mais non suffisante. En effet, d’un point de vue cette fois plus social qu’économique, James March et Herbert Simon ont mis en lumière que : « Une organisation poursuivra son existence aussi longtemps que les contributions fournies par ses participants suffirons à fournir des avantages en quantité suffisante pour provoquer ces contributions ».
2-But de l’entreprise (suite)
Les objectifs économiques consisteront donc à augmenter le résultat, le chiffre d’affaires et à diminuer le capital investi, pour tout ce qui concerne la réalisation des opérations de production.
Ces partenaires techniques agiront sur le système social et seront alors une condition nécessaire de son existence.
En conséquence, nous reprendrons une définition classique en disant que : « la gestion de production est la fonction qui permet de réaliser les opérations de production en respectant les conditions de qualité, délai, coûts qui résultent des objectifs de l’entreprise ».
Aussi, avant d’étudier de manière pratique la gestion de production, nous examinerons brièvement les écoles et théories d’organisation qui ont permis la naissance des méthodes de gestion de production.
Chapitre préliminaire
3- les écoles d’organisation
La théorie des organisations est une discipline située à la limite entre la sociologie et la gestion .Elle s’intéresse à l’organisation, aussi bien marchande que non marchande (entreprise, hôpital, syndicat, association, administration …).
Elle a pour but d’analyser et de proposer des solutions pour le
fonctionnement, la structure et le développement des organisations.
3- les écoles d’organisation
3 .1-L’école classique
3.1.1- Taylor le taylorisme est une méthode de travail qui tire son nom de celui de l’ingénieur américain Frederick Winslow Taylor (1856-1915) .Elle repose sur une division du travail en taches simples et répétitives individuellement optimisées et sur le payement des employés au rendement (mesuré au nombre de pièces et avec l’aide du chronométrage). Taylor rencontra une grande efficacité dans la sidérurgie et il formalisa sa méthode dans un livre intitulé « the principales of scientific management ». (1911, version anglais en ligne).
Ces travaux de recherche ont conduit au développement du travail à la chaine, à la parcellisation des tâches, en transformant les ouvriers et les employés à ne devenir que de simples exécutants dans d’immenses entreprises mécanisées.
Selon ses détracteurs, il a introduit dans le monde du travail une séparation radical entre ceux qui conçoivent et ceux qui produisent.
3- les écoles d’organisation (suite)
Pour Taylor, l’ouvrier n’est pas là pour penser, mais pour exécuter des
gestes calculés pour lui, il est encouragé à être performant par un système de prime. Tout travail intellectuel doit être enlevé de l’atelier pour être concentré dans les bureaux de planification et d’organisation de l’entreprise.
Limites du taylorisme :
-Vision très appauvrie du potentiel humain ;
-Dichotomie entre le cerveau et les mains humaines.
Aujourd’hui, le taylorisme se retrouve prolongé par une méthode de
travail d’origine japonaise : le toyotisme, qui donne davantage d’autonomie aux individus, mais reste cependant largement inspiré par le projet initial de Taylor : la rationalisation méthodique du travail humain afin d’accroitre son efficacité.
3- les écoles d’organisation (suite)
3 .1.2.-le toyotisme : un remède au taylorisme Le Toyotisme ou Ohlisme (du nom de taïchi ohno, ingénieur chez Toyota) est une organisation du travail d’origines asiatique, qui s’impose comme un concurrent du taylorisme et du fordisme depuis qu’il est appliqué en Europe et en Amérique.
Il se définit selon quatre principes :
Le principe des flux tendus (juste-à-temps), où l’aval de la production commande l’amont : c’est-à-dire que l’entreprise a toujours, les stocks juste nécessaires et assure sa production selon les commandes, ce qui permet d’éviter des dépenses inutiles en achetant trop de stocks.
L’auto-activation de la production, ce qui a pour conséquence de rendre les machines et les travailleurs plus qualifiés et plus polyvalents.
3- les écoles d’organisation (suite)
3 .1.2.-le toyotisme : un remède au taylorisme (suite)
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