Causes et conséquences du travail illégal en Guyane
Compte Rendu : Causes et conséquences du travail illégal en Guyane. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lorenzo973 • 11 Mai 2014 • 1 467 Mots (6 Pages) • 811 Vues
’est dans le secteur du bâtiment en Guyane que l’on trouve des travailleurs étrangers (brésiliens, surinamiens, etc.) qui exerce souvent en situation irrégulière (pas de titre de séjour) et qui font du travail au noir. La lutte officielle contre le travail illégal est relativement récente. La Délégation interministérielle à la lutte contre le travail illégal (DILTI) a été créée en 1997. Les seules statistiques que l'on trouve sont celles du nombre d'infractions et de la perte financière pour l'Etat. Les chiffres du travail illégal en Guyane est de 2,5 %, en 2011 le Brésil est plus développé que la Guyane elle occupe la 6ème place en tant que pays le plus riche de la planète derrière la Chine, l'Inde, l'Union Européenne, les Etats-Unis et l'Indonésie. La population totale de la Guyane Française est de 206 000 habitants (environ 40 % en situation irrégulière).
Je vais aborder dans ce devoir la problématique des causes et conséquences du travail illégal en Guyane.
Dans ma première partie, je ferai un état des lieux du tissu économique de la Guyane ensuite dans ma deuxième partie, j’aborderai les conséquences du travail illégal sur l’économie de la Guyane.
I. Etat des lieux du tissu économique de la Guyane
a. Constat
La situation économique de la Guyane est jugée difficile, avec un fort de taux de chômage de 21,0 % et un taux de couverture des importations par les exportations de 13,4 % en 2011. Les transferts sociaux ont un poids important dans l'économie. Cependant depuis l'année 2004, on observe une croissance forte soutenue par une augmentation de l'activité spatiale et du secteur de la construction. Les secteurs industriels et de l'extraction minière sont également en croissance dans une moindre mesure. Le taux de chômage baisse régulièrement passant à 21,0 % en 2011. Les taux d'investissement public et mais surtout privé augmente, preuve du début de l'autonomie de l'économie guyanaise.
b. Le bois : principale ressource
La principale ressource naturelle de la Guyane est le bois. En effet la forêt couvre 95 % du territoire, soit plus de 8 millions d'hectares. Elle est composée de plus de 1200 espèces d'arbre, dont de nombreux bois précieux utilisés en menuiserie. Cette végétation est difficile d'accès en raison du manque de pistes forestières et de son caractère luxuriant. La quasi-totalité du massif forestier relève du domaine privé de l'État, dont la gestion est confiée au Parc amazonien de Guyane et à l'Office national des forêts. La surface totale réservée à la production est de 2,4 millions d'hectares gérée par ce dernier. Selon la Chambre de commerce et d'industrie de la Guyane la filière compte environ 210 entreprises (2009 à 2011), qui emploient près de 900 personnes. Après une baisse entre 2004 et 2007, les volumes de grumes exploités sont en hausse depuis deux ans, passant de 55 946 m3 en 2007 à 84 300 m3 en 2009 et 720 000 m3 en 2011. 80 % de la production de sciage est absorbée par le BTP, la seconde transformation (ameublement) absorbe le reste de la production, qui est écoulée sur le marché local et couvre qu'une faible quantité des besoins en produits manufacturés.
c. L’industrie
Le tissu industriel est composé de PMI et quelques grandes entreprises, il est dominé par le secteur spatial et la construction. Le Centre Spatial Guyanais se trouve sur la commune de Kourou. C'est ici que les Ariane sont assemblées et lancées depuis 1979.
Les perspectives d'implantation du lanceur Soyouz avec un pas de tir sur la commune de Sinnamary, et du nouveau lanceur Vega laissent envisager un fort développement de l'activité spatiale.
Cependant le poids du secteur spatial dans l'économie locale diminue en raison de la diversification de cette économie locale. Ainsi à partir de 1994 l'ensemble de ce secteur, c'est-à-dire les donneurs d'ordre du Centre spatial guyanais (CNES, ESA et Arianespace) et ses sous-traitants locaux représentaient 26 % du PIB de la Guyane. En 2003 il était de l'ordre de 16 %. La construction est le secteur qui profite le plus de la croissance économique du département. Le secteur est poussé par une demande forte en logements neufs due à une croissance démographique élevée. Le secteur est aidé par une commande publique soutenue (Réseau routier de Guyane, bâtiments publics, etc.) et un secteur spatial dynamique (nouveau pas de tir Soyouz).
II. Les conséquences sur l’économie de la Guyane
a. L’emploi informel
En Guyane côtière, 12 200 personnes déclarent avoir eu une activité professionnelle non déclarée au cours des six derniers mois de l’année 2010, soit 9,2 % de la population des 15-64 ans. Le travail informel est une pratique deux fois plus fréquente qu’en Martinique (5,2 %). Il est quasi-stable par rapport 2009 (8,1 %).
L'emploi informel
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