Cas d’économie développement d'ACPR
TD : Cas d’économie développement d'ACPR. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lleezysin • 14 Octobre 2015 • TD • 1 039 Mots (5 Pages) • 1 421 Vues
CAS D’ECONOMIE : Le développement des accords commerciaux préférentiels
Le libre-échange vise à favoriser le commerce international en supprimant les barrières douanières pour permettre la libre circulation des biens et des services. Ce principe apporte de nombreux avantages que certaines organisations comme l’OMC tentent de développer, cela se base sur un système de relation internationales que l’on réfère au multilatéralisme. En opposition à ce principe certains états décident de concentrer leur richesse entres eux et bénéficier de privilèges entre les pays géographiquement proche ce qu’on appelle le régionalisme.
On peut voir que ces principes se contredisent, nous verront dans un premier temps les difficultés de l’OMC et dans un deuxième temps l’opposition entre le multilatéralisme et le régionalisme.
I) Les difficultés de l’OMC
a) Les raisons de l’échec de Doha
L’OMC naît du dernier accord du GATT, de l’Uruguay Round, cette organisation a pour rôle d’imposer le libre-échange et la stabilité des échanges entre les états, et conserve l’Accord Général sur les tarifs douaniers et le commerce pour promouvoir une bonne entente commerciale entre les nations. L’OMC organise des rencontre entre les Etats afin d’établir des négociations pour conclure des accords afin de réduire les obstacles au libre-échange. Les pays membres de l’OMC négocient actuellement le développement du cycle de Doha qui a pour objectif la libéralisation des échanges des produits agricoles et industriels, des services, et d’autres thèmes de négociations mis en suspens ce qui va par la suite servir pour les intérêts des pays en développement ;
Après l’échec de Cancun, les pays craignent un échec du cycle de Doha, car les prédictions des économistes peu optimistes montrant de faibles gains qui démoralisent les pays en les poussant à ne pas aller plus loin et en manquant les négociations, cela ne semble pas pourtant aller plus loin dans l’ouverture des échanges.
Lancées en 2001, les négociations commerciales du Cycle de Doha sont les premières raisons de l’échec de Doha puisqu’elles se sont les premières causes pour ne pas mener à un accord.
Par conséquence, les coûts sociaux qu’ils perçoivent d’une libéralisation accrue leur paraissent désormais trop importants.
Cet échec est donc un affaiblissement au niveau de la gouvernance commerciale multilatérale au profit des accords régionaux ou bilatéraux où règne la loi du plus fort entre les différents pays.
L’autorité de l’OMC est donc depuis 1990, en mauvaise passe, la liberté des échanges est donc en évolution mais les gouvernements ne souhaitent plus aller au-delà.
b) Les enjeux de la multiplication des accords
L’OMC qui doit déjà gérer le manque d’harmonisation d’accord mondial, doit aussi faire face aux accords régionaux ou bilatéraux entre les membres.
On distingue quatre principaux accords commerciaux régionaux dont l’Union Européenne, l’ASEAN, le Mercosur et l’ALENA.
Les accords régionaux sont en contradictions avec l’OMC, les avantage des accords régionaux sont de faciliter le commerce des biens et services entre les pays appartenant à la même zone géographique et de bénéficier des gains entres eux.
Cela constitue un obstacle aux négociations multilatérales car cela contredit l’objectif d’égalité entre les pays de l’OMC en principe favorisant seulement un petit groupe d’Etat.
En effet, les Etats étant indépendants et autonomes sur certaines décisions, certains Etats préfèrent effectuer des arrangements régionaux ou même bilatéraux pour fixer et s’entendre sur des règles communes s’adaptant à leurs moyens et besoins, comme les tarifs douaniers.
La multiplication des accords commerciaux favorise aussi des inégalités au niveau mondial les car 70% des échanges mondiaux représentent les échangent des quatre principaux accord commerciaux régionaux seulement ce qui représente une grande part pour un petit groupe en plaçant les autres pays qui pour la plupart représentent les pays les moins développer, dans une position difficile pour participer aux négociations multilatérales et ainsi en leurs laissant moins de chance de se développer et de voir leurs nations émerger dans le commerces internationale.
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