Cas Eco - Le marché du blé
Étude de cas : Cas Eco - Le marché du blé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lilige • 27 Septembre 2018 • Étude de cas • 1 142 Mots (5 Pages) • 549 Vues
LE MARCHE DU BLE:
Accroche: La France a connu une très mauvaise récolte cette année, combinée à une baisse fulgurante du prix du blé due à une augmentation constante dans le reste du monde. Alors que l’hexagone se retrouve dans une situation catastrophique, il devient essentiel de comprendre et d’analyser la situation économique instable de ce marché complexe.
Question 1:
La France reste le premier exportateur européen et un des plus grands mondiaux.
En 2014/2015, la France réalise 11,8% de la production production mondiale de blé exportée. (Détail du calcul: On sait que 20% de la production mondiale est exportée, soit 20% de 721 millions. Ainsi 144,2 millions de tonnes sont exportées dans le monde dont 17 millions de tonnes par la France. La France concerne donc 11,8% de la production mondiale en 2014/2015.)
En 2015/2016, ce taux baisse pour ne concerner maintenant que 10% des échanges. Cela est directement lié à la production moindre cette cette année, due à de mauvaises conditions météorologiques. En effet, Le texte Annexe 1 nous démontre le principe suivant: « Météo capricieuse = baisse des rendements = chute de l’offre et hausse des prix ». On parle d’un prix « en deçà de 170 euros la tonne » (Annexe 2) également dut à une spéculation financière élevée. Ce prix élevé est un indicateur de rareté.
Le marché est « baissier partout dans le monde, sauf en France » (Annexe 2). C’est ce que nous confirme le graphique de l’Annexe 3 qui observe une hausse du cours du blé à Paris depuis le 09/09/2016.
Question 2:
Le texte de l’Annexe 1 nous informe sur l’offre du blé qui baisse en 2012 au profit du maïs, surtout aux Etats-Unis. Cela nous est confirmé par le graphique de l’Annexe 3. En effet, la production mondiale passe de 695 millions de tonnes à 672 en 2012, puis continue de baisser jusqu’à 655 en 2013, avant d’augmenter en 2014 avec 721 millions pour atteindre 731 durant l’été 2015, record qui sera battu en 2017 avec 741 millions de tonnes produites dans le monde. On parle d’une récolte mondiale « exceptionnelle » pour cette année, sauf en France.
Cependant, « le marché mondial de blé reste soumis à la pression d’une offre abondante » car c’est un bien de première nécessité. Ainsi, la demande (et l’offre) reste constamment au beau fixe mais si elle présente toujours quelques variations.
Les causes de l’évolution de l’offre sont toujours liées à la notion de rentabilité pour les producteurs:
- La demande augmente de manière générale grâce à « l’accroissement de la population mondiale et de son niveau de vie ». On parle alors de mécanisme incitatif pour les Entreprises (producteurs) qui produisent plus.
- Idem pour la spéculation financière qui s’effectue autour du marché. Les producteurs s’adaptent en fonction du cours du blé. Au titre d’exemple, on peut citer le phénomène américain de 2012 qui avaient pousser les producteurs à baisser leur offre de blé au profit de celle d’un autre produit; le maïs « alors plus rémunérateur ». Le but pour les producteurs étant de modifier leurs arbitrages afin de répartir au mieux leurs investissements.
- La météo est aussi un facteur clé sur l’offre du blé et est analysé par les producteurs avec le même principe de rentabilité. « Météo clémente = rentabilité forte = offre importante de blé et chute des cours ». Le producteur va donc profiter des conditions météorologiques pour produire d’autant plus et ainsi tenter de se dénuer des effets de la chute des prix.
Le but est finalement de prendre en compte l’entièreté des facteurs et de savoir les cumuler à différentes hauteurs pour être le plus rentable possible. Cette rentabilité s’illustre par un graphique utilisé par les entreprises connu sous le nom de « seuil de rentabilité ».
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