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Capital Humain Et Croissance économique

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Par   •  30 Janvier 2015  •  1 873 Mots (8 Pages)  •  3 042 Vues

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En économie de développement, la question fondamental qui se pose est pourquoi certains pays sont pauvres alors que d’autres sont riches ;ce pendant le capital humain a été très souvent utilisé pour expliquer cette dualité. Adam Smith(1776) dans son ouvrage la richesse des nations, il soulevait le fait que l’investissement dans le capital permettait d’accroitre la production futur mais aussi l’importance du rôle de l’éducation et de la formation comme étant le déterminant de la production individuelle et des revenus. Dans la seconde moitié du 20em siècle l’importance du capital humain a été remise en cause par les travaux de Mincer(1958), Schultz(1961) et Becker(1964). Ce qui a pousse ses auteurs à proposer une théorie approfondie du capital humain. Un nouvel élan au débat sur les relations entre croissance et capital humain a été trouvé par les travaux de Lucas en 1988 et de Mankiw, Romer, Weil en 1992. Cette relation sera remise en question entre 1990 et 2000 par les économistes Fernando et Pritchett. Cela va pousser aux économistes de l’éducation de mettre en évidence les rendements décroissants de l’éducation, ainsi que l’importance de la prise en compte de la qualité des systèmes éducatifs dans les analyses et aussi des indicateurs de qualité de l’éducation, ainsi les rendements décroissants vont contribuer à retrouver le rôle positif du capital humain sur la croissance ainsi que les obstacles du capital humain sur la croissance.

I- Impacte du capital Humain sur la Croissance économique

Le capital Humain prend souvent le rôle central dans les différentes théories de la croissance économique et du développement. Selon Becker(1974) le capital humain se définit comme l’ensemble des talents et compétences productif des travailleurs mais aussi comme l’ensemble des investissements telque la santé, l’éducation et l’apprentissage, qui permettent l’amélioration sur la productivité d’une personne sur le marché du travail et dans d’autres domaines

1- L’éducation comme un investissement

L’éducation est considérée comme un bien dans les sciences économiques, du fait qu’il répond à un besoin humain. Elle est aussi la base de la création de capacité individuelle. La transmission de connaissances par la famille, le milieu social et l’école constitue un pré requis indispensable à la capacité de gérer de façon autonome et de s’adapter a un environnement. L’éducation permet à chaque individu d’être utile dans un domaine précis. Ainsi l’investissement en éducation engendre un cout direct et indirect à la charge aussi bien de l’apprenant ; de la famille mais également de la société. Ce cout peut être évalué en fonction du rendement privé et social de l’éducation.

C’est ainsi l’estimation du rendement privé peut être faite par un supplément de gains monétaires et non monétaires. Dans les années 1960 , la théorie du capital humain a été formalisée cette relation , celle-ci fut annoncée en 1960 par Theodore Schultz et caractérisée deux ans plus tard par la publication d’un volume supplémentaire du journal of political Economy sur « l’investissement des humains » ; L’objectif de l’analyse du model capital est de montrer en quoi l’approche économique est incomplètes voir même inapproprié ,pour expliquer la dynamique du développement. C’est ce qui conduit à l’Etat de plus investir sur l’éducation. ce pendant Bercker considère le capital comme un stock de biens ou de connaissances comprenant a la fois l’éducation, la santé, la migration et l’information sur les prix et les salaires. Becker étudie d’une manière général dans son programme de recherche des activités relative à l’investissement en capital humain et à ses répercussions sur les gains monétaires et non monétaires. La notion de capital humain a connu succès considérable depuis les années soixante ouvrant de es de recherche notamment économie de l’éducation mais aussi de l’économie de la santé

2-Processus de la santé sur la croissance économique

La santé est au premier chef un poste de la consommation des ménages, ceci indépendamment des modalités de son financement. Dans la plus part des pays développés, la forte croissance de ses dépenses a mis au centre des préoccupations de nombreux gouvernement la métrise de leur évolution. La santé est ainsi souvent perçue comme une charge dont il faut assurer la « soutenabilité » autrement dit le financement sur le long terme. Aussi bien que l’éducation, la santé fait partit des parties intégrantes du capital humain autrement dit une dépense de facteur de croissance économique au même titre que l’éducation, un investissement dont la décision revient aux ménages. Cette dimension est très importante dans les pays développés ou la santé des populations et le niveau des dépenses consacrés à ce poste sont très faibles. Cela nous permet d’avoir l’importance de l’évolution de la santé sur la croissance économique notamment celle des pays en développement et en quoi il doit donc être un objet important de l’attention des autorités. La commission de l’OMS « « macroéconomie et santé » a écrit en 2001 un rapport en ce sens, la commission Européen a fait pareil aussi en 2005 en vue de pousser les pays membre d’investir d’avance sur la santé.

La théorie de Gary BECKER, prix Nobel d’économie en 1992 a considéré la santé comme un facteur de la croissance économique. Comparé a l’éducation, ne fournit pas seulement une satisfaction immédiate aux ménages mais également un revenu futur. A ce titre, elle est assimilée à un investissement de même que l’achat d’un logement ou les dépenses en capital dans un entreprise. L’investissement de la santé est le moteur de la croissance économique. La santé a un impact positif aussi bien sur la productivité du travail que sur le capital.

Si les individu sont sains, c'est-à-dire avoir une bonne santé, la quantité d’activité physique et mental qu’un individu doit fournir au travail augmente. Ceci permet d’effectuer les prestations de travail pour augmenter la quantité de richesse produit. Son offre de travail est probablement positif a long terme. La santé agit sur l’offre de travail par le biais des préférences individuels : la matière d’heures a consacres au travail, au loisir et niveau de rémunération. Ainsi un individu en bonne santé peut obtenir un travail et s’il est actif peut bénéficier d’une augmentation de son salaire.la santé joue aussi un rôle important sur l’éducation par exemple un enfant bien nourrit réussit mieux

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