Biographie et concepts généraux sur la répartition des richesses
Cours : Biographie et concepts généraux sur la répartition des richesses. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oeprf • 27 Mars 2022 • Cours • 2 037 Mots (9 Pages) • 255 Vues
Chapitre 6 Analyse économique
Séance 6 : David Ricardo
- Biographie et concepts généraux sur la répartition des richesses
Ricardo est né en 1772, il est britannique né à Londres et il, est le 3ème d’une famille nombreuse de 17 enfants.
Ses parents étaient des juifs installés en Espagne et son père Abraham, après avoir émigré à la suite de persécutions en hollande puis finalement à Londres ou son père a exercé le métier de courtier en bourse.
Il va travailler dès l’age de 14 ans dans le bureau de son père à Londres, dès le début c’est un connaisseur boursier et rompte avec ses parents à l’âge de 21 ans et se convertis à la religions chrétienne et s’établit à son compte comme négociant en obligation d’Etat.
Sur le marché boursier e,n effet s’échangent des actions et des obligations. La différence est que les actions sont des parts d’entreprise et son rendement est incertain. A l’inverse, l’obligation est émise par l’Etat pour une durée donnée avec un rendement garanti pour l’apportant en capital. Le principal intérêt des obligations est le fait qu’il y a une certitude des retours sur investissement au moment de l’achat de l’obligation. Limite pour l’investisseur est que le taux de rendement est généralement plus faible que pour les actions et surtout le capital est bloqué, on ne peut pas le récupérer .
Ricardo se spécialisant courtier en obligation va faire de la revente d’obligations. Ses affaires sont rapidement florissantes et très vite, à 25 ans, il est suffisamment riche pour quasiment arrêter de travailler. Il écrit même à son ami James Stuart Mill en 1815 : « Je suis suffisamment riche pour satisfaire tous mes désirs et les désirs raisonnables de tous mes proches
Il se consacre donc à la connaissance, a la lecture et découvre La richesse des nations de Smith. Il publie son 1er article discrètement et ne le signe même p as et au sujet du prix de l’or ou il analyse le prix du lingot d’or comme la conséquence de l’émission excessive du billet de banque. Une commission parlementaire va donner raison à cet inconnu ce qui fait que le gouvernement le sollicite comme les économistes très connus. Comme MALTHUS, MILL ou encore SAY.
Finalement en Ricardo est tellement riche qu’il se retire des affaires et achète un manoir ou il va s’y retirer pour y vivre et écrire son livre principal qui sortira deux ans plus tard.
Sa fortune est estimée à 100 M d’euros actuels.
Son nom dans le grand public est surtout attaché à la question de la mondialisation du commerce et c’est dès 1815 qu’il critique les restrictions à l’importation de salaires étrangères par le parlement Anglais, ce qu’on appelait les « Corn Laws ». Il reprend ses idées 2 ans plus tard dans les principes de l’économie politique, un livre qu’il ne va pas cesser de reprendre et de corriger ce qui fait qu’il est un peu dur à lire.
De 1819 à 1823 il siège au parlement en tant que député et il est hyperactif au parlement britannique. On a dénombré dans toutes les propositions de loi minoritaire 156 fois son nom.
Du côté libéral il intervient au parlement pour supprimer les réglementations qui limitent la liberté du travail est favorable à l’emploi de salarié non britannique et il va laisser dans l’histoire à la fois une victoire a postériori et de son vivant, les « corn Laws » ne vont jamais être supprimées même si elles vont être supprimées en 1846.
Il souhaite déterminer les lois qui règlent la distribution des richesses et en réalité son livre est plutôt une succession d’articles sur les salaires, la rente, la valeur.
Il existe certains produits pour lesquels c’est la rareté qui fait la valeur mais c’est une minorité : tableaux précieux, statues, livres rares…
La rareté peut faire monter le prix au-delà du raisonnable et d’ailleurs ça reste toujours un mystère.
Déjà a son époque Ricardo pouvait accepter que certains produits rares explosent sur le marché. Toutefois, en regle générale les marchandises s’échangent les unes contre les autres sur le marché ou joue la concurrence d’après la quantité de travail nécessaire pour le produire.
Ricardo ne fait que reprendre la formule d’Adam Smith avec qui il est d’accord « Les quantités proportionnelles de travail nécessaire pour obtenir chaque objet paraissent offrir la seule donnée qui puisse conduire à poser une règle pour l’échange des uns contre les autres.
En résumé, le temps de travail est une bonne vision de la valeur même si Ricardo admet que ce n’est pas une mesure parfaite.
Plus gênant encore, est la question de l’incorporation au cours de la production d’autres facteurs de production que le travail, notamment les machines.
La société du 19ème siècle n’est déjà plus celle d’Adam Smith, la révolution industrielle à eu lieu et de plus en, plus d’outils perfectionnés sont utilisés en plus des travailleurs.
Ricardo résout ça en exprimant qu’une machine, un outil c’est du travail accumulé donc la valeur d’une marchandise peut toujours s’exprimer en quantité de temps nécessaire pour la produire, que ce soit le temps au moment de la production plus le temps que la machine a permis d’économiser.
Il va cependant y avoir plein d’objections à son livre et quelques années plus tard lorsqu’il le republie, Ricardo admet qu’il y a quand même des limites.
Ses développements sur la valeur lui permettent au moins d’établir les relations qu’il
En effet, dans l’ensemble du revenus national, une partie est prélevée par le propriétaire terrien sur la rente, une partie correspond au salaire et le résidu qui reste revient au profit.
Son 2ème chapitre est consacré aux rentes, il développe une idée principale qui est que les rentes foncières. Les rentes foncières pour Ricardo vont forcément voir leur prix augmenter a mesure que la population augmentera car il faudra mettre en valeur des terres de moins bonne qualité (Voir TD 🡪 loi de population et loi de rendement décroissant).
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