Analyse keynésienne
TD : Analyse keynésienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chloé Le Dantec • 4 Décembre 2021 • TD • 3 490 Mots (14 Pages) • 427 Vues
PARTIE 2 - L’ANALYSE KEYNÉSIENNE
Il reprend la critique des théories classiques et néo-classiques pour construire sa propre théorie économique. Voir sa biographie.
Introduction de l’État de façon importante dans la sphère éco en le sortant des fonctions purement régaliennes des classiques. On a ici un État qui met en place des politiques éco à proprement parler que l’on peut définir comme des interventions de l’État et des institutions pour corriger des déséq écos (chômage, inflation, crises). Interrogation sur les instruments, les leviers pour conduire ces pols écos, mais aussi sur les objfs de celles ci. Ne pas trop se focaliser sa nouvT, et avoir en tête que JMK se veut libéral, il se situe dans la lignée des auteurs précédents, car il a tendance à dire que les théories qui le précédent (qu’il qualifie de classique) sont correctes dès lors qu’on ne fait pas face à une crise. Il n’est pas nécR d’utiliser sa théorie hors période de crise, où théories classiques sont adaptées.
I) L’ÉCONOMIE KEYNÉSIENNE
1.1- La critique keynésienne des Classiques
La théorie générale de l’emploi , l’î et de la monnaie.
Une pensée en #° aux penseurs précédents :
- Traiter une analyse macro, en terme de circuit : on n’est plus sur une analyse micro (l’échelle individuelle permettait de comprendre un fonctionnement éco globale via l’agrégation des actions indivL).
Raisonnement en circuit se trouvait déjà chez les physiocrates(=éco_ frçs centrés sur l’agriculture au 18e, avant un raisonnement en terme de circuit entre relation de types de prod_). JMK montre interactions entre différents types d’agrégats.
- Théorie du déséquilibre : les néoclassiques raisonnement avec une hypothèse de parfaite flexT des prix : ici JMK montre que cette flexT est une hypothèse discutable avec une rigidité des prix à CT, avec des ajustements par les qtés plutôt que par les prix. Il y a donc déséq entre les qtés O et les qtés D, sans que l’ajustement puisse se faire par les prix. Ces déséq se rejettent sur d’autres agrégats : conso, emploi….
Remise en cause de la loi de Say disant que les déséq sont impossibles : les prod_ fixent leur niveau de prod au max de leurs capacités. Pour JMK il n’y a pas de raisons que les prod_ produisent au max s’il n’y a pas de D, pas d’attente de la part des consommateurs. Il dit donc que la crise est possible. Il raisonne aussi sur le marché W en disant qu’il peut être en situation de déséq durable avec un déséq des sR (prix du marché du W). Il n’y a pas de retour systématique à l’éq sur ce marché car la flexT des prix n’est pas garantie : il montre au contraire une from de rigidité des prix, constituant un obstacle aux mécanismes de régulation.
- Théorie de l’î et de l’S : # loi de Say, not sur la q° de l’S. S pas déterminée par le tx î : au contraire, elle est un résidu du R (= ce qui n’est pas consommé). Î joue rôle sur l’It, mais ne joue pas le même rôle sur l’S : rien ne garantie l’=T S=It. Il raisonne de cette façon : les R donnent lieu à C et le résidu de celle ci est l’S, mais l’utilisation par les I de cette S influence le niveau de celle ci. Il y a donc un phéno de thésaurisation.
1.2- Le rôle des anticipations
Particularité de l’analyse de JMK. Il introduit dans l’analyse éco l’idée de l’incertitude (analyse mathématiques de l’incertitude, avec les probabilités) et les anticipations.
Traité sur la probabilité 1921 : évoque la notion d’incertitudes : il distingue l’avenir probabilisable (où des calculs sont possibles) et l’avenir incertain (incertitude totale). A LT, l’avenir est totalement incertain, incertitude est radicale. A LT, il n’y a qu’une seule certitude, c’est que nous sommes tous morts.
Incertitude est problématique pour les AE, not pour savoir la rentabT future des It. Il est important de quantifier la rentabT d’un It pourtant. En situation d’incertitude, les raisonnements logiques ont un très faible poids : les procédés rationnels perdent de l’î. D’autres procédés rationnels sont utilisés : rational believes (=croyances rationnelles). Procédé utilisé en cas d’incertitude car ne peuvent interpréter le réel, leurs décisions. Ces comportements vont donner lieu à 3 types d’attitude :
- agir au présent en considérant que les autres vont se faire une opinion correcte du future.
- Les AE se fient à la convention, à l’opinion moyenne.
- Cela mène à des comportements moutonniers (animaux). Exemple : les concours de beauté sont situation où le jury doit définir le physique qui aura le plus de chance de correspondre au goût des autres membres du jury : les AE ne recherchent pas leur propre opinion de ce qu’est la beauté, mais ce qui correspond à l’opinion commune. Anticipations à partir de ce qu’ils pensent être les anticipations de la communauté. JMK applique cela particulièrement aux marchés boursiers : on parle d’économie de casino car il y a peu de rationalité dans le comportements des AE intervenant sur les places financières. Mimétisme
Il bat en brèche l’hypothèse de l’homo œconomicus. L’AE n’est donc pas systématiquement rationnel. JMK en déduit la nécT de créer un contexte favorable à ces anticipations, pour que les AE s’orientent et produisent des anticipations positives, favorables pour le dvt éco. Il faut éviter les anticipations craintives de l’avenir : climat de confiance favorable à l’It productif, et découragement de l’It spéculatif (financier) dont il montre l’effet perturbant.
1.3 - Le rôle de la Demande
Rappel : il construit sa pensée en # classiques. Il conteste loi Say qui dit que toute O créé sa demande. A l’inverse, JMK montre que c’est la D qui déclenche la prod et donc l’O. La D est anticipée par les prod_ pour produire.
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