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Acteurs et grandes et grandes fonctions de l'économie- entreprises et productions

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Par   •  2 Janvier 2020  •  Cours  •  11 493 Mots (46 Pages)  •  738 Vues

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ACTEURS ET GRANDES FONCTIONS DE L’ÉCONOMIE : ENTREPRISES ET PRODUCTIONS

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Introduction :

        L’économie regroupe des acteurs que sont notamment les ménages, les entreprises, les administrations publiques qui peuvent être mis en relation par des grandes fonctions.

        C’est grandes fonctions économiques sont au nombre de trois et couvrent la plupart des centres d’intérêt de la sphère économique, en prenant appui sur ce qui a pour objet l’étude de l’ensemble des activités qui concourent à la production, à la circulation et à la répartition des richesses matérielles. Elles mettent en œuvre d’autres grandes notions de l’économie comme le revenu, l’épargne, etc.

A chaque acteur économique majeur renvoie une fonction, les entreprises produisent, les ménages consomment et les pouvoirs publics se chargent, surtout depuis 1945, de l’allocation des ressources, de la répartition, en conduisant une politique de redistribution, là encore depuis 1945, l’action publique qui a été étendue à la production de services non marchands et de politique « contre cyclique » pour limiter les oscillations conjoncturelles, les ondes, cycles dont on a vu les effets notamment dans les démocraties libérales au cours de l’entre-deux-guerres.

        On commence par produire. La seconde phase du processus économique relève de la distribution, la répartition des revenus à ceux qui ont participé au processus de production. Enfin, le circuit économique s’achève par la fonction dépense, qui peut prendre deux formes, l‘investissement et la consommation.

        Auparavant, ces trois fonctions étaient assumées par ce que la comptabilité nationale nommait des agents économiques. Ce terme a été modifié en 1976 avec la mise en place du système élargi de comptabilité nationale (S.E.C.N.). Depuis 1976, on parle d’unités institutionnelles. Pour définir ce que sont ces unités, prenons la définition établie par l’I.N.S.E.E. : il s’agit de centres élémentaires de décision autonome soit :

  • Une famille qui gère son budget
  • Un entrepreneur individuel
  • etc.        

Ces unités institutionnelles sont nombreuses et présentent une grande variété. Elles sont regroupées en secteurs institutionnels.

La dernière définition des secteurs institutionnels est celle utilisée en France depuis 1999, année qui correspond

  1. Le cadre de la production : l’entreprise et ses différentes formes.
  1. Comment distinguer les entreprises ?

On la définit avec des critères à la base européen en 1993, et en France, on s’appuie sur la Loi de la modernisation de l’économie en 2008. Afin de faire des distinctions entre différentes entreprises, on étudie la taille et le statut juridique. La taille va pouvoir nous permettre d’établir les différences par exemple entre P.M.E. et les grandes entreprises, c’est-à-dire au niveau des effectifs des salariés, du chiffre d’affaire, de sa géographie, de sa capitalisation boursière[1], de sa valeur ajoutée et de son profit. L’entreprise a plusieurs titres :

  • Les actions, c’est-à-dire un titre de propriété d’une partie de l’entreprise, du capital (K)
  • Les parts sociales, comme une action, sans contrepartie financière qui n’est pas coté en bourse.
  • Les obligations, part de la dette, souvent d’une durée de 5 ans.

  1. La taille de l’entreprise

Utiliser le nombre de salariés pour définir la taille d’une entreprise paraît essentiel et efficace. Cependant, certains secteurs ont besoin de beaucoup plus de main d’œuvres que certains autres secteurs, et à chiffre d’affaire égal, l’effectif salarié peut être considérablement différent. Prenons par exemple Apple© (Téléphonie mobile) et Bouygues© (B.T.P.) : Apple© a un effectif considérablement réduit par rapport à Bouygues©, mais est cependant une plus grande entreprise que Bouygues©. 

  1. Le chiffre d’affaire

Le chiffre d’affaire semble alors un indicateur performant. Prenons encore une fois Apple© et Renault© : le chiffre d’affaire d’Apple© est gigantesque, mais l’activité d’Apple© se limite simplement à la conception, sans produire ce qu’elle vendra. Pour ce qui est de Renault©, les voitures sont un assemblage de pièces provenant de sous-traitants, et d’autres firmes : les phares et la connectique viennent de Valeo©, la carrosserie est produite par ArcelorMittal©. Elle fait néanmoins elle-même son moteur, … On peut donc avoir un chiffre d’affaire très important sans pour autant avoir un rôle prépondérant dans la conception des pièces présentes dans le produit fini, à l’image de Renault©.

D’autres entreprises sont au contraire très intégrées, c’est-à-dire qu’elles produisent tout de A à Z. Cependant, ce système présente quelques failles, car cela demande une importante hiérarchisation, une organisation pointilleuse, …

  1. L’implantation géographique

Ce critère présente des limites. Dans certains pays, on voit une internationalisation des entreprises presque prématurément : à l’image des entreprises américaines qui se sont, dès le début du XXème siècle, implantées en Europe. Elles produisent donc des biens aux Etats-Unis pour les américains, et en Europe pour les européens. Après la Seconde Guerre mondiale, l’exemple le plus frappant réside dans les entreprises de Case, spécialisée dans la production de tracteurs dans le secteur européen.  

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