La fiche de lecture sur 《interpreter pour traduire》
Fiche de lecture : La fiche de lecture sur 《interpreter pour traduire》. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jean Han • 1 Octobre 2019 • Fiche de lecture • 2 539 Mots (11 Pages) • 809 Vues
研究生课程论文
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课程名称: | 法语口译理论 |
任课教师: | 陈 昉 |
姓 名: | 韩志晨 |
学 号: | 10201702110003 |
年 级: | 2017级 |
专业名称: | 法语语言文学 |
研究方向: | 法语语言学 |
四川外国语大学研究生院制
Nom et prénom : Han Zhichen
Classe : 2017 MA
Fiche de lecture
Titre du livre (sous-titres) : Interpréter pour traduire
Auteur(s) : Danica Seleskovitch et Marianne Lederer
Editeur : Les Belles Lettres Collection : Traductologiques
Date d’édition : novembre 2014, nouvelle édition revue et corrigée
Nombre de pages : 430p.
Langue originale : française
- Introduction
De nos jours, les échanges commerciaux entre les pays différents se multiplient, avec la malédiction de la Tour de Babel, on tend à recourir de plus en plus à la traduction. Surtout dans une époque où l’explosion de l’information et les échanges économiques et commerciales ont pris de l’ampleur, le besoin de traduire s’avère de plus en plus important. Dans ce cas-là, on a vu qu’une nouvelle science fait son apparition一la traductologie qui étudie le processus cognitif et les processus linguistiques inhérents à toute reproduction orale, écrite ou gestuelle, à partir d’une langue (signe vocal, graphique ou gestuelle) vers une autre langue.
En tant que science, la traductologie attire l’attention de nombreux théoriciens qui ont mis pas mal d’énergie dans les recherches pour mettre en lumière comment mener à bien la traduction. On a donc de nombreuses approches pour attaquer la traduction, certains théoriciens, en se concentrant sur la langue, croient mettre en lumière la traduction humaine à partir de bases linguistiques, c’est le cas des structuralistes tels que Jakobson, Catford et Mounin, qui analysent finement les problèmes de la traduction des mots et des formes grammaticales avec de nombreux essais, n’arrivent pas par conséquent à résoudre les problèmes de la traduction des textes. Puis, ce sont les chomskiens qui s’enferment dans le cadre des syntagmes de la langue et ne peuvent pas donc rendre compte le processus de l’interprétation.
Danica Seleskovitch,interprète de conférence, réfléchit dès le début de sa carrière à son métier et à la façon dont le sens passe en interprétation. À partir des années 60, elle a mené des réflexions sur l’interprétation avec la publication de plusieurs ouvrages à l’appui. Puis, en collaboration avec Marianne Lederer, elle élabore la théorie du sens, qui deviendrait la théorie interprétative de la traduction.
Sur ce, j’ai de la chance d’avoir lu leur ouvrage « interpréter pour traduire » regroupé par de nombreux essais de Danica Seleskovitch et de Marianne Lederer. Je dirais que, bien plus qu’une lecture simple, cet ouvrage me soulève un intérêt croissant et m’a pousser à prendre l’envie de parler de le traduction et de m’exprimer sur la théorie interprétative de la traduction. C’est avec cette vocation que, tout en réfléchissant sur le texte « théorie du sens et machine à traduire », je voudrais d’abord passer un aperçu général sur la théorie interprétative et sur l’approche linguistique qui se centre sur une comparaison des langues, puis, des avantages de la théorie du sens me paraissent nécessaire de mettre en pleine lumière et enfin, deux petits chapitres seront consacrés aux avantages et à la perspective de la machine à traduire dont la performance s’améliore de jour en jour avec l’évolution des outils d’aide à la traduction de plus en plus sophistiqués.
- Diverses aproches de la traduction
- L’approche linguistique
Influencés par la théorie du maître genevois Ferdinant De Saussure, de nombreux linguistes tendent à prendre la traduction pour un acte simple de comparaison linguistique: d’où vient l’expression de « transcodage » qu’on utilise pour désigner le processus de la traduction. Ainsi, les linguistes structuralistes insistent que l’objet de la traduction est la langue et leur travaux de traduction consistent à trouver des mots et des formes syntaxiques qui se correspondent d’une langue à l’autre.
Pourtant, malgré beaucoup d’énergie consacrée à partir de bases linguistiques, les linguistes comme Georges Mounin ou Jakobson prétendent que la traduction est impossible parce qu’il n’existe pas entre les langues de correspondances parfaites du fait que de differentes langues ne découpent pas la nature réel d’une même manière, autrement dit, les valeurs des signifiants dans de differentes langues se varient de l’un à l’autre: il nous arrive à traduire un texte ou un discours dans une langue riche au lexique d’un domaine donné dans une autre qui ne l’est pas. C’est avec cette constatation que des linguistes structuralistes considèrent le vide lexical comme un obstacle insurmontable à la traduction, d’où vient une conviction forte de l’intraduisibilité.
Mais force nous est de se rendre compte que ce n’est qu’un argument mal fondé, parce que, dans la traduction, en saisissant le sens, on peut trouver des tours d’expression pour rendre bien compte les fait extralinguistique, ou faire appel à la néologie, à l’emprunt dans d’autres langues. C’est en voulant rester absolument fidèle à la langue de l’auteur que l’on le trahit paradoxalement, plus on s’attache aux mots, et plus on traduit avec le dictionnaire, moins la fidélité au discours s’effectue. Mais rappelez que je n’ai aucune intention d’ignorer ou nier la contribution de l’approche de la traduction linguistique, mais cette approche me paraît devoir élargir son étude de champ, car même dans la linguistique béhavioriste, le courant dit interactif a fait leurs recherches en prenant aussi en considération des éléments extralinguistique qui contribuent avec les éléments linguistiques à la construction du sens dans l’énoncé.
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