Nuances critiques et perspectives

Nuances critiques et perspectives

Le texte de Yermack semble pertinent sous de nombreux aspects: les arguments avançant le fait que ce n’est pas une monnaie ne sont pas critiquables. Le texte date néanmoins de 2013, et d’autres études et arguments viennent enrichir le problème.

Pour commencer, les arguments qui avancent le fait que le bitcoin n’est pas une monnaie sont encore d’actualité, et peuvent être enrichi. (A) De plus, les obstacles rencontrés par le Bitcoin sont encore plus nombreux aujourd’hui et plus visibles. (B) Finalement, nous proposeront une critique du texte de Yermack (        C)

A)Tout d’abord, les thèses défendues sont encore d’actualité et d’autres problèmes sont pointés

Le bitcoin n’est toujours pas accepté comme monnaie d’échange. Elle est accepté surtout par des sociétés qui vendent des logiciels et du materiel informatiques.

En 2017,  un grand nombre de commerces en ligne et hors ligne annoncent l’acceptation du paiement en Bitcoin. Pourtant sur les 380000 transactions, seulement 10% concernent des achats de biens et de services.

L’unité de prix n’est pas du tout respecté: Il y a une grande divergence des prix du bitcoin à un moment donné sur les différentes plateformes de marché. Cette disparité constitue une violation flagrante de la loi d’unicité des prix.

Le fait de limiter la quantité de bitcoins à 21 millions d’unités peut générer une tendance déflationniste très forte si son adoption est généralisée. La déflation génère des difficultés macroéconomiques très sérieuses qui sont dues d’une part à l’ajustement lent des taux d’intérêt, des prix et des salaires nominaux pour s’adapter au taux d’inflation négatif, et d’autre part à l’anticipation selon laquelle il vaut mieux reporter les achats dans le futur pour profiter des gains de pouvoir d’achat liés à la baisse anticipée des prix des biens et services. Cette déflation peut donc remettre en cause la généralisation du bitcoin en tant que monnaie exerçant toutes ses fonctions essentielles.

B) Des problèmes et risques liés aux crypto-monnaies et plus particulièrement du Bitcoin ont été précisés dans le rapport au ministre de l’économie et des finances Jean pierre Landau avec la collaboration d’Alban Genais du 4 juillet 2018.

Ce rapport enrichie la liste des obstacles rencontrés par le Bitcoin evoqué dans le texte de Yermack de 2013.

De véritables problèmes du fonctionnement intrinsèque du bitcoin ont été par le rapport.

Tout d’abord un problème de décentralisation et de consensus:

Le système est décentralisé : à la différence des systèmes monétaires existants (gouverné par les banques), tout le monde peut proposer et valider des transactions. Un système décentralisé résiste mieux aux attaques.[pic 1]

Toute les opération sont visibles sur la blockchain et tout le monde participe aux décisions. Il faut que les paiements s’effectuent conformément aux souhaits des participants et sans fraude. Des procédures sont mises en place mais elles sont extrêmement lourde et couteuse en ressources. Le système est incapable à ce jour d’absorber un volume croissant de transaction. Comment le Bictoin pourrait voir son utilisation se généraliser?

Ainsi il en découle des difficultés pour valider une transaction dans un système décentralisé. On peut en distinguer trois

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