Migrations et mobilités

Migrations et mobilités

Migration : Transfert définitif ou durable de résidence d’un lieu à un autre (limite de multi résidence, maison secondaire : on parle de système résidentiel familiale …)

La généralisation du déplacement aérien, la démocratisation du tourisme internationale, des quartiers « ethniques » de plus en plus visible dans les grandes villes, l’accroissement du nombre d’étudiants étrangers dans les universités des pays du nord grâce à l’amélioration des transports à grandes distances, technologies d’informations et de communications favorisent l’évolution des mobilités spatiales dont les migrations internationales. Cependant il y a une illusion qui se cache derrière cette généralisation spatiale des mobilités très sélective. On a un phénomène complexe qui relève les déséquilibres géographiques donc qui représente un enjeu économique et politique assez conséquent.

Faut oublier l’idée qui voit la migration comme un déplacement définitif d’un point A (pays d’origine) à un point B (lieu de destination). Au contraire l’amélioration des transports à grandes distances, technologies d’informations et de communications favorisent l’évolution des mobilités spatiales dont les migrations internationales

Migrant international : Individu qui change de pays de résidence pour minimum 1 an

Immigré : Individu né dans un autre pays que dans celui où il réside à titre principal

Migration et mondialisation :

La seconde moitié du XIXème siècle est caractérisé par une intensification des migrations internationales. On a eu une transition démographique européenne qui s’est combinée avec de forts besoins de main-d’œuvre dans les pays neufs. (Amérique du nord et Europe sont les foyers principaux)

Ces migrations anciennes sont très présentes dans les villes d’aujourd’hui (New-York chinatown), : centralités commerciales te touristiques

Aujourd’hui selon les Nations Unis : 250 millions (3% de la pop mondiale) résident hors de leur pays de naissance > 1950 où il y en avait 155 millions. Croissance d’environ 2%/an : assez stable.

Les USA principal pôle récepteur. Un migrant dépend de plusieurs critères (durée du séjour, motif de migration, niveau de qualification, caractère légal ou non).

Femme et migrations, on parle d’une révolution silencieuse comme le dit Gildas Simon dans « la planète migratoire dans la mondialisation ». On a une féminisation de la pop migrante, d’origine asiatique, femmes seules qui deviennent un soutien financier pour leur famille.

Géographie complexe des flux migratoires : 

Les flux entre nord et sud se sont recomposés, dans un contexte colonial ils étaient dirigés du nord vers le sud mais ça s’est inversé du sud vers le nord après les indépendances (Alfred Sauvy parle d’un « renversement des flux migratroires » entre le nord et le sud.

Complexification = pays colonisés = pôles d’immigrations et des foyers d’émigrations

Espaces de départs 

-Pays du sud (Asie, Afrique, Caraïbes) = (10 millions d’émigrés mexicains, 20 millions bangladais vont en inde depuis les années 70) = facteur de l’emploi

-Espace de transit = étape contrainte d’une durée indéterminée avant la destination finale. Montre bien qu’il y a une réseau entre les continents (Amérique du Nord et l’Amérique Latine, et La France avec l’Afrique) = Ex : Maroc, (Enclave espagnols de Ceutai et Melilla = zone. De passage clandestin pour les plus pauvres)

-Les espaces d’accueils qui concentrent les emplois et les réseaux l’insertion

(Poids très inégal de la pop immigré au sein de la pop totale. USA est au 1er rang mondiale d’émigrés (43 millions, ça représentent que 13% de la pop total. Cependant Suisse c’est 23% et Luxembourg 35%, Koweït 75% et Dubaï 95%)

Facteurs des migrations internationales 

-Facteurs répulsifs = crise de l’emploie, insécurité économique et politique

-FDacteurs attractifs = besoin de. Main d’eouvres, politique d’ouverture (Parfois on fait volontairement appel à l’immigration (programme brasero aux états unis pour recruter des mexicains pendant la guerre en 1942).

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