Les facteurs de développement et les limites de l'Afrique Sub-saharienne
Dissertation : Les facteurs de développement et les limites de l'Afrique Sub-saharienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar copiecour • 16 Novembre 2015 • Dissertation • 943 Mots (4 Pages) • 1 094 Vues
Economie
Longtemps laissé a l’écart l’Afrique et notamment la zone subsaharienne sont en profonde mutation depuis plus d’une dizaine d’années. On répondra a la question pour ce sujet de : l’Afrique subsaharienne peut-elle se développer et devenir un acteur majeur de l’économie en Afrique. Dans une première partie on montrera les facteurs de la croissance de ces pays. Et dans une deuxième les limites auxquelles ils se confrontent.
La croissance économique caractérise l'augmentation durable de la richesse produite, ou l'accroissement de la production globale de biens et services sur un territoire ou dans une économie nationale. Cette augmentation peut être mesuré en volume ou en valeur par l'évolution d’éléments tel que le PIB (produits intérieur brut). La croissance économique que l’on observe dans les documents est principalement exogène, c’est une forte augmentation de la demande internationale en matière première comme les minerais, le bois, l’uranium et en énergie fossile notamment pétrole.
De fait, les IDE (investissements directs étrangers) obligatoires pour ce type activités d'extraction et d’exploitation contribuent à la croissance économique ces pays. Les investissements sont un élément important de la demande globale (ensemble de la demande exprimé par la totalité des agents économiques) et contribuent à accroitre l'offre avec l’arrivée de nouveaux acteurs comme le Ghana sur le marché.
Ainsi, la progression des IDE en Afrique de l'Ouest, principalement dans l'activité pétrolière est significative. Même si le Nigéria prend la plus grande partie des investissements (50 % des IDE de la région). D’autres pays beaucoup plus petit et bien moins peuplé, comme le Ghana ont vu les IDE augmenter de manière exponentielle pour leur pays.
Il est à nuancer que la baisse des IDE à partir de 2009 est une des conséquences de la récession économique des pays développés à cause de la crise des subprimes.
D’autres sources de croissance endogène sont aussi identifiées notamment à travers la hausse globale de la productivité des pays de cette zone dans le domaine de l’agricole. On trouve son explication dans l'amélioration des infrastructures (route, réseau électrique, mécanisation progressive, grandes propriétés…). Ce point est à rapprocher de la volonté (exemple du Nigéria) de réaliser des programmes de travaux publics conséquents, autre élément important de la demande globale. On peut rapproché cela des grands travaux que le France avait fait après les trente glorieuses pour soutenir l’économie et réduire le chômage.
Malgré une forte croissance économique ainsi que d’important IDE il est nécessaire de nuancer les performances économiques de la zone subsaharienne à travers des indicateurs classiques car d’autres facteurs sont a prendre en compte.
Ainsi la hausse des prix agricoles (inflation) a des conséquences importantes sur le niveau de vie pour des populations dont la part pour l’alimentaire est plus que conséquente (ménages à très faible revenu).
Aussi le taux de chômage supérieur à 20 % au Nigéria, illustre le fait que seule une partie de la population bénéficie des avantages d’une croissance économique aussi importante (castes privilégiées).
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