Le processus de globalisation financière

Il faut revenir à Bretton Woods, à la fin de la 2nd GM les EU prennent la main sur l’économie du monde, ils vont imposer les règles du jeu qui sont les leurs et qui les arrangent ce sont celles du libéralisme.

On va avoir avec BW le début de la libéralisation des capitaux, c’était même une condition sinequanone pour que l’Europe soit reconstruite, il fallait que les EU puissent capter de l’argent pour se refinancer, il faut également qu’ils puissent circuler vite au travers du Japon et de l’Allemagne et à partir de là les flux ne vont jamais s’arrêter.

Cette libéralisation n’est pas que financière elle est sociétale, tout s’échange par le flux. On va également institutionnaliser l’épargne domestique, on va créer de l’argent par des organismes qui avant n’en créaient pas, cela va permettre aux EU de se refinancer.

I. Le processus de globalisation financière

Globalisation financière : c’est la circulation des capitaux mais à la différence que pour qu’il y ait globalisation tout le monde ait accès aux capitaux.

Cependant certains pays n’ont pas de bourse. Pour que les pays arrivent à capter les capitaux il faut qu’ils soient attractifs créer des conditions pour que ces pays là accèdent au libéralisme notamment par des taux d’intérêt. On va également créer des institutions pour que ces conditions soient réunies : FMI Banque Mondiale, Commission Européenne.

La Globalisation financière est organisée par le FMI, la Banque mondiale et la Communauté Européenne, une fois que le libéralisme est là on a une action de l’OMC. Pour rentrer dans le cercle des pays libéraux il faut monter pâte blanche, les pays vont devoir se plier aux exigences unilatérales de la BM et du FMI. La plupart du temps ces institutions vont demander des conditions intenables, les pays pauvres vont devoir faire des efforts encore plus importants.

Il n’est pas rare que la FMI et la BM orientent leurs politiques d’attributions financières à un pays particulier et lorsque le candidat piloté n’est pas celui orienté par les EU les institutions rechignent à payer.

Pas d’impartialité dans le libéralisme. FMI, BM, CE ne font pas de cadeau ils s’assurent d’abord d’un retour sur investissement c’est la condition des 3 D :

- Dérèglementation : le pays qui va accueillir les fonds justifie d’une déréglementation

- Désintermédiation : on supprime tous les intermédiaires

- Décloisonnement : il n’y a plus frontières régionales

Ce sont les conditions générales pour accéder à la globalisation financière. Ces pays vont être des pays proies c’est à dire que les autres pays vont spéculer. Le problème de la spéculation financière est que si le pays est attaqué spéculativement il reçoit beaucoup d’argent et puis une fois qu’il n’est plus attractif les fonds s’en vont.

Tout débute avec les Eurodollars (dollars investis en Europe), c’est peut être que les américains veulent aider, mais ça peut aussi être de l’argent que les EU ne veulent pas chez eux, ils les donnent donc à des pays amis (du bloc de l’Ouest), on se méfie des ennemis.

L’avènement des eurodollars résulte de la volonté des soviétiques de placer leur argent.

Tout part des soviétiques, dans un contexte de GF, les soviétiques veulent placer leur argent afin d’éviter de les perdre en cas de conflit avec les EU.

Tout l’argent soviétique part hors union soviétique et forcément en Europe, on va avoir de l’argent soviétique libellés en dollars et donc le seul problème pour Moscou est comment faire pour éviter de passer par les EU, l’Angleterre va être l’élément perturbateur.

La Moscow Narodny Bank situé à Londres, l’argent va transiter par Londres, cette ville va jouer un rôle dans l’afflux de capitaux en Europe. L’Europe va être capitalisée par Moscou. Les EU vont être averti de cette pratique et ils vont entrer dans le jeu soviétique et investir encore plus en Europe.

On va donc avoir des dollars américains, trop de dollars qui vont causer l’inflation, phénomène jamais vu auparavant qui est que l’Europe va être en situation de surliquidité. Les Eurodollars se multiplient malgré la volonté des européens, parce que l’argent investi se multiplie, l’Europe est prisonnière de son système bancaire qui fait fructifier l’argent.

Il y a trop de dépôts en dollar. L’Europe va avoir le même raisonnement, et investir cet argent dans les pays du tiers-monde (mouvement des non-alignés), le mouvement du tiers-monde va se faire avoir car toutes leurs revendications vont être exaucées et ils vont être victimes de l’inflation. Les pays européens s’en sont bien sortis.

Situation de globalisation financière grâce aux eurodollars.

Le problème se pose au moment de rembourser les dettes, la meilleure façon de garder l’argent est de ne pas rembourser et de se déclarer en situation de guerre. Les pays qui vont rembourser vont être plus que perdant, car le problème n’est pas la dette mais les taux d’intérêt qu’elle entraine qui vont mener ces pays à la faillite.

II. Les Eurodollars

En 1978-1979, choc pétrolier les prix du pétrole augmente, les pays de l’OPEP ont fait augmenter artificiellement les prix pour sanctionner la guerre de Kippour et en 79 la révolution iranienne et en 1980 la 1ère G Iran Irak, ils préfèrent ne plus vendre.

La guerre de Kippour du 6 au 24 Octobre 1973, Israël bénéficie de l’aide américaine et renverse la situation. La guerre de Kippour fait parti de la guerre froide car l’Urss a aidé la Ligue Arabe et les EU Israël. Conflit qui dépasse la guerre de Kippour, c’est pour cela que l’OPEP sanctionne le monde et augmente de plus de 70% le prix du pétrole et limite la production.

Effet pervers : les EU se foutent de l’augmentation du prix du pétrole, cela perturbe les économies européennes et pas celle des EU ; on constate un afflux massif d’argent pour les pays de l’OPEP et connaissent une inflation.

L’argent des pays de l’OPEP va repartir dans les pays de l’OCDE sous forme d’investissement et on va créer de l’inflation mondiale, et les pays de l’OCDE vont reprêter aux pays pauvres avec des taux d’intérêt énormes. Cela préfigure le commerce mondial actuel grâce au pétrodollars et eurodollars, on

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