La mondialisation : les étapes, les causes, les différentes formes et les conséquences économiques et sociales
Cours : La mondialisation : les étapes, les causes, les différentes formes et les conséquences économiques et sociales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mathilde Samuel • 26 Novembre 2019 • Cours • 1 143 Mots (5 Pages) • 751 Vues
Chapitre 2 : La mondialisation : les étapes, les causes, les différentes formes et les conséquences économiques et sociales
Définition et évolution historique de la mondialisation.
Définition
Une des définitions : « le passage d’une économie internationale à une économie mondiale sous l’effet de la globalisation financière, de la déréglementation et de la révolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication. »
Mondialisation des marchés des capitaux : globalisation financière.
Historique du phénomène de mondialisation : les débuts de la mondialisation
En effet, il y a mondialisation à partir du moment où il existe des échanges entre différents Etats.
La mondialisation des échanges et de la production
- La mondialisation des échanges
- La mondialisation des échanges ne concerne pas seulement les marchandises. Les services commerciaux en sont maintenant devenus une composante essentielle : ils représentent 20% de la totalité des exportations mondiales en 2010.
Les gouvernements subissent les conséquences macro-économiques des stratégies des firmes multinationales :
- Elles influencent la balance commerciale en choisissant clients et fournisseurs ;
- Elles influencent la croissance par le volume de leur production ;
- Elles influencent l’emploi par leurs décisions d’implantation ou de retrait ;
- Elles influencent la balance des capitaux en rapatriant ou non leurs profits ;
- Elles influencent les taux d’intérêt et de change par leurs interventions sur les marchés de capitaux.
La mondialisation des technologies
Les innovations technologiques sont une source essentielle des gains de productivité et donc un facteur primordial de la compétitivité et de la croissance. La multiplication des échanges de produits de haute technologie, principalement entre les Etats-Unis, le Japon et l’UE, permet la circulation de ces innovations et facilite les transferts de technologie.
Par ailleurs, les coûts de la recherche-développement sont de plus en plus importants.
Les fusions, les alliances, les regroupements, permettent de les mettre en commun. Il s’agit là non seulement de stratégies de multinationales mais également de projets scientifiques et industriels conduits par les Etats (Ex : airbus, Eurêka…).
La mondialisation financière
L’autonomie de la sphère financière
La valeur des transactions financières dépasse maintenant largement celle des échanges. On estime qu’actuellement le rapport est d’environ 1 à 50. Cela signifie que les capitaux circulent sans contrepartie « réelle ». On achète des dollars, des euros et des yens pour eux-mêmes, et très marginalement pour régler des importations.
On dit que la sphère financière est déconnectée de la sphère réelle.
La finance internationale : une unité certaine, des risques importants
Les marchés internationaux de capitaux ont une qualité essentielle : ils permettent de recycler les capitaux excédentaires vers le financement des déficits, et cela au niveau mondial dans toutes les monnaies importantes (Chine et USA ou Chine et Europe).
La mondialisation des déséquilibres et des tensions
Les déséquilibres financiers des pays industrialisés (pays déficitaires et pays excédentaires).
La plus grande puissance économique du monde, les Etats-Unis, est aussi la plus endettée (+ de 14 000 milliards de dollars).
Cet endettement est alimenté par un énorme déficit budgétaire (7% du PIB entre 2007 et 2011) et par un déficit de la balance courante presque aussi important (4% du PIB entre 2007 et 2011).
Les déséquilibres financiers des pays en développement et la crise actuelle de la dette des pays développés
L’interdépendance des économies nationales accentue les tensions et les crises économiques.
La dette des pays en développement représentait en 1990 le double de la valeur de leurs exportations. Les paiements d’intérêt et les remboursements annuels représentent plus du quart de leurs exportations. Cette situation est actuellement aggravée par le niveau très élevé des taux d’intérêt réels.
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