L'essor de la Chine dans le commerce mondial

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L’essor de la Chine dans le commerce mondial

En 20 ans, l’économie mondiale a été bouleversé par la croissance des pays émergents et notamment de la Chine. En 2014, selon les estimations du FMI, la Chine devient officiellement la première économie du monde avec un PIB exprimé en parité de pouvoir d’achat de 17 632 milliards de dollars. Cependant, après 3 ans d’expansion, sa croissance baisse. Le commerce mondial ne suffit plus à tirer l’économie chinoise, d’autant que la compétitivité des produits exportés est menacée par la hausse des salaires.

I/ Le degrés d’ouverture de la Chine au commerce mondial et la dépréciation de la monnaie chinoise

Le degré d’ouverture de la Chine augmenté en 20 ans, car une grande partie de sa production est exporté ou importée du commerce international. Elle reçoit du monde entier ses besoins en matières premières et composants. En raison de ses besoins qi ne cessent de s’accroître en matières premières et en énergie, les importations devraient se développer plus vite que les exportations sans que toutefois, ceci ne remette en cause le solde positif de la balance commerciale, correspondant aux biens entre la chine et les partenaires internationaux, qui a beaucoup augmenté en 2004 et 2009 où il baisse considérablement, due à la crise économique mondiale.

D’après l’annexe 2, nous voyons que le principal moteur du commerce extérieur de la Chine est le commerce de marchandises, qui en exportation, en 1987, était de 39.4 milliards de dollars contre 2209 milliards de dollars en 2013 et il en va quasiment de même pour les importations mondiales.

Pour compenser la baisse des exportations, pékin laisse sa monnaie se déprécier. Une dépréciation du Yuan a, à priori, pour conséquences l’amélioration de la compétitivité des prix des produits chinois et de ce fait les entreprises chinoises qui exportent constatent une augmentation du marché, alors que les exportations étaient en baisse. Et à posteriori, les entreprises chinoises importatrices de produits en autres devises constatent un enrichissement du coût de  leurs importations dues à cette dépréciation.

II/Raison de l’essor de la Chine, pays émergent

En 2010, la Chine est le premier pays exportateur mondial et quelques années plus tard, le pays est devenu la première puissance économique mondiale après les États-Unis avec un PIB de 17632 milliards de dollars en 2014. Leader dans certains secteurs industriels comme l’électronique grand public, La Chine reste cependant une économie en cours d’industrialisation, au moins jusqu’en 2020. Le taux de croissance annuel moyen des exportations chinoises au cours des 10 dernières années est de 20 %, alors que la croissance moyenne de la Chine n’est « que » de 10 %.

Le degré d’ouverture au commerce international, de la Chine, s’est intensifié depuis plus de 20 ans avec en 1987 un taux de 16% à plus de 25% en 2013. Ses exportations, en 2013 sont 50 fois plus élevées à celles de 1987 en milliards de dollars. Sa force dans les échanges internationaux, (importations + exportations est plus  élevée que les États-Unis.

Les performances de la Chine ont été motivées sur une compétitivité-prix et une spécialisation dans le « bas de gamme », ceci grâce à une main-d’œuvre considérable et donc peu chère. Par conséquent, la Chine possède d’importants investissements des pays qui délocalisent leur production pour profiter de cet avantage. On l’appelle l’« atelier du monde ». De plus, par le taux de change favorable du yuan, rend les produits chinois encore plus compétitifs et attractifs. Aujourd’hui, la Chine continue à développer ses parts sur le marché. La progression des importations de la Chine, lui permettra de rattraper les États-Unis, première source de demande internationale.

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